L’histoire du maître zen et du scorpion, à méditer

Un Maître Zen vit un scorpion se noyer et décida de le tirer de l’eau.

Lorsqu’il le fit, le scorpion le piqua. Par l’effet de la douleur, le maître lâcha l’animal qui de nouveau tomba à l’eau en train de se noyer.

Le maître tenta de le tirer nouvellement et l’animal le piqua encore.

Un jeune disciple qui était en train d’observer se rapprocha du Maître et lui dit :

« Excusez-moi Maître, mais vous êtes têtu! Ne comprenez vous pas qu’à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l’eau il va vous piquer ? »

Le maître zen répondit: « La nature du scorpion est de piquer et cela ne va pas changer la mienne qui est d’aider. »

Alors, à l’aide d’une feuille, le maître tira le scorpion de l’eau et sauva sa vie, puis s’adressant à son jeune disciple, il continua:

» Ne change pas ta nature si quelqu’un te fait mal, prends juste des précautions. Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent. Lorsque la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire.

Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.

Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi… Et ce que les autres pensent de toi… c’est leur problème ! »

Ce texte souligne l’importance de donner la priorité à sa conscience plutôt qu’à sa réputation. La conscience fait référence à notre intériorité, à notre sens de la moralité, à nos valeurs et à notre intégrité personnelle. D’un autre côté, la réputation est la perception que les autres ont de nous, basée sur leurs opinions, leurs jugements et leurs interprétations.

La phrase « Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation » nous rappelle que ce qui compte avant tout, c’est d’être en accord avec nos propres valeurs et d’agir de manière alignée avec nos convictions profondes. La conscience est notre boussole interne, qui nous guide dans nos choix et actions, en fonction de ce que nous jugeons juste et bon.

En revanche, la réputation dépend des opinions et des jugements des autres. Elle est influencée par des facteurs tels que l’image publique, les interactions sociales, les rumeurs et les perceptions externes. La réputation est souvent volatile, sujette à l’interprétation subjective des autres, et peut être influencée par des malentendus, des préjugés ou des intérêts personnels.

Le texte souligne que se préoccuper davantage de sa conscience que de sa réputation est une façon de se concentrer sur ce qui est authentique et essentiel. Il nous encourage à rester fidèles à nos valeurs et à agir en accord avec notre intégrité, indépendamment de ce que les autres peuvent penser ou dire de nous.

« Et ce que les autres pensent de toi… c’est leur problème ! », met en évidence le fait que nous n’avons pas le contrôle sur les opinions et les jugements des autres. Chacun a sa propre perspective, ses propres filtres et ses propres préférences. Nous ne pouvons pas plaire à tout le monde, et essayer de le faire serait épuisant et futile.

Se préoccuper excessivement de notre réputation, en essayant de paraître parfait ou en cherchant constamment l’approbation des autres, peut nous éloigner de notre authenticité et de notre véritable bonheur. Cela peut nous conduire à nous conformer aux attentes externes au détriment de notre propre bien-être et de notre épanouissement personnel.

Ce qui importe vraiment, c’est donc de vivre en accord avec notre conscience, de nous comporter de manière éthique et d’agir selon nos valeurs les plus profondes. C’est en cultivant une bonne conscience et en étant en paix avec nos choix que nous pouvons construire une vie authentique, épanouissante et significative, indépendamment de ce que les autres pensent ou disent de nous.