Sommes-nous faits pour être libres?
Par Ganji Anankea
Bildeberg, Franc-maçonnerie, Club de Rome, complexe militaro-industriel américain, ONU, Rotshild, Rockefeller, Illuminatis et autres “maîtres du monde”, peu importe le nom et l’importance que nous concédons à nos bourreaux, le fait est qu’une élite pour le moins douteuse gouverne la planète en huis-clos, hors de toute légitimité démocratique depuis des siècles. Mais à qui rend-elle des comptes ? Car tous ces acteurs, pointés du doigt comme les principaux décisionnaires de la planète, ne sont que les serviteurs zélés d’un ordre d’autant plus redoutable qu’il nous est parfaitement inconnu. Qui sont donc leurs maîtres ? De quelle mystérieuse suprématie tirent-ils leur politique dévastatrice ? Quelles méthodes peu conventionnelles sont utilisées à nos dépends? Et comment contrôlent-ils aussi facilement les citoyens en masse depuis des millénaires? Il est ici question de mieux cerner la nature et les objectifs du directoire occulte des maîtres de notre monde, mais également de comprendre ce qui rend l’humain si vulnérable à son pouvoir. Depuis que j’ai été « accidentellement” confronté à la vérité, je n’ai eu de cesse de rechercher de vraies réponses. Je vous livre ici le fruit de mon investigation…
C’est en septembre 2008 que j’ai obtenu la confirmation que mon appartement à Paris était sous écoute permanente. Si nous avions déjà, ma compagne Iori et moi, de forts soupçons à ce sujet, nous n’arrivions cependant pas à le croire. Mais le doute laissa place à l’évidence lorsque Iori intégra le leader international de consulting Altran à Levallois pour une mission temporaire.
Les conditions de travail étaient rudes et austères. Au bout de quelques semaines, Iori commença a être victime de harcèlement sexuel de la part d’un personnage haut placé, un personnage particulièrement repoussant. Comme si ce n’était pas assez, elle devait endurer la pression morale de la direction ainsi que le mépris des managers. Parallèlement à cela, elle subit durant plusieurs mois les directives des responsables de sa boîte d’interim, inquiets de servir au mieux ce gros client. Très vite, son moral baissa dangereusement jusqu’à ce qu’elle sombre dans un état taciturne quasi permanent.
Par une belle après-midi d’automne, j’enfourchai mon vieux vélo et décidai de la retrouver à son travail. L’imposante façade vitrée parfaitement anonyme donnait au building des allures de forteresse. Le vaste hall d’entrée était traversé par de virulents courants d’air, je constatai immédiatement l’atmosphère sinistre et déshumanisée qui y régnait. Une tension palpable flottait dans l’air vide d’énergie qu’on y respirait. Malgré le sourire mécanique des hôtesses, je n’étais pas dupe. Je retrouvai Iori dont le regard trahissait à peine un désarroi évident. C’est à cet instant que je compris qu’il était urgent pour elle de quitter définitivement ce lieu sordide.
Un jour, elle me confia que le chef du comité d’entreprise, individu ô combien malsain, s’était collé à elle dans l’ascenseur, lui confiant à voix basse ses fantasmes les plus intimes. Lorsqu’il se présenta le jour suivant à son bureau en s’adressant à elle de façon familière, Iori le repoussa en l’insultant devant les yeux médusés de ses collègues. Immédiatement, l’individu alla se plaindre à la direction incriminant Iori pour faute professionnelle. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Nous ne pouvions plus accepter une pareille situation. Elle devait quitter son poste. Son agence d’interim rejeta ses plaintes et lui demanda, comble du comble, de corriger sa conduite et de présenter ses excuses à cet employé haut placé. De leurs côtés, les hôtesses, bien que se plaignant toutes, minimisaient la situation et refusaient de briser la loi du silence. Interrompre cette mission devenait une priorité et Iori réfléchissait déjà à la possibilité de porter plainte contre son agence qui manquait à ses devoirs en mettant la santé morale et physique de ses prestataires en danger.
En attendant, je décidai de passer « à l’attaque » par mes propres moyens. Iori me fournit une longue liste d’adresses mails du personnel d’Altran que j’utilisai pour faire circuler des messages volontairement diffamatoires mettant en cause les agissements de l’odieux personnage. Naïvement, j’espérais ainsi créer une vague d’indignation.
Lors de ces événements, nous avions eu toute sorte de conversations à ce sujet dans notre appartement et nous ne nous figurions pas un instant que les murs avaient des oreilles !
