Le destin suppose que nos vies sont écrites d’avance ; ce mot vient du latin « destinare » :
fixer, attacher. Or, ce qui existe, ce n’est pas fixe, mais des tendances, des influences profondes, liées à notre passé, nos racines, notre milieu social, notre époque, etc.
Ce qui doit arriver arrivera, chaque chose en son temps. Le destin est incertain ; parfois, les vents ne soufflent tout simplement pas en notre faveur, et malgré nos efforts, nous ne parvenons pas à voir la réalité en face.On dit que les plus belles choses qui puissent nous arriver ne se prévoient pas ; elles se produisent, tout simplement.
Mieux vaut donc laisser du temps au temps, car si une chose doit arriver, elle arrivera, quoi qu’il puisse se passer. Inversement, si ça ne doit pas se faire, ça ne se fera pas. C’est aussi simple que ça.
C’est pourquoi, parfois, mieux vaut ne rien prévoir et ne rien attendre, mais aussi arrêter de s’obstiner à parcourir un chemin qu’on a du mal à visualiser, ainsi que de vivre dans un monde d’attentes où tout est programmé.
Lorsque les choses sont finalement plus simples que ce qu’on se l’était imaginé, un grand éventail de possibilités s’ouvre alors à nous, nous permettant ainsi de profiter de la vie sous un autre angle de vue, bien plus calme et sympathique, et favorisant notre bien-être.
Tout passe, tout arrive, tout se transforme
Comme vous le savez aussi sûrement, nous sommes le produit de nos circonstances et de nos désirs. Cependant, parfois, tout cela n’est pas compatible, ou du moins, il n’est facile pour nous de digérer les circonstances qui s’imposent à nous. Par conséquent, cela génère en nous des inquiétudes qui nous angoissent et, comme on dit, qui «nous pourrissent la vie».
Dans un tel contexte, nous vous conseillons de prêter attention à ce fameux proverbe arabe renfermant une logique implacable : si vous avez la solution à votre problème, pourquoi vous inquiétez-vous ? Et au contraire, si vous ne l’avez pas, pourquoi vous inquiétez-vous également ?
Bien sûr, il semble évident qu’on ne devrait pas s’inquiéter pour les problèmes qu’on ne peut pas résoudre, mais il est parfois impossible de se laisser porter par les événements et de garder son calme.
La leçon qu’on peut tirer de tout ça consiste donc à se dire que certaines choses échappent à notre contrôle, et que parfois, la meilleure des choses à faire, c’est laisser la vie faire et accepter les circonstances, quelles qu’elles soient.
Nous ne sommes pas une carapace, nous sommes la respiration
Nous sommes ce que nous digérons, les pierres sur lesquelles on trébuche, les égratignures qu’on ne panse pas et les fins tragiques de notre vie. Nous ne sommes pas que des sourires, des joies ou des vérités, nous sommes aussi des mensonges (ceux qu’on nous raconte et ceux que l’on raconte nous-même), nous sommes les critiques et les larmes que l’on ne pleure pas.
Ainsi, il est loin d’être facile de recouvrir tous les éléments qui nous composent. Pour autant, cela ne veut pas dire que l’on doit se méfier du bonheur ou des hasards de la vie.
Il ne s’agit pas de croire ou de ne pas croire au destin, mais plutôt de laisser les circonstances nous surprendre et d’ouvrir les fenêtres de la détente émotionnelle, laquelle nous aidera à raviver nos sentiments.
Parfois, nous devons nous fuir nous-même, fuir nos attentes. Autrement dit, nous devons laver notre esprit pour prendre de la distance sur les choses, compter jusqu’à dix et refaire le plein d’oxygène dans nos poumons.
Cela nous aidera à ne pas perdre les pédales, et à ne pas regretter ce qu’on a perdu ; quand il doit y avoir un point final, nous nous devons alors d’en mettre un, mais tout en respectant aussi les points de suspension, les virgules, les points et les alinéas.
On dit que ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, et que c’est précisément cet élan qui nous aide à nous engager, pieds nus et sur des kilomètres, sur ce chemin de pierres. En réalité, le secret, c’est que nous devons exploiter nos erreurs et tirer profit des vents du changement.
N’oubliez pas que ces parties de vous avec lesquelles vous ne vous connectez pas fréquemment perdent la force dont elles ont besoin pour s’activer. C’est pourquoi vous ne devez pas laisser la vie passer en regardant se consumer les piles de votre montre, ne rétrocédez pas.
Donnez-lui plutôt de la continuité, apprenez à vous relaxer, à regarder de plus près ces pensées qui vous blessent et à envisager la vie avec patience. N’essayez pas de prévoir chaque millimètre de votre parcours, parfois vous avez simplement besoin de prendre du recul et de vous laisser porter par le hasard.
Conseils bibliographiques :
- Csikszentmihalyi, M. (2006). Vivre – la psychologie du bonheur, Pocket
- Luciano, C. y Valdivia, S. (2006). La Terapia de Aceptación y Compromiso (ACT). Fundamentos, características y evidencia, Papeles del Psicólogo, 27(2), 79-91.
Merci au site nos pensées pour cet article: nospensees.fr / Image crédit: Menoevil
c’est ça
Merci
Le meilleur est que ça donne des lecons ,et le pire laisse des questions (tou t ça pourquoi?).