Dans la vie on agit sans forcément se rendre compte de ce qu’on fait ou de ce qu’on dit .
On est comme coupé de notre conscience et on vit comme si on était sur pilote automatique. Lorsque nous sommes en colère, nous avons tendance à nous identifier à cet état et nous renforçons les sentiments qui s’y rattachent.
Le fait de pratiquer la pleine conscience permet de mettre ces sentiments en perspective afin de les considérer comme faisant partie d’un tout et non comme étant le tout. Quel que soit notre état d’esprit, nous ne sommes pas QUE colère ou QUE frustrations mais nous sommes aussi un être curieux, ouvert, empathique et pourvu d’une multitude de sentiments. En arrivant à nous considérer comme faisant partie d’un tout, nos allons pouvoir nous reconnecter à nos valeurs et à ce qui fait notre être.
Il faut parfois arrêter de faire pour arriver à être. Il faut que nous arrivions à arrêter de courir après la montre pour mettre le « olah » sur le surplus de pression que nous vivons journalièrement. La pleine conscience nous invite à nous arrêter, à faire un « arrêt sur image » et à observer ce qui se passe et ce que l’on ressent. Pendant un moment mettez vos pensées en stand-by et regardez ce qui se passe en vous et autour de vous.
Soyez entièrement ce que vous faites, si vous êtes avec une amie ne réfléchissez pas à vos ennuis professionnels. Si vous êtes avec votre amoureux, ne pensez pas à votre déclaration d’impôts.
Il faut s’entrainer à vivre le moment présent dans une totale pleine conscience de ce qui est et de ce que nous sommes. C’est comme cela qu’on arrive à accepter et prendre le temps de décider de ce qu’on veut en toute connaissance de cause.
L’idée de la pleine conscience, c’est tout simplement de se rendre plus présent à sa propre vie. C’est une nouvelle manière d’être au monde et à soi.
Il s’agit de « porter son attention sur le moment présent, instant après instant, de façon intentionnelle, et sans jugement de valeur » (Kabat-Zinn, 1993). La pleine conscience est le fait de focaliser son attention sur ce que l’on vit tout en étant dans le non jugement et le non contrôle de ce qui se passe. On ne va pas tenter de contrôler, d’analyser ou de comprendre ce qui se passe. On prend la décision d’accueillir sans mettre aucun positionnement.
Nous sommes tous capables de rentrer dans cet état qui ne nous est pas étranger car quelques fois nous arrivons à être en pleine conscience durant quelques instants. Un moment bref dans lequel nous avons l’impression d’être complètement connecté au moment T. Cela peut être quand vous contemplez un coucher de soleil, quand vous regardez votre enfant ou quand vous éclatez de rire avec une amie – vous vous sentez en totale communion avec vous-même et le monde qui vous entoure.
La pleine conscience peut être utilisée par tout le monde mais elle devient compliquée, voire impossible dans un monde qui n’a de cesse que de véhiculer stress, angoisse et peur. Nous sommes devenus esclaves de nos pensées et de nos tergiversations sur le présent, le passé et le futur. Contraint de répondre à de multiples demandes venant de divers protagonistes : on se perd dans tout ce brouhaha qui n’a plus de sens et de raison d’être. Au final on se retrouve à bout de souffle avec des souffrances multiples qui nous gâchent la vie.
Le fait de pratiquer la pleine conscience peut aider à y voir plus clair dans ce brouillard qu’est devenu notre vie. Nous allons apprendre à prendre le recul nécessaire afin de cesser de fusionner avec tout ce qui nous arrive. Remettre les choses à leur juste place et y accorder le temps nécessaire sans s’étendre et se méprendre sur l’importance qu’on leur confère. Devenons bienveillant envers les choses et les gens qui font notre monde. En y arrivant, on change notre environnement et notre rapport car on devient plus serein et plus en paix. On arrive à gérer les sources de frustrations, de stress ou de peurs.
On associe souvent la pleine conscience à la méditation. Cette pratique aide l’individu à se concentrer sur l’ici et maintenant en se libérant des flux excessifs qui nous entravent dans notre liberté. Les effets sont rapides, pour ne pas dire « immédiats » : on arrive à mieux contrôler ses émotions. La méditation existe depuis des siècles mais ce n’est que depuis 40 ans que le monde scientifique en démontre les résultats notamment dans la réduction du stress.
La grande idée est d’arriver à accepter les émotions négatives sans pour autant se résigner. On arrive à observer les pensées qui viennent nous tarauder, pour comprendre comment réagir face à elles. Une fois qu’on a identifié les pensées on arrête de se battre et on décide de les accepter. On ne décide pas de se résigner passivement car on va choisir ce que l’on veut modifier et les émotions que l’on veut mettre en exergue. On décide d’accepter ce qu’on ne peut changer avec paix et bienveillance.
Attention car la pleine conscience ne convient pas à tout le monde. Si vous ne savez pas vous poser et prendre le temps de comprendre et de ressentir ce qui vous habite – ce n’est pas pour vous. Il en va de même pour le yoga ou le reiki qui vous demande de l’introspection au niveau de vos ressentis.
Sachez également que la recette miracle aux maux n’existe pas ! La pleine conscience est un outil parmi tant d’autres qui peut vous aider à vous libérer MAIS pour ce faire, vous devez y mettre de la volonté et de l’envie.
La pleine conscience demande de faire un choix : le vôtre ! La reconnaissance de votre identité la plus profonde. Arriver à vous reconnaître pour vous aider à renaitre dans ce monde qui nous laisse perdu et perplexe.
Ne pensez-vous pas qu’il est temps de prendre le temps ?
Qu’il est temps de vous connecter à vos envies et à votre vie ?
Je peux vous aider à y arriver en vous donnant les outils nécessaires pour arriver à vous ouvrir à votre monde et à vos aspirations les plus profondes. N’hésitez pas à me contacter pour que nous puissions prendre le temps d’en parler.
Jess
Merci pour cet article sur la conscience !