À cette époque, ma connexion internet était capricieuse, je fus contraint de me déplacer dans une association de quartier d’aide à l’emploi qui encadrait les jeunes dans leurs démarches professionnelles. C’était une petite structure dont l’esprit “philanthropique” et familial me rassurait.
Après avoir envoyé une série d’emails, je quittai la salle des ordinateurs et arrivai à hauteur du comptoir où je devais remplir une petite fiche avant de partir. Mais je dus patienter car une personne s’y trouvait déjà et remplissait consciencieusement chaque case de la feuille de présence. En l’observant plus attentivement, je remarquai son allure étrange et plutôt inhabituelle pour un chômeur: la quarantaine bien tassée, très grand, charismatique, intimidant, étrangement calme. Il portait un large chapeau noir qui couvrait partiellement son visage. Profondément absorbé par le questionnaire, sa main parcourait avec lenteur la fiche de son stylo. Cette scène semblait surréaliste: soit il faisait preuve d’un zèle exceptionnel, soit il manquait de vivacité intellectuelle. Il prenait manifestement tout son temps sans se soucier de ma présence, ce qui éprouvait mes nerfs. Je compris plus tard qu’il cherchait à ouvrir une faille énergétique en moi en suscitant de l’irritation. Il y parvint d’ailleurs sans mal et, au bout de dix interminables minutes, j’étais sur le point de partir quand il se tourna subitement vers moi m’invitant poliment à prendre sa place. Je pris son stylo et, tout en remplissant la feuille, je sentis son regard lourd se poser sur moi. Puis il s’en alla et disparut rapidement dans les rues de la ville. De retour à mon appartement, je m’affalai sur le canapé l’esprit engourdi et apathique. Je me sentais lourd et faible. En rentrant du travail, Iori s’inquiéta de mon état et m’encouragea à prendre une plante purgative, elle me trouvait à l’évidence « intoxiqué ». Ce que je fis le soir même. Lorsqu’on prend l’habitude d’entretenir son corps énergétique, certaines plantes travaillent en syntonie avec les fonctions de notre dimension subtile. Ainsi, il est possible de se purifier sur le champ, tout en prenant conscience des causes profondes des problèmes qui nous affectent. C’est un détail qui a son importance.
Dix minutes après avoir ingurgité la plante, l’énergie guérisseuse en moi détecta un corps étranger incrusté au fond de mon ventre et me le montra. Immédiatement il fut ciblé et irradié d’énergie, ce qui le réduisit à néant. Il me fut transmis à cet instant une explication très claire du phénomène. En revenant à moi, je me confiai à ma compagne qui attendait patiemment mes retours :
À l’image du réseau internet, il existe un réseau occulte, invisible et inaccessible à nos consciences humaines. Celui-ci impose ses directives pour influencer la politique et l’économie mondiale. Il gouverne en particulier à travers les principaux organes de pouvoirs, les organisations mondiales, les clubs influents, les groupes industriels et les lobbies. Ainsi, le Réseau occulte avait eut connaissance de toutes nos discussions et projets. Nous étions bel et bien sous écoute. Devançant notre petit plan, ils avaient aussitôt envoyé un “agent” à ma rencontre dans cette association d’aide à l’emploi. Ce dernier avait implanté un mouchard dans mon ventre pour me maintenir sous surveillance permanente.
Des questions se bousculaient dans mon esprit :
Comment était-ce techniquement possible ? Étions-nous tous sous écoute ?
Nul traces d’un quelconque système de surveillance dans notre appartement.
Iori et moi étions stupéfaits de leurs capacités.
S’il s’étaient donné tant de mal pour contrecarrer mes petits projets, qu’en était-il dans ce cas de leur degré d’ingérence mondiale ?
L’humanité était-elle totalement gérée et muselée par ce Réseau ? Et pourquoi ?
Cet incident eut au moins le mérite de briser mon ignorance. Je découvris cette autre dimension, dangereusement intrusive et omnipotente. Ce fut le début d’une profonde remise en question.
*
Quelques cinq années s’écoulèrent durant lesquelles Iori et moi eument l’occasion de vivre des dizaines d’expériences aussi éloquentes que formatrices qui nous permirent de compléter peu à peu le puzzle. L’énigme du Réseau occulte se révéla peu à peu à moi. Sa nature, ses intentions, ses facultés et son influence sur la matrice humaine me furent révélés.
