Le bonheur, c’est la pluie là où il ne pleut pas… Le bonheur, c’est le soleil là où il ne brille pas… Le bonheur, c’est le bien qui te comblera quand tu l’auras, c’est l’être qui attisera ton coeur quand il sera près de toi…
Le bonheur, c’est l’enfant aussi qu’il te donnera… Le bonheur, c’est la vie quoi…
DESCREA
Le bonheur est ce que nous visons tous pour nos enfants.
“Tout est là, juste là”.
Je ne résiste pas à l’envie de le partager avec vous car il est très inspirant et incite à mettre cette idée du bonheur suprême en perspective.
Car ce qui compte, c’est le chemin, pas l’objectif à atteindre.
Un grand Bonheur n’existe pas.
Le bonheur consiste plutôt en la capacité à reconnaître et ressentir tous ces petits moments de joie, d’émerveillement, de découverte, de partage qui font la vie de tous les jours.
La vie est aussi semée d’embûches et de moments plus difficiles à vivre.
Mais “plus la récolte des petits bonheurs sera importante, plus les événements douloureux seront adoucis.” …
AI
À chaque âge de l’homme correspond une certaine philosophie.
L’enfant paraît réaliste ; car il est aussi convaincu de l’existence des pommes et des poires que de la sienne.
Il est naturel que le jeune homme, tourmenté par ses passions se replie sur lui-même. Il devient idéaliste.
Quant à l’homme fait, au contraire, tout concourt à le rendre sceptique. Il fait bien de douter si les moyens qu’il a choisis pour arriver à son but sont justes.
Avant et pendant l’action il doit contenir son intelligence, pour ne pas avoir à se repentir plus tard d’avoir fait un mauvais choix.
Le vieillard incline toujours vers le mysticisme ; il voit que tant de choses dépendent du hasard, que la folie réussit et que la raison échoue ; que le bonheur et le malheur se font équilibre dans le monde.
La vieillesse la plus avancée se repose dans celui qui a été, qui est et qui sera toujours.
Johann Wolfgang von Goethe
Quand je regarde ma vie et sa couleur secrète, j’ai en moi comme un tremblement de larmes. Comme ce ciel. Il est à la fois pluie et soleil, midi et minuit.
Je pense à ces lèvres que j’ai baisées, à l’enfant pauvre que j’ai été, à la folie de vie et d’ambition qui m’emporte à certains moments Je suis tout cela à la fois.
Je suis sûr qu’il est des moments où vous ne me reconnaîtriez pas. Extrême dans le malheur, démesuré dans le bonheur, je ne sais pas dire.
Albert Camus La Mort Heureuse (1938, publié en 1971)