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Arrêtez de vous battre : Lâcher prise
« Accepte-toi, toi-même d’abord, accepte tout ce que ton être comporte, ses richesses et ses pauvretés ; accepte d’agir tel que tu es : accepte ton lot. » – Gustave Desbuquois
Pour comprendre le lâcher prise, il faut comprendre ses contraires comme : lutter, résister et contrôler. Le lâcher prise est l’acceptation, l’abandon, le laisser aller. Le lâcher prise c’est simplement cesser de vouloir tout contrôler. Il y a donc ce fin équilibre entre se battre tout le temps et savoir quand lâcher prise. On ne peut tout contrôler comme on ne peut tout abandonner. Laisse les choses se faire naturellement, sans rien forcer, laisse-toi guider simplement par la vie.
Le lâcher-prise n’est pas d’abdiquer mais d’être perspicace et souple. Lâcher prise c’est savoir aussi prendre du temps de qualité pour nous et prendre du recul par rapport a notre vie. C’est une pause pour mieux recharger nos batteries.
Il faut savoir quand pousser et quand se retirer. Se faisant, cela réclame de connaître nos forces et nos faiblesses. De savoir ce que l’on peut changer et de savoir ce que l’on ne peut pas changer. En se concentrant dans le positif, dans des objectifs mesurables et réalisables, nous sommes à même de mieux contrôler, de mieux examiner notre vie et non celle des autres.
Je peux par exemple mettre tous les efforts nécessaires pour réussir en tant qu’écrivain, mais je ne peux pas contrôler la réaction de chaque personne. Certains n’aiment pas, certains adorent et certains sont mitiger. Je dois donc accepter ce fait, et par ce fait je ne peux que m’améliorer, et par conséquent a force de persévérance je sais que je deviendrai un auteur mondialement connu. On s’est bien que même le meilleur écrivain de tous les temps, ne peut plaire à tout le monde.
L’on se doit d’accepter ce que l’on ne peut changer, sinon on se rend malheureux. De là l’importance d’être flexible et décontracté. On ne peut contrôler la température, mais on peut la prévoir jusqu’à un certain point. On ne peut contrôler le temps, mais le maximiser.
Par conséquent la clé est de réaliser « que trop est comme pas assez ». Trop contrôler ou pas assez se battre. Cela demande de se connaître et de connaître les paramètres de notre vie et les contraintes de notre monde.
Quand on désire quelque chose, il faut savoir si cela est réaliste. Cela requiert de l’information, de la préparation et de la planification, toutes des choses que l’on peut faire, mais on ne peut connaître l’issue finale mise à part une certaine prévoyance. Il faut garder une certaine distance, un certain temps, donc un certain détachement quant à sa réalisation. Tout se fait en pensée et en action, mais cela demande de prendre des pauses, de la réflexion et de donner des responsabilités à autrui si cela est nécessaire.
On ne peut tout contrôler, mais on peut se concentrer sur ce que l’on peut. On ne peut se détacher de tout, mais on peut apprendre à se faire confiance et à faire confiance aux autres en gardant un œil ouvert.
Le laisser aller, ce n’est pas être inactif, mais de chercher principalement à tirer une leçon des conséquences inévitables à un imprévu, a apprendre par essais et erreurs. La vie est cette harmonie entre abandon et obstination, entre renoncer ou lutter. La voie de l’équilibre nous dicte de toujours se balancer entre ces deux pôles, en restant centrer nous pouvons mieux voir quelle direction nous devons prendre.
Il faut savoir quand lâcher et quand priser. En appliquant la maxime simple du « trop c’est comme pas assez », nous sommes mieux positionnés pour régulariser notre vie. Apprenons à devenir de véritable balance humaine. C’est cela la vraie maîtrise : maîtriser l’art d’harmoniser, de réconcilier tout chose.
Nous avons le pouvoir de nous changer, de nous améliorer, de nous réaliser et d’exceller dans notre domaine mais nous n’avons pas le pouvoir de changer la direction de la terre.
Nous avons le pouvoir de choisir ou l’on veut vivre, ou l’on veut travailler, avec qui l’on veut vivre notre vie, mais nous n’avons pas le pouvoir de rallonger le cycle du soleil.
Nous avons le pouvoir de planifier notre temps, de faire ce qui nous plaît en toute légalité, mais nous n’avons pas le pouvoir sur les lois de la nature.
Nous sommes tous et chacun des êtres uniques et divins, mais nous ne sommes pas l’Esprit universel, nous ne sommes pas le tout, mais une partie du tout.
La sagesse est de reconnaître ce que l’on peut renouveler et de reconnaître ce qui n’est pas renouvelable ou de notre essor. Notre pouvoir est aujourd’hui, « ici et maintenant ». On se doit d’être fermement ancré les deux pieds sur terre tout en ayant la tête dans le ciel, pour projeter et marcher un pas à la fois, une pensée à la fois, les deux yeux rivés vers la montagne de notre apothéose, de notre succès sur nous-mêmes.
Extrait de : Messager Spirituel – Livret No.4
Source Arrêtez de vous battre : www.messagerspirituel.com