Je compris bientôt qu’on ne nous laissait pas le choix. Nous étions effectivement tous sous contrôle. Cette main mise sur l’activité humaine réduisait considérablement le champ des libertés individuelles. Le but de ce Réseau occulte étant de nous soumettre à son empire, il lui fallait donc brider le genre humain et étouffer toute véritable opposition. Qui que nous soyons, nous nous retrouvions tôt ou tard face à un dilemme incontournable : nous fondre dans la masse et “disparaître” ou fuir l’uniformisation pour finalement se marginaliser. Voilà donc le dilemme auquel il était impossible d’échapper en ces débuts de 21ème siècle.
En véritable ogresse, notre civilisation contemporaine freine et annihile nos efforts d’émancipation et/ou d’épanouissement: elle nous impose une identité archétypale réductrice assujettie aux besoins socio-économiques. Une identité bien pâlichonne en comparaison avec la réalité profonde et complexe que nous portons au fond de nous notre vie durant. Elle aimerait bien s’exprimer cette vérité intime, mais les couches toujours plus épaisses d’émotions, de mémoires, de traumatismes, de conditionnements, d’injonctions et d’interdits s’entassent lourdement, formant avec le temps de solides couches sédimentaires impénétrables qui achèvent de nous ôter tout accès à notre « source personnelle ». Alors une profonde vacuité s’installe à laquelle nous répondons tant bien que mal avec des solutions vaines, des fantasmes naïfs ou des substituts thérapeutiques frustrants. Parfois même la dépression nous envahit, que nous accueillons du reste bien mal. Mais voilà justement le signe que nous attendions, signe qu’il est temps! Il est grand temps de retrouver la clé, le chemin, la direction!… Sachez accueillir la dépression comme le message clair et évident qu’il faut vous reconnecter à votre identité intime originelle. Il s’agit en fait d’une occasion inespérée, un tremplin extraordinaire. Il est temps de muter!
C’est à cet instant précis que tout se complique s’il l’on n’est pas assez attentif. Car revenir au Soi équivaut à transgresser les lois du Réseau occulte en lien avec le réseau social, et cela n’est pas sans conséquences vous vous en doutez. Oui, car l’esprit de la Ruche vous a déjà repéré, vous et vos ambitions récalcitrantes! Comment?! Oh, mais c’est très simple. N’imaginez surtout pas que les agents de l’ombre ont autre chose à faire. Vous êtes leur gagne-pain! Alors croyez-le ou non, ils vous ont à l’œil depuis que vous vous êtes dressé sur vos deux jambes. Vous ne sauriez vous extraire de la Ruche “incognito” car vous faites partie d’un Tout Uniforme, compacte et cohérent, celui-ci s’organise autour d’un esprit unique, une supraconscience totalitaire et uniformisante qui dissout et fond les singularités de chacun en un prototype humain de série. Vous extirper de cette gangue est immédiatement perçu comme un danger pour l’édifice: votre liberté menace l’autorité indétrônable, sourde et infatigable qui sous-tend et gère en continu toute cette structure (aussi appelée “matrice”). Faites-en l’expérience, vous verrez alors de quoi je parle. Je vous conseille à ce propos THX 1138, un film remarquable réalisé par Georges Lucas qui illustre parfaitement mes dires.
Cette supraconscience dispose de toute une artillerie de stratégies et d’agents qui ont fait leurs preuves pour canaliser les individus rebelles. La peur est une arme redoutable, elle est l’arme absolue, l’arme ultime. Cette émotion virale, parasite et paralysante, nous est inoculée en permanence. Mais je ne développerai pas le sujet ici car je l’ai déjà traité dans un article précédent: La peur: ses dangers, ses vertus. Outre cette “maladie” créée de tout pièce, voici la technique fétiche utilisée par l’esprit de la Ruche pour nous maintenir dans son système carcéral: l’exploitation de nos besoins, de nos frustrations et fantasmes personnels. Et cette technique remporte un franc succès à l’heure actuelle, dans nos sociétés consuméristes ultra libérales. Prenons un exemple, admettons que vous soyez vous-même à la recherche de solutions pour vous extirper de la Ruche. À la lecture de cet article, votre foi en une libération possible redouble. Vous décidez que vous allez tout mettre en oeuvre pour vous libérer et recouvrer votre identité originelle. Malheureusement pour vous le Réseau nous connait par cœur. En effet, il a accès à toutes nos données énergétiques (émotions, pensées, pulsions, besoins, désirs, énergies personnelles…), facilement visibles depuis sa dimension. Il ne lui reste plus alors qu’à envoyer ses directives directement à notre antenne réceptrice: notre cerveau qui s’exécute et « télécharge » les diverses pensées et raisonnements tout en les répertoriant méthodiquement. Ainsi de pseudo solutions prêtes à l’emploi nous parviennent spontanément et nous crions « Au génie ! ». Grâce à cette ruse, ce tour de passe-passe effectué à votre insu, demain matin vous vous réveillerez en pensant que vous savez exactement quoi faire pour sortir de la matrice et recouvrir votre intégrité. La liste des astuces téléchargeables est longue et variée. Contrairement aux “vraies solutions” qui paraissent toujours ingrates de prime abord, les recettes prêtes à l’emploi bidons sont toujours enthousiasmantes! L’enthousiasme est un signe que vous faites fausse route. Il vous faut au contraire rencontrer la peur et forcer les limites qu’elle vous impose.
