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Relation : L’erreur ne vient pas de ceux qui font confiance, mais de ceux qui mentent

plus de patience
Pixabay

Qu’est-ce que la confiance au juste ?

Un sentiment si naturel que s’interroger à son sujet peut ressembler à chercher la petite bête. Cependant nous constatons que les transgressions à la crédulité, les manques de confiance sont des sources de souffrance, de conflits importants et destructeurs.

D’après la définition du dictionnaire, la confiance est un sentiment d’assurance, de sécurité que quelqu’un, quelque chose nous inspire. C’est aussi le courage, l’assurance qui vient de la conscience que l’âme a de sa valeur

Elle est comme un pont de cristal fragile et transparent qui élève notre vie. Probablement que le construire nous a demandé beaucoup de temps et d’efforts, car c’est un bien de valeur.

Cependant, bien que ce pont mérite autant de travail et qu’il apporte autant de bonheur, on peut généralement le détruire en seulement quelques secondes par notre négligence, notre égoïsme et nos attitudes intéressées.

Quand un sentiment aussi important que la confiance se brise, quelque chose en nous meurt.

Une telle chose se produit car le mensonge met en doute mille vérités, nous menant ainsi à nous questionner, même à propos des expériences que l’on croit les plus franches.

Le mensonge a les pattes très courtes et les bras très longs

Même si le mensonge peut atteindre des limites insoupçonnées, la vérité finit toujours par éclater.

Pour autant, ce n’est pas parce que tout finit par se savoir que les coups que l’on reçoit ne nous blessent pas. Il est normal que le contraire se produise, et que le mensonge et la trahison supposent un avant et un après dans notre vie.

«Un oiseau posé sur un arbre n’a jamais peur que la branche se casse, car ce n’est pas en la branche qu’il croit ; c’est en ses propres ailes…»

La responsabilité dans la trahison

On nous dit souvent «si on te trahit une fois, c’est de la faute de l’autre, mais si on te trahit deux fois, alors c’est de ta faute». Evidemment, cette affirmation n’est pas totalement fausse, mais on doit malgré tout la prendre avec des pincettes.

Autrement dit, l’idée, c’est que l’on apprenne de nos erreurs et qu’on ne les répète pas. On ne doit pas se sentir coupable des trahisons que l’on subit. Comment pourrait-on être responsable de ce que les autres nous font ? C’est de la folie.

Cependant, cela nous a probablement tourmenté plus d’une fois, nous menant à nous sentir bête d’être tombé dans le piège d’une personne que l’on aurait pourtant pu «voir venir». Il est donc facile de faire des recoupements quand la maison s’est déjà écroulée.

Nous ne sommes ni devins, ni infaillibles. De plus, les autres non plus ne sont pas parfaits, et parfois, on doit envisager que les bonnes personnes peuvent commettre des erreurs, car il faut être disposé à pardonner.

Image crédit :Pixabay

«Après un certain temps, vous apprendrez que le soleil peut vous brûler si vous vous y exposez trop longtemps. Vous accepterez même que les bonnes personnes puissent parfois vous blesser, et vous aurez alors besoin de les pardonner. Vous apprendrez que parler peut apaiser les douleurs de l’âme…vous découvrirez que cela prend des années de construire la confiance, et à peine quelques secondes de la détruire, et que vous pourrez aussi faire des choses que vous regretterez toute votre vie».

-William Shakespeare-

La blessure émotionnelle de la trahison

L’ingratitude et la trahison nous blessent plus particulièrement lorsqu’elles affectent les personnes que l’on aime et qui nous entourent comme notre compagnon/compagnon, nos amis ou les membres de notre famille. Quand une telle chose arrive, commencent alors à apparaître la haine, l’impuissance et la colère.

Il est également très douloureux (et malheureusement trop fréquent) que quelqu’un fasse quelque chose pour nous en attendant seulement de recevoir quelque chose de plus de notre part. Ce type de trahison rompt nos schémas et plonge notre monde émotionnel dans un vrai chaos.

Cependant, même si la tromperie nous blesse au plus profond de notre coeur, elle n’a pas vraiment de sens, car en nous blessant, elle a changé notre façon d’être et nous a mené à mal nous comporter avec les autres, par vengeance ou par dépit.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette réaction est assez commune quand la «blessure émotionnelle» est ouverte et infectée.

De la même façon, on ne doit pas non plus se murer derrière une armure face à toutes les personnes qui nous entourent. Il suffit simplement de se protéger du traître.

