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Comment dialoguer avec son inconscient
Avant de prendre une décision, quel qu’en soit l’enjeu, on peut demander l’avis à ses proches, qui sont plus ou moins de bons conseils selon leurs croyances (je ferai un article sur les croyances) et leur capacité à rentrer dans votre monde à vous: parfois ça suffit, parfois on continue de tergiverser.
On peut aussi réagir bizarrement à une situation, faire des rêves étranges, ou tout simplement ne pas trop comprendre ce qu’on vit et comment on en est arrivé là. Aujourd’hui je vous propose de questionner votre plus proche des proches, qui aura le plus de chances de savoir ce qui est vraiment bon pour vous : votre inconscient!
1. A qui je parle?
La notion d’inconscient n’est peut-être pas parlante pour tout le monde, aussi commencez par déterminer précisément à qui vous souhaitez vous adresser. Selon vos croyances, vous allez peut-être utiliser plutôt les termes d’âme, de moi supérieur, de guide, de Jean-Philippe, bref, choisissez ce qui a le plus de sens pour vous et ce sera bien. Si ça vous aide, vous pouvez vous en faire une représentation visuelle ou autre, comme parler à un personnage.
2. Obtenir un signal hypnotique
Dans le guide à télécharger (colonne à droite! :)), vous apprenez à entrer en hypnose et à vérifier que votre état de conscience s’est bien modifié par plusieurs « phénomènes hypnotiques », des « indicateurs de transe hypnotique » on peut dire aussi. Ils sont très importants pour la suite puisque c’est précisément de ça dont vous allez vous servir, donc entrainez-vous avec les différentes options proposées dans le guide avant de poursuivre avec la pratique d’aujourd’hui.
Une fois que vous êtes en hypnose, vous cherchez donc à obtenir un signal inconscient, involontaire, automatique. L’idée ici est d’attribuer une signification à ce signal : par exemple si vous avez des petits mouvements de doigts, un doigt pourra bouger pour dire oui, et un autre pour dire non. Avoir des fourmis dans la main gauche pour oui, dans la main droite pour non. Ca s’appelle un « signaling« .
3. Comment s’adresser à votre « inconscient »
Votre inconscient est comme un enfant de 5 ans, donc adressez-lui toutes vos demandes de la manière la plus simple, claire, et courte possible.
4. Mettre en place votre signaling
Dites à votre inconscient que vous avez des questions simples à lui poser, que vous aimeriez avoir son avis, et que s’il est d’accord pour répondre, il fait bouger un doigt de son choix (en ayant au préalable levé votre main, consciemment ou pas, il va de soi que la deuxième option est la plus intéressante ;)). Ca peut donner ça : « Bonjour Inconscient/âme/petit renard bienveillant intérieur/Gandhi, j’aimerais te poser des questions. Si tu es d’accord pour y répondre, choisis un doigt et fais-le bouger maintenant ».
Vous pouvez demander n’importe quel signe et laisser carte blanche à l’inconscient. Evitez de trop restreindre les possibilités comme « bouge l’index gauche », c’est limitant et souvent ça marche moins bien.
Demandez d’utiliser ce signal à chaque fois que la réponse à la question sera oui, puis demandez d’en choisir un autre quand la réponse sera non. Moi parfois j’en utilise plusieurs, ou je varie.
5. Quelles questions poser?
Pour vérifier votre signaling, posez des questions dont vous connaissez déjà la réponse en vous assurant que le mouvement est bien automatique. Demandez si vous avez un âge ou un prénom différent du votre, ce genre de choses, et attendez que le signal se produise sans que vous ne fassiez rien volontairement.
Ensuite les « vraies » questions : dans un premier temps si vous débutez, contentez vous de questions « fermées », c’est à dire auxquelles ont ne peut répondre que par oui ou par non. Ensuite il est possible de demander à votre inconscient de vous envoyer des mots, des images, des sensations pour développer sa réponse.
- Je suis triste mais je ne sais pas pourquoi, est-ce que toi tu sais?
- Ai-je raison de choisir cela? Devrais-je plutôt faire cet autre choix?
- J’ai fait ce rêve cette nuit : as-tu voulu me faire passer un message? Ensuite allez-y à tâtons en demandant si tel élément du rêve représente telle chose que vous suspectez, proposez-lui des interprétations conscientes, toujours en restant bien clair dans vos formulations.
- Peux-tu me dire de quoi ai-je le plus besoin en ce moment en me donnant un mot?
- Ce comportement qui me gêne répond-il a un besoin dont je n’ai pas conscience aujourd’hui? Es-tu d’accord pour trouver une solution plus adaptée pour moi que celle que tu as mise en place?
- J’ai cet objectif de thérapie : est-ce l’objectif prioritaire à mon bien-être?
Ces questions sont juste des exemples pour vous guider évidement
Pour ne pas être focalisé sur le signal que vous attendez, posez vos questions avec votre coeur et restez concentré sur celui-ci au maximum. C’est juste une suggestion de ma part que je travaille en ce moment de manière à chercher à obtenir les réponses les plus « sincères » et détachées du mental possible.
Quand vous avez terminé, dites merci à votre inconscient/guide/grand tigre sage/moi habillé en Batman, pensez à bien prendre le temps de revenir à votre état de conscience habituel, par exemple en vous le suggérant tel quel, « Je reviens progressivement à mon état de conscience habituel, bien réveillé et disponible » et en prenant quelques bonnes inspirations.
6. Automatiser le signaling hors transe
Quand vous avez un peu de pratique et que votre signaling semble bien fonctionner, demandez à votre inconscient de le rendre disponible quel que soit votre état de conscience. Comme ça, si vous n’êtes pas en mesure de faire votre petite séance d’auto-hypnose et que vous avez besoin d’un avis sur le vif, il vous sera accessible, pratique non?
Alors, comment s’est passé cette rencontre?
Source de l’article: super-pouvoirs-pour-tous.com
bonjour,
Comment avoir le guide pdf de l hypnose dont vous faites reference au numero 2,obtenir un signal hypnotique SVP ? merci