La culpabilité également est une technique qui fait des merveilles. Surtout chez les personnes qui ont des responsabilités, et les parents sont les plus touchés. Si vous avez des enfants, l’esprit de la Ruche vous “travaillera” particulièrement dans ce sens. Il vous fera croire que la lucidité, la liberté, l’accomplissement de votre destinée sacrée sont incompatibles avec votre rôle de père ou de mère, que vous compromettez l’avenir de votre progéniture, que vous êtes irresponsable etc. Par moments, vous pourrez même vous convaincre que le problème ne vous touche finalement pas réellement, qu’il ne vous concerne pas, qu’il s’agit d’angoisses passagères, de questionnements futiles et qu’il ne faut surtout pas céder à la panique : ne soyons pas paranos que diable, soyons positifs!
En résumé: médiums malgré nous, nous sommes “drivés” et manipulés par toutes les données qui nous sont inoculées. Nous entrons alors en ébullition, nous nous engageons sur des chemins que la Ruche a tracés pour nous, nous nous perdons dans un dédale de réactions artificielles et conditionnées, une spirale sans fin de pensées-émotions-actions stériles et vides de sens. Encore une fois, nous sommes pris au piège et notre désir d’émancipation est avorté.
Tout espoir est donc vain me direz-vous?
Ne désespérez pas complètement, suivez-moi encore un peu.
Revenons un peu en arrière pour tenter de comprendre ce que nous avons loupé, nous qui nous jurions enfants de ne jamais nous laisser avoir par le système pour ne pas subir le même sort que nos parents.
La “crise d’adolescence”, période de révolte intense, est le dernier rempart face aux harcèlements occultes auxquels l’individu fait face depuis sa prime enfance. L’enjeu est énorme. Insurgé, il se bat pour se distinguer de ses parents. En réalité, il se dresse contre les programmes installés chez ces derniers et contre les divers assauts de la Ruche. Secrètement humilié par les promesses non tenues du monde adulte (“un jour tu verras, on changera de vie et tout ira mieux”), résigné et frustré, il juge la société et ses parents tout en se laissant séduire par d’illusoires perspectives de liberté et de justice.
Face à un monde perverti l’adolescent se soulève, sans secours aucun puisque ses parents se sont convertis depuis bien longtemps au pouvoir uniformisant, pour se laisser finalement happer par un tourbillon de devoirs et de responsabilités d’une puissance colossale (diplômes, enfants, loyer, famille, statut professionnel…). L’éducation nationale, les mœurs et autres rites sociaux, le matraquage médiatique et cinématographique ont tôt fait de détruire en lui tout espoir de singularité. Sur le plan occulte, les liens sociaux (contrats d’emploi, relations toxiques, adhésion à des groupes de pensée, consommation d’alcool et de stupéfiants…) correspondent à des pactes plus ou moins conscients passés avec les forces du Réseau occulte. Ces dernières font pression chaque jour pour pousser notre adolescent à abandonner la bataille du Soi. C’est un véritable rouleau compresseur auquel personne n’échappe. Les besoins quotidiens, la culpabilité, la peur, la désinformation et le doute déversés en lui par la matrice sociale ne lui laissent qu’une infime marge de manœuvre.
Bientôt l’adolescent abdique et finalement rentre dans les rangs, vaincu, humilié, moralement affaibli. En acceptant ainsi des liens compromettants, alors en pleine mutation énergétique, il va inconsciemment saboter son destin sacré en le remettant au plus offrant. Lorsqu’il aura totalement cédé, il se laissera rattraper par ses propres programmations qui s’activeront furieusement et feront de lui un parfait prolongement de ses parents. Adieu donc les rêves d’enfants, les belles promesses, les utopies, toutes ces merveilles sont emportées par les mêmes pièges tendus à l’humanité depuis l’aube des temps (1). La souplesse et la vivacité d’esprit de la jeunesse déclinent alors progressivement, le corps et l’esprit se rigidifient. Bientôt une personnalité autoritaire et psychorigide prend place, un individu discipliné et… disciplinaire.
C’est de cette façon que son épanouissement identitaire est avorté. Adieu l’identité véritable et bonjour “la personnalité de masse”, conformiste, consensuelle, docile, anonyme et normalisée. Les plus récalcitrants jouent les prolongations et finalement rendent les armes sur le tard, dévastés par la solitude, le désarroi, l’incompréhension, l’échec professionnel et les difficultés matérielles.
Des millions d’individus sont ainsi dépossédés de leur essence, de leur identité propre et littéralement “remplacés” par leur double, une pâle copie d’eux-mêmes. Ils rallient malgré eux l’armée des ombres sans âme. Ainsi, nous assistons quotidiennement à l’holocauste du genre humain. En effet, les gens “meurent” autour de nous, ils disparaissent sans pour autant cesser de vivre. Ils sont littéralement remplacés par la volonté globale unificatrice que les spécialistes nomment l’“instinct grégaire”. Voilà donc des millions de gens qui s’activent pour le salut de la nation, œuvrent chaque jour pour la victoire de leur statut social, affectif et professionnel sans réellement prendre le temps d’observer la machine infernale qui les a engloutis, sans goûter aux instants essentiels et sacrés auxquels la Vie les convie à tout moment.
Leur essence a tout bonnement été « moissonnée » !
*
Nous touchons ici au nerf de la guerre : l’objectif même de la Ruche.
Je me souviens d’une publicité qui a retenue mon attention il y a quelques années dans les rues de Paris. Il s’agissait d’une campagne pour une société de travail temporaire, l’affiche disait : “Donnez-nous plus que votre temps: donnez-nous votre énergie!” Iori, à mes côtés, était stupéfaite. En silence, nous nous étions regardés: voilà un slogan parfaitement clair! Un slogan sans équivoque: le monde du travail n’en veut pas seulement à notre temps ou à nos compétences… Bien plus que cela : il convoite notre énergie! Vorace, il veut nous vider de notre sève jusqu’à la dernière goutte. Qui ne s’est jamais plaint qu’il avait le sentiment de se faire “presser comme un citron” par son entreprise?… Que ce qui lui était demandé allait bien au-delà de ce qu’il pouvait donner et supporter ?… Cela paraît aller de soi car, que ne donnerions-nous pour obtenir de quoi payer notre loyer et tout ce qui semble essentiel à notre confort quotidien et à celui de nos enfants ? Chaque jour nous nous battons contre l’épuisement et la pression pour de l’argent. C’est normal, c’est la vie, tentons-nous de philosopher. Mais ce type de sentence n’explique rien en vérité. La prolifération des “burn out” devrait pourtant nous alarmer. Alors quelles sont les origines et les rouages d’un tel mécanisme, si banalisé soit-il?
Cette force globale uniformisante qui sévit à la surface de cette planète est la véritable détentrice du pouvoir absolu. Elle vit au-delà de nos capacités psychiques et sensorielles, au-delà de nos employeurs, de nos dirigeants politiques même. Elle nous est inaccessible, nous ne pouvons nous la représenter. Pourtant bon nombre d’entre nous la perçoivent de temps à autres à travers de brefs et percutants ressentis: en allant au travail, en observant les passants dans la rue, en prenant le métro… Cette puissance utilise le genre humain pour s’abreuver de son énergie, pour croître et survivre. Pour cela, elle a besoin d’asseoir sur l’humanité sa propre volonté, une volonté absolue.
Alors pourquoi, malgré toute notre volonté, ne parvenons-nous pas à nous libérer de ces chaînes invisibles? Pourquoi demeurons-nous esclaves de mécanismes comportementaux conditionnés? Pourquoi allons-nous jusqu’à nous battre pour ce système opprimant?
Je vous propose d’aborder à présent le fond du problème: notre nature occulte.
Au fond de chacun d’entre nous résident deux forces primordiales, deux entités énergétiques sacrées: un Serpent noir et un Serpent bienveillant (énergie guérisseuse). Appelé Caducée en Europe dès l’Antiquité, Kundalini en Orient, il s’agit d’un principe énergétique inhérent à chaque être humain, formidable courant à double sens qui peut tantôt se révéler destructeur, tantôt un formidable allié thérapeutique. Tel est le sens de la symbolique secrète du dieu Shiva, à la fois destructeur et créateur de l’univers, accompagné du cobra sacré. Nous retrouvons les mêmes codes sur la représentation de Baphomet (ci-dessous). Malheureusement pour nous, la civilisation occidentale a depuis ses origines basé ses principes éducatifs et spirituels sur l’activation du Serpent noir. Celui-ci est traditionnellement stimulé par l’action obstinée et aveugle des parents combinée à celle de la société et de ses dirigeants, afin de faire de nous des êtres combatifs, compétitifs mais aussi assistés, dépendants et frustrés. Le pouvoir du Serpent noir est tel qu’il stimule en l’humain les plus sombres valeurs et pulsions: autorité, avidité, narcissisme, agressivité, hyperactivité, égoïsme, fourberie et perversité. Notre personnalité singulière (d’origine) est ainsi canalisée et muselée, ce qui équivaut à nous en priver définitivement. Cette privation engendre systématiquement une dégradation, une rigidification de l’esprit et du corps physique. Vous qui lisez cet article, vous êtes actuellement stimulé par ces deux forces primordiales: la première guide votre soif de vérité, la seconde pervertit votre élan de sa curiosité frénétique. En effet le Serpent noir attise sans cesse votre appétit pour le sensationnel, il cumule les scoops et autres révélations, il vous maintient en surface, vous empêche d’approfondir et de mettre en pratique vos prises de conscience. Ainsi, vous sautez indéfiniment d’article en article à la recherche du Graal. Il s’en suit un sentiment permanent de dépendance, d’insatisfaction et de frustration. Autrement dit, le Serpent noir stérilise votre démarche, l’équilibre global du système en dépend.
Pendant notre sommeil, l’énergie obscure du Serpent noir envahit notre corps et notre esprit. Son fluide puissant se déverse dans nos veines, instillant discrètement ses intentions. Lorsque nous nous réveillons, nos objectifs et humeurs du jour ont été reparamétrés. Il nous prive ainsi de notre véritable libre-arbitre, nous réduisant à l’état d’automates “suractivés” et dociles. Seuls comptent pour nous alors l’action, le rendement, les satisfactions immédiates, les “chiffres”… Dépossédé de lucidité et de pouvoir personnel, nous nous exécutons: nous donnons notre énergie à la communauté, à l’esprit de la Ruche. C’est ainsi que nous répétons inlassablement chaque jour de notre vie les mêmes gestes et mêmes rituels. Notre mental appelle cela le devoir, le dynamisme, la performance, la discipline, les responsabilités ou encore l’efficacité. Tels des fantassins lancés à l’assaut du monde économique, nous sommes psychiquement et physiologiquement dopés par cette puissance que nous confondons naïvement avec l’énergie de vie.
Le regard figé par les pulsions ambitieuses du Serpent Noir, nos yeux intérieurs se ferment à jamais. Nous devenons des chasseurs de chimères. Les chimères étaient dans la mythologie grecque des monstres qui détruisaient les Hommes. Aujourd’hui encore, ces mirages malfaisants mènent les aveugles que nous sommes en terre obscure. C’est le règne de l’enchantement et de l’illusionnisme absolus, des appétits inassouvis et du meurtre. En effet, le premier homicide de l’Homme aura été l’avortement de son Moi intérieur, le sacrifice de sa véritable personnalité, de son individualité sacrée et autonome. Merci au Réseau occulte et à ses agents!
Revenons aux origines de ce drame :
L’Ordre du serpent noir, autrement dit le Réseau occulte, tire son omnipotence du savoir ésotérique primitif qui le caractérise. Formé il y a plus de 40 000 ans par de puissantes personnalités de la civilisation originelle (hauts dignitaires, sorciers et scientifiques), celui-ci a vu le jour à l’aube de l’histoire humaine (2). Ces hauts dignitaires, alliés aux forces noires (entités occultes malfaisantes), souhaitaient plier l’espèce humaine et la réduire en esclavage. Autrement dit, l’Ordre fut créé entre autres pour pervertir le cœur humain, le détourner de sa nature divine et de sa vérité intérieure. L’espèce humaine perdit le contact avec le Divin et sombra dans une vie d’asservissement dégradante, caractérisée par l’illusion et la tromperie. La création des religions et des systèmes monétaires (3) aida grandement les projets de l’Ordre du Serpent Noir en insufflant le dévouement, la culpabilité, le masochisme et le châtiment. Ainsi les codes sociaux achevèrent l’œuvre initiale, divisant les Hommes et les détournant des messages issus de la dimension supérieure.
Aussi impensable que cela puisse paraître, aujourd’hui encore, l’Ordre règne en maître absolu sur nos milliards de destinées humaines. Sa science appliquée de l’ésotérisme (contrôle de la psyché et du corps) est inconcevable et sans commune mesure avec nos maigres connaissances tributaires des quatre dimensions. Il se déguise tel le loup dans le conte de Grimm et manie à la perfection le monde des apparences si séduisant à nos yeux. Cette confrérie se dissimule loin derrière les institutions, les structures sociales, les groupes influents, le matraquage médiatique ; il dresse un mur de tromperies auquel nous nous heurtons systématiquement. Son art du mensonge, de la manipulation, du détournement de la réalité (lois, religions, morale, politique, culture, néo-spiritualité…), lui confère une toute puissance qui lui permet de régner aisément sur les multitudes humaines. Les élites complices et zélées sont totalement à sa solde et transmettent ses directives avec dévouement. Selon leur degré d’initiation, certains d’entre eux se lient aux créatures obscures supérieures, auxquelles l’Ordre voue un culte, ce qui leur confère force et pouvoirs surnaturels… et accessoirement de très hauts postes et hautes fonctions.
Chaque jour depuis des millénaires, nous assistons impassibles à un culte primitif silencieux et aveugle, une pratique ancestrale sans commencement ni fin. Quotidiennement, l’Homme inconscient se traîne bon gré mal gré vers le centre de l’édifice social pour rendre hommage à celui que l’Ordre vénère: l’Être primordial, l’Architecte, le Censeur, le Créateur de l’ici-bas. Il est l’alpha et l’oméga terrestre, l’être et l’avoir, le gouffre qui inspire les esprits en quête de sens. Il est l’aurore et le crépuscule, la muse du créateur, l’Orion de nos désirs inassouvis, l’astre du puissant, le guide des maîtres de ce monde. Il est l’horizon vers lequel nos regards en quête d’espoir se tournent. Depuis l’invisible, il soutient le visible. L’Ordre du Serpent Noir le vénère chaque jour en tous lieux, maîtrisant avec ardeur l’esprit humain et les mille et un artifices que celui-ci adopte avec un enthousiasme naïf.
Ainsi dépossédé de son essence, l’homme actif, l’Homme social, s’agenouille et inconsciemment lui voue un culte à travers ses devoirs quotidiens. En son crépuscule infini, aveugles, perdus et désorientés, nous courons après la seule étincelle qui scintille au loin : est-ce un ange ? Dieu ? La Lumière ? Le Messie ? Un guide ? Une promesse ? L’amour ? … ce ne sont que des illusions. De piètres illusions.
En réalité nous courons après les injonctions du Serpent Noir.
L’Ordre a plié les peuples, les nations. Les civilisations n’ont de cesse que de cristalliser sa folie, sa mégalomanie, sa beauté, sa gloire, sa puissance. Il nous inspire, il donne un sens à nos vies. Chaque livre parle de sa Lumière et chaque meurtre est fait en son nom. L’Ordre n’est pas une assemblée, c’est un magnétisme absolu. Insatisfaits mais dévoués, nous obéissons à ses exigences et chaque jour est fait à son image. Nos désirs sont ses ordres, nos soupirs ses impatiences. Son règne n’aura pas de fin puisqu’il a fondé notre Histoire. Il ne s’éteindra qu’à la dernière étoile.
Il a créé de toutes pièces les empires comme toutes les philosophies, toutes les religions, tous les systèmes sociaux. Nos maîtres implorent sa puissance et son génie. L’Homme n’est que paille qu’il embrase à volonté. Nous crions, nous levons les bras au ciel et implorons sa clémence, mais ce n’est que pour mieux le servir.
Il est l’ordre originel. Il inspire la convoitise et la crainte des grands de ce monde qui psalmodient chaque matin son nom à l’ombre des regards. Il est l’occulte puissance originelle qui nous a volé notre sève, notre grandeur éternelle… Il nous a coupé les ailes. Nous voilà tous à son service comme Iori le fut un jour chez Altran.
Aujourd’hui, rencontrer son essence divine implique bien des sacrifices et des efforts. Il est important de se ressaisir et de reprendre le contrôle du destin qui nous a été dérobé. Ne croyez surtout pas ceux qui vous disent que la tâche est aisée. La vérité nous contraint à l’effort et au désagrément de l’inconfort. Les méthodes pour y parvenir se rencontrent hors des sentiers battus: moins elles seront conventionnelles plus elles seront efficaces. Attention également aux promesses alléchantes mais vaines de la mouvance New-Age (4). Ses concepts ne sont qu’astuces censées transformer notre vie. Cet effet de mode n’a en effet rien avoir avec la véritable spiritualité. Son abondante littérature, ses formations et autres workshops flattent l’égo et renforcent la mythomanie (croire que l’on est libre et éveillé). La néo-spiritualité n’existe que pour mieux vous soumettre au système de la Ruche, pour mieux vous y adapter. Trompés, vous perdez votre temps, votre motivation et vous laissez emporter bien loin de vous-même et de vos objectifs premiers.
Pour vous soustraire un temps soit peu à l’emprise du Serpent noir exercez-vous à la passivité-active : ne faites plus rien ! Observez alors toutes les injonctions, les ordres de toute sorte, les critiques et autres remarques dévalorisantes s’abattrent sur vous. Demeurez impassibles, totalement indifférents. Remarquez vos membres tressaillir, votre cœur s’accélérer, la panique vous envahir… Traversez cette épreuve paisiblement, tenez bon 30 minutes. Cet état de crise sera immanquablement suivi d’un état de lucidité apaisante. Faites l’expérience de la passivité-active : le temps de cette expérience, libérez-vous de toute responsabilité, de toute obligation, de toute contrainte, de tout concept néo-spirituel si réconfortant soit-il, le temps d’un instant… soyez juste impassible et inflexible… à tout ! Ainsi vous prendrez du recul et observerez le vaste tissu d’informations illusoires et mensongères qui gouverne votre vie.
*
Le Serpent noir est le seul et l’unique gardien du Temple, le véritable maître des élites internationales. Il est partout, en tous lieux, en chacun d’entre nous. Son esprit se respire comme l’air qui nous est vital. Ses oreilles sont partout: il nous jauge, nous infiltre, nous manipule comme des poupées de chiffon. Tels un système d’exploitation créé par un webmaster à la fois génial et fou, il génère en permanence une infinie multitude de programmes qui gèrent et cloisonnent nos existences. Nous sommes tels qu’il nous a imaginé: une armée de pixels au service de son génie. Étant à son image, nous lui sommes dévoués corps et âme. Pour vous affranchir de cette force suprême il n’existe hélas pas de mode d’emploi préétabli et de recette unique. Mais ne choisissez pas la facilité, ne cherchez pas de réponses dans les premières pages de Google et n’espérez pas de miracles. Il est ici question d’un engagement personnel, d’un engagement spirituel, mais aussi d’un engagement politique: vous vous rebellez contre le rôle que le système vous a assigné et les “valeurs” auxquelles on vous a contraint. Cherchez et débusquez l’esprit du Serpent noir derrière les apparences et vous démasquerez l’esprit unique qui contrôle depuis les coulisses tous les adeptes de l’empire global. Un beau jour peut-être saisirez-vous sa présence électrique douteuse. Vous comprendrez alors qu’il y a là matière à travailler et vous réaliserez qu’il faut faire vite. Le but étant, tout au bout du chemin, de revenir au Soi, au GRAND SOI.
Ganji.
- J’ai développé le sujet dans mon livre Les Fils de l’Aurore – www.ganjianankea-therapy.com/livres
- À lire également (en Anglais): https://www.theunexplainedmysteries.com/brotherhood-of-snake.html
- Associé au dieu/démon Mammon, créateur de l’argent , des systèmes monétaires et père de tous les vices associés
- J’y ai consacré un article: Le Nouvel Ordre Mondial Spirituel
J’ai consulté Ganji Anankea il y a 3 ans. On nageait en plein délire. Et le monsieur est agressif quand on ne partage pas ses opinions.
Bonjour,
Au cas où cela vous intéresserait, voici la video de la conférence que j’ai donnée récemment :
https://www.youtube.com/watch?v=kBCDU_PnavQ