Il y a des êtres qui vous comblent.
Non pas de leur présence,
Mais de leur simple existence.
Il y a des gens qui dorment avec vous, sans jamais toucher vos draps.
Juste par leur pensées qui vous accompagne.
Il y a des hommes merveilleux.
Des femmes enchanteresses.
Des êtres absolus.
Il existe des personnes dont la facilité de vous pénétrer est de l’ordre de la magie.
Ils tapent vos rêves comme on composerait une mélodie au piano.
Ils écrivent des mots sortis tout droit d’un autre monde.
Comme si le monde des vivants n’avaient pas accès à ces mots magnifiés.
Ils parfument vos larmes de sens et de pardon.
Ils habitent vos étages, vos greniers, vos caves et vos combles, et les éclairent à la lueur de leur cœur.
Il voyagent sous votre peau en faisant des frissons et des sursauts.
Ils bercent vos envies comme des matins qui se réveillent doucement.
Il existe des gens qui prosent avec la vie.
Qui dessinent des mots sur les esprits.
Qui apaisent tout mal.
De ceux qui guérissent, ressentent et caressent.
De ceux qui nous bouleversent l’équilibre fragile.
Parce qu’ils sont libres.
Parce qu’ils aiment sans attendre.
Parce qu’ils sont rares.
Magiques ou terrifiants.
Comme des labyrinthes où l’on se perd irrémédiablement.
Où on ne cherche pas la sortie.
Où les certitudes volent toujours en éclat.
Où l’abysse répare nos côtés abîmés.
Ces êtres dépourvus d’attentes qui offrent leur absence comme une tombe qu’on fleurit de nos chagrins imaginaires.
Ils sont beaux.
Vivants et morts.
Ils sont éternels.
Sous forme d’amis, d’amour ou d’âme sœur.
Appelez les comme vous voulez.
Ils tapissent nos vies de baumes et de miel.
Je le sais.
Je l’ai vécu.
Cyrielle Soares
Les temps ne sont plus ni à la philosophie, ni à la poésie, celui qui ne comprend pas cela, j’espère qu’il n’est pas un pervers, sinon je prie pour lui.