Clément Artois
On dit que faire le bien c’est s’oublier pour tout donner aux autres : mais ce n’est pas vrai.
Agir de la bonne manière, correctement, avec intégrité, et favoriser le bien-être des gens qui nous entourent ne suppose pas la nécessité de «s’abandonner».
La personne qui agit toujours pour le bonheur des autres doit aussi écouter sa voix intérieure et agir en accord avec ses propres valeurs.
Si elle ne le fait pas, elle va aller contre sa propre essence et ne fera qu’endommager son image d’elle-même, sa propre identité.
On dit que certaines déceptions nous permettent d’ouvrir les yeux et de fermer notre cœur. C’est une douleur qui nous oblige à être plus prudents, mais cela ne doit jamais nous ôter notre capacité à faire le bien autour de nous.
Cette idée n’est pas sans nous rappeler cette maxime écrite par Antoine de Saint-Exupéry dans «Le petit prince» : «C’est une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué».
Nous ne devons pas nous mettre subitement à détester le monde entier car nous avons expérimenté une déception.
Nous ne devons pas non plus changer notre philosophie car nous n’avons pas pu atteindre certains de nos objectifs ou parce que certaines personnes nous ont fait du mal.
Vous pouvez revêtir un habit de prudence, mais ne portez jamais le fardeau de la rancœur ou de la haine. Cela n’en vaut pas la peine.
Même si je suis déçu, je ne cesserai jamais de faire le bien
Nous avons tous été déçus à plusieurs reprises au cours de notre existence. Certaines déceptions font plus mal que d’autres, et elles nous font perdre totalement l’innocence originelle avec laquelle nous venons tous au monde.
On dit que même le cœur le plus amoureux se fatigue d’être blessé. Mais peu importe le nombre de blessures que nous recevons, nous ne devons pas perdre notre capacité à aimer, à chérir ceux qui le méritent réellement.
Dans la vie, nous investissons beaucoup de temps, d’émotions, de rêves et d’espoirs pour réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés.
Parfois ce ne sont que de simples aspirations, mais à d’autres moments il s’agit d’investissements liés à des personnes qui, à un moment ou à un autre, peuvent nous décevoir.
- * Lorsque nous désirons quelque chose profondément et que nous ne parvenons pas à l’atteindre, nous ressentons une grande déception, comme un grand vide au fond de notre cœur.
- * Nous ne perdons pas seulement ce rêve : nous y laissons aussi une partie de nous-mêmes.
- * Le plus grand danger lié aux déceptions est de sombrer dans une sensation d’impuissance. Quelque chose n’a pas été à la hauteur de nos espérances et ne s’est pas produit comme nous le souhaitions, et nous ressentons une forte douleur. Nous pouvons alors penser que malgré tous nos efforts, nous ne parviendrons jamais à obtenir ce que nous désirons.
- * Les échecs et les déceptions génèrent bien souvent en nous des sentiments très négatifs, comme la colère, la rage, la rancœur et la frustration.
- * Toutes ces émotions négatives, si elles se maintiennent dans le temps, peuvent changer notre vision de la vie et des gens. Nous pouvons alors penser que les bonnes personnes n’existent pas.
Nous ne devons jamais nous abandonner à de telles extrémités, et nous ne devons jamais renoncer à nos valeurs, car lorsque nous perdons ces valeurs, nous perdons tout.
Si notre capacité à faire le bien est minée par le fait que nous pensons que cela n’en vaut pas la peine, nous ne serons jamais véritablement nous-mêmes.
Nous ne parviendrons plus à nous reconnaître quand nous nous regarderons dans un miroir.
Apprenez à accepter
Chaque chose qui survient dans votre vie, qu’elle soit bonne ou mauvaise, vous devez l’accepter et l’intégrer, pour continuer à vivre de la manière la plus légère possible.
Si vous accumulez de la rancœur, vous ne parviendrez plus à avancer. Si vous gardez de la haine, vous chercherez à vous venger. Si vous dissimulez votre colère, vous ne pourrez plus exprimer correctement vos sentiments.
Toute cette frustration nuira à votre capacité à faire le bien, à donner du bonheur aux autres.
Nous ne sommes que de passage sur cette terre. Notre chemin doit être léger, sans haine et sans rancœur. Nous devons être capable de profiter de notre vie avec sagesse et intégrité.
Il n’est pas toujours facile d’affronter une déception, bien évidemment, mais vous ne devez jamais permettre que le comportement négatif des autres vous impacte trop fortement.
Vous ne devez jamais croire que les bonnes personnes n’existent pas ou qu’elles finissent toujours par être blessées.
Comment surmonter une déception pour continuer à avoir confiance en vous et en ceux qui vous entourent.
Prenez note de la meilleure manière de vous protéger dans votre quotidien, dans la mesure du possible, contre les déceptions :
- * Essayez de vivre dans l’ici et maintenant, concentrez-vous sur le présent sans avoir trop d’attentes sur ce qui pourrait se passer. Laissez-vous porter.
- * Acceptez le fait que les déceptions font partie de la vie et que nous avons toujours des choses à apprendre d’elles. Ne permettez jamais qu’elles vous changent en quelqu’un que vous n’êtes pas.
- * Apprenez que vous ne pouvez pas contrôler ce que font les autres, que ce soit positif ou négatif. Vous savez qui vous êtes et ce que vous désirez. Vous savez que faire le bien fait partie de vos racines, de votre essence vitale.
- * Faites confiance aux autres jusqu’à ce qu’ils vous démontrent qu’ils n’en sont pas dignes.Autorisez-vous à être plein d’espoir, à vivre de nouvelles expériences, à être noble.
Cherchez ce qu’il y a de mieux chez les personnes qui vous entourent. Si vous restez en contact avec elles tout en conservant vos rancœurs du passé, vous serez rejeté.
Voyez les déceptions de votre vie comme une chance de repartir à zéro : c’est une expérience que vous ne voulez jamais voir se répéter.
Ne perdez jamais votre capacité à faire le bien, peu importe le nombre de déceptions que vous devez affronter, peu importe le nombre de
Source : nospensees.fr/
Oh non les déceptions pour moi, sont surtout du côté de mes enfants, de mon mari dans mes attentes de recevoir ce qui va de normalité avec mon rôle de mère. Quand les autres ne sont pas toujours corrects avec moi, je n’ai pas de déception nécessairement mais une certaine tristesse. Et oui mais ça finit par passer. Certaines personnes que j’ai aidé m’ont volé de l’argent, d’autres ont profité sans vraiment penser à me remercier, enfin plein de gestes habituels pour moi que d’aider, qui ne sont pas toujours une bonne réponse des autres mais pour moi c,est ma plus grande richesse que de donner sans attendre. Ce n’est pas l’argent qui compte. Je pardonne facilement. Je ne redonne pas à ces personnes mais s’ils étaient à nouveau dans un vrai besoin, j’essayerais de les aider à nouveau. Cependant après avoir mal agi avec moi, elles se sont retirées. Je ne cherche pas à les contacter. Le passé est justement passé. Ça ne me met pas en colère, ça ne donne rien de toute façon. On peut très bien comprendre pourquoi et souvent ils ont agi ainsi. Non je n’ai ni haine ni colère contre tout ça, je suis une personne qui veut la paix dans le monde. J’Offre d’aider si quelqu’un le désire, sinon pas grave je continue de vivre. Un seul but vrai et réel dans ma vie, retrouver et vivre avec l’homme que j’aime, étant à l’autre bout du monde ou presque, est plus difficile à cause du visa. Le reste pour moi, est presque secondaire, on doit avancer dans la vie. Moi des regrets? Très peu car je me suis justement arrangée pour faire ce que j’aime, donner et aider. L’argent ferait bien mon bonheur pour tout ce que je souhaite à faire, encore pour les autres et un peu pour moi, mais c’est secondaire. Ça me servirait à garder ma maison, aider mon mari à s,installer dans un autre logement, recevoir l’homme que j’aime chez-moi et payer les papiers et tout ça. Il est grand temps. Mais je sais aussi que tout arrive à point. Je fais confiance à la vie. Moi des ressentiments? Non, je préfère continuer d’apporter de l’amour. Trop de gens en ont besoin. Moi-même j’ai un grand besoin d’amour.