Clément Artois
Pendant longtemps, j’ai cru que plaire aux autres était essentiel pour me sentir aimée et acceptée. Aujourd’hui, je réalise que je n’en ai plus envie. Cette course constante à l’approbation m’a épuisée. Désormais, je sais que je suis une personne complète en soi, et je n’ai plus peur d’être moi-même.
La peur du rejet et l’oubli de soi
Le besoin de plaire aux autres venait de cette peur intense du rejet. J’avais du mal à accepter l’idée que certaines personnes ne m’apprécieraient peut-être pas, et cette crainte a fini par occuper tout mon esprit. À force, j’ai commencé à m’oublier. Je vivais davantage pour les autres que pour moi-même, au point de ne plus savoir qui j’étais.
Apprendre à dire «NON» pour retrouver sa liberté
J’ai découvert que dire «non» m’apporte une liberté que je n’avais jamais ressentie. Pendant longtemps, je croyais que la liberté consistait à faire ce qui me plaisait.
Mais j’ai réalisé que le véritable enjeu réside dans notre capacité à refuser ce que nous n’avons pas envie de faire. Accepter chaque demande, céder à chaque attente, cela revient à s’enchaîner aux désirs des autres. À un moment donné, j’ai senti que plus rien de ce que je faisais ne m’était destiné.
Un poids que l’on peut alléger
Bien que les autres puissent apprécier nos efforts pour leur faire plaisir, cette habitude est épuisante. Il a été libérateur pour moi de comprendre que dire «non» ne fait pas de moi une mauvaise personne, mais quelqu’un qui reprend le contrôle de sa vie.
S’épanouir en prenant ses propres décisions
Quand on se concentre à plaire aux autres, on devient comme un automate, exécutant ce que les autres attendent de nous, souvent sans réfléchir. Pendant longtemps, je m’étais convaincue que les autres en savaient plus que moi sur ce qui était bon pour moi. Mais comment puis-je apprendre, évoluer, si je ne prends pas mes propres décisions ?
Apprendre à écouter ses envies et ses besoins
Décider comment vivre, quoi faire, quoi ressentir… ces choix, bien qu’ils paraissent élémentaires, sont essentiels. C’est en décidant pour soi-même qu’on découvre qui l’on est et ce que l’on veut vraiment dans la vie.
Être qualifiée d’égoïste : et alors ?
On m’a parfois reproché d’être devenue plus égoïste. Mais au lieu d’être blessée par cette critique, j’ai appris à l’accepter. Ce n’est pas un problème d’être égoïste si cela ne va pas à l’encontre de mes valeurs et si je respecte les autres dans mes choix. J’ai compris que si ma façon de vivre blesse ceux qui voulaient décider pour moi, cela leur appartient. Ceux qui m’aiment sincèrement, eux, comprendront et respecteront mon évolution.
S’entourer des bonnes personnes
Pour ceux qui ne veulent pas le meilleur pour moi, peut-être n’ont-ils simplement plus de place dans ma vie. Ceux qui ne peuvent accepter ma quête d’authenticité et de bien-être peuvent s’éloigner, car je n’ai plus de place pour les relations qui ne sont pas fondées sur un respect mutuel.
Demander de l’aide : une force, pas une faiblesse
En arrêtant de me soucier de l’approbation d’autrui, j’ai aussi compris que j’avais autour de moi des personnes prêtes à me soutenir. Certains amis ont toujours été présents, d’autres m’ont soutenue dès que je les ai sollicités. Ce n’est pas que certains se souciaient plus de moi que d’autres ; chacun mène sa vie, et cela ne diminue pas leur affection pour moi.
L’importance des vrais amis
J’ai découvert que les vrais amis sont ceux qui vous disent quand ils ont besoin de vous et qui sont là lorsque vous avez besoin d’eux. Avant, je pensais que personne ne voulait vraiment m’aider, mais en fait, cette idée venait de mon insécurité. Aujourd’hui, j’ai appris à demander et à recevoir, en sachant que je vaux quelque chose et que je mérite du soutien.
Se libérer des relations toxiques
Quand j’ai cessé de vouloir plaire à tout le monde, j’ai naturellement mis de la distance avec les relations toxiques. J’ai décidé de ne plus être entourée de personnes qui apportaient de l’insécurité dans ma vie, ou qui n’étaient jamais présentes quand j’avais besoin d’elles.
Se recentrer sur des liens authentiques
Aujourd’hui, je choisis de m’entourer de personnes qui sont réellement là pour moi. Cela signifie aussi dire adieu à certains liens, parfois même familiaux, car ils ne m’apportaient pas de soutien authentique. Je pose mes limites et vis pour mon propre bien-être. J’ai moins d’amis, mais des amis vrais, et je me sens enfin en paix.
Vouloir plaire ne mène nulle part
Et vous ? Avez-vous peur de déplaire aux autres ? Vivez-vous la vie que vous voulez, ou celle que d’autres ont voulu pour vous ? Si vous n’avez pas encore fait ce choix, je vous mets au défi de vous accorder un mois entier pour vous-même.
Un mois pour soi : osez l’expérience
Pendant un mois, éloignez-vous de ce qui ne vous plaît pas. Refusez de suivre les chemins tout tracés et osez vivre pour vous-même. Cette sensation de liberté est libératrice, et je vous assure que vous n’aurez plus envie de revenir en arrière.