Comment surmonter le mensonge, la trahison et la tromperie

L’assurance, la franchise, l’honnêteté et la loyauté dans nos relations sont un pilier essentiel pour assurer notre développement. Cependant, les doutes, la crainte et la fausseté nous blessent, nous brûlent et nous enveniment…rien de plus.

Ainsi, si la méfiance plante de profondes épines en nous, on peut tous la surmonter. Il est normal que dans ce genre de situations, le doute grandisse en nous, et avec lui la crainte. Pourtant, cela ne doit pas constituer une opportunité de se méfier des autres.

Autrement dit, il est probable que l’on se retrouve plus d’une fois dans cette situation si indésirable, c’est pourquoi on doit comprendre que c’est une opportunité pour nous de grandir en tant que personne et de mieux choisir les gens dont on s’entoure.

Image crédit à la une Merci au site nos pensées pour cet article source : nospensees

Publié par Clément Artois

Clément a toujours été très empathique et possède de grandes capacités d'écoute, lorsque les gens ont besoin de conseils dans leurs relations, c'est toujours vers lui qu'ils se tournent.

4 Commentaires

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  1. Les trahisons qui m’arrivent par les mensonges ne m’empêchent pas de penser qu’il vaut mieux faire confiance à quelqu’un quitte à se tromper à son sujet que de ne pas faire confiance et que cette personne la méritait, justement notre confiance. Ça ne me blesse pas habituellement, sauf venant du fait que lorsque c’est l’homme qui est mon conjoint me trahit par des décisions prises sans mon accord, justement parce qu’il connaît ma réponse. Dans ce cas, oui ça me blesse mais pas au point d’avoir de la colère, de la tristesse bien sûr mais je passe à autre chose ensuite. Je pardonne à tous ceux qui m’ont mentis, trahis dès l’instant où je le sais. Je n’aime pas vivre avec le poids de ce que les autres me font. Ma tristesse vient plus du fait que je souhaite être comprise vis-à-vis mes enfants et mon mari et que de leur côté, ils n’arrivent pas à comprendre ma souffrance, mes déceptions. Par contre j’ai appris à moins m’en faire là-dessus. J’ai été tellement blessée que je ne veux plus qu’on me fasse subir encore la même chose. Cependant je ne dirai pas que plus jamais ça n’arrivera puisque je suis avant tout une femme très émotive, très compatissante et empathique. Mais les coups durs, les drames je les combats avec les poings alors que les petites situations de la vie, peuvent me bouleverser plus parce que justement je pense que la vie doit couler en douceur avec ceux qu’on aime.
    J’apprends chaque jour qui passe à me défaire de ces souffrances inutiles mais je sais qu’étant très généreuse et compatissante, je risque tout de même de prendre quelques baffes en pleine figure. Je ne reculerai pas à cause de ça. Heureusement que je ne garde jamais rancune de quelqu’un qui me blesse. Je prends juste un autre chemin, je m’arrête moins à ces personnes, je peux ne plus leur parler ou sinon un bonjour seulement, mais je ne donnerai plus ni de mon temps ni de mes pensées. J’ai toujours pardonné quand on m’a blessé du plus loin que je me souvienne. Ce n’est pas difficile, ça se fait tout seul. Donc ça me vient de Dieu, bien sûr, cette capacité. Je me dis: Tiens on t’as eu ma belle. Mais tiens toi, tant pis tu perds une bonne personne. Alors c’est fini. Voilà. J’ai très bien compris le texte d’ici car mon fils, pour une trahison lui, veut tuer, veut se venger. Il ne le fait pas bien sûr mais il a été humilié de plusieurs façons étant très jeune et ça l’a rebellé mais aussi armé pour le combat à mains nues…. Il a des problèmes d’alcool et de drogues douces. Facile à irriter, déjà bébé il avait un caractère spécial mais pas insupportable petit. Son combat à lui est bien différent du mien. S’il me dit des mots méchants, il revient plus tard s’excuser et je lui réponds: Merci… mais je t’ai pardonné à l’instant où tu les as dit. Gratitude à Dieu de me donner cette facilité. J’ai bien d’autres tourments que celui-ci. Et surtout je n’ai pas honte de moi. Le contraire me ferait plutôt honte si je ne croyais pas quelqu’un qui était sincère et que je n’aurais pas cru. Merci pour le texte.

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