Voilà maintenant vingt-cinq ans que je travaille activement à découvrir et à enseigner tous les liens entre les problèmes physiques et ce qui se passe chez les gens au-delà du physique, c’est-à-dire aux plans émotionnel et mental. Ce sujet est passionnant et je ne me lasse pas de découvrir à quel point la création humaine est intelligente.
Plus je fais des recherches dans ce domaine, plus je me rends compte que nous sommes très petits face à cette grande intelligence divine. Plus je découvre de nouveaux indices, plus je m’aperçois que nous ne faisons qu’effleurer toutes les possibilités de l’être humain.
De la révolte à l’acceptation
J’ai eu le bonheur et le grand privilège d’être témoin de milliers de « miracles » durant toutes ces années. Par exemple, une jeune femme ayant un sein le double de sa grosseur normale se voit dire par son médecin qu’elle a une tumeur qu’il faudra enlever.
Elle lui demande alors trois mois de réflexion pour faire une recherche intérieure, car elle sait que son sein est en train de lui envoyer un message au sujet d’une façon de penser, d’agir et d’être qui n’est pas bénéfique pour elle. Quand elle a découvert son message et fait un travail d’acceptation d’elle-même, elle retourna voir le médecin qui, suite à un nouvel examen, ne trouva plus rien.
Ce que nous appelons maladie est, en fait, le corps qui met tout en œuvre pour retrouver son état naturel de santé et de bien-être. En effet, comme tout est synchronisé dans notre monde, dès qu’une partie du corps fait mal, cela indique qu’il y a un blocage d’énergie à cet endroit. Alors, plutôt que d’en vouloir à notre corps de vivre un malaise quelconque, il serait beaucoup plus sage de le remercier en acceptant le fait qu’il est en train de nous aider à découvrir quelque chose pour nous ramener à un état de bien-être.
Un blocage physique indique également un blocage émotionnel et mental. Pour découvrir le lien direct qui les unit, vous devez vous demander en quoi ce problème physique vous dérange, c’est-à-dire que vous empêche-t-il d’avoir, de faire et d’être dans le moment présent. La réponse à cette question vous indiquera en tous points ce que vous voulez véritablement dans votre vie, elle mettra aussi en lumière une façon de penser que vous entretenez et qui vous empêche d’arriver à ces désirs et besoins.
Aller au-delà de la première interprétation.
Prenons l’exemple d’une dame qui a toujours mal au dos. Quand elle se pose cette question, sa réponse est : « Ce mal de dos m’empêche de bien dormir ou de rester assise trop longtemps. Aussitôt que ça fait une heure que je suis assise, je dois me lever et bouger.
C’est la même chose la nuit, le mal me réveille à plusieurs reprises et, finalement, je me lève tôt le matin, car j’ai trop mal. Dès que je suis debout et active pendant plusieurs minutes, le mal s’en va. J’ai toujours pensé que mon corps me disait qu’il était mieux pour moi de ne pas dormir trop longtemps. » Il est très fréquent que les gens interprètent mal le message de leur corps et qu’ils passent à côté de messages importants.
En réalité, ce que cette personne découvre grâce à ce mal de dos, c’est que son besoin est de demeurer assise ou de dormir plus longtemps que ce qu’elle se permet dans le moment. Elle entretient une peur, une façon de penser (une croyance) assez forte pