J’apprendrai à mes enfants à être eux-même.
Je leur rappellerai de sourire même quand ce n’est pas facile.
Que l’amour n’est pas comme on le raconte dans les contes de fées, mais je les encouragerai à le connaître, à le vivre.
Je leur dirai que le temps n’efface rien, mais qu’il aide à aller mieux, à se retrouver.
Je leur apprendrai à s’aimer eux-même, puis les autres.
Je leur apprendrai à sécher les larmes après chaque pleurs.
Je leur apprendrai que ce ne sont pas toujours les autres qui déçoivent, que parfois eux aussi le feront.
Je vais les laisser vivre de cœur et d’ émotions.
Je leur dirai que souvent, le bien ne reçoit pas aussi le bien en retour. Mais je leur dirai de ne pas s’arrêter de le donner.
Je leur apprendrai à marcher pieds nus sur l’herbe mouillée, à se sentir libre et maître de son chemin et de ses choix.
Je leur apprendrai à entrer en silence dans la vie des autres.
À aller de l’avant même si le monde est contre eux.
Je leur apprendrai que ce n’est pas toujours ce qu’il paraît, mais que tout doit être vécu avant de juger, afin de reconnaitre le bien et le mal. Il y a des choses que l’on souhaite vivre, et d’autres qui se limitent à la connaissance.
Je leur apprendrait à croire que s’ils veulent vraiment quelque chose, c’est plus facile de le réaliser.
Je leur enseignerai à ne pas abandonner, à se serrer dans ses bras et à se mettre en sécurité car, hélas, ils seront souvent seul à le faire.
Je dirai enfin que les cicatrices ont une histoire et qu’en tout cas elles seront une victoire ..
AI
Quand j’étais enfant, chez mes parents nourriciers, il ne fallait jamais les contredire même si l’on avait raison. si c’était blanc et qu’ils voulaient que ce soit noir, il fallait aussi voir noir si non c’était la correction. Jamais non plus lever les yeux ou les fixer du regard, ils voyaient cela comme un manque de respect. De même quand on allait chez des gens, rester assis et ne pas bouger, ne pas accepter rien Tu veux un bonbon mon petit, non merci Madame, qu’il est bien élevé ce petit !
Oui mais à quelle prix ?
seriez-vous prêt à accepter le mensonge pour défendre votre vertu et abandonner votre fierté ? A ne subir que des affronts et réflexions désobligeantes à longueur d’année.
Non ? Pourtant c’était la vie d’un gosse de l’assistance qui n’a jamais eu de tendresse dans son coeur d’enfant. Je vous rassure j’en suis pas mort et me suis toujours dit qu’il y avait pire. C’était le chemin d’un gosse de l’assistance publique qui n’en a jamais voulu de cette vie. – DESCREA
Qui n’en a jamais voulu de cette vie? Où qui n’en a jamais voulu à cette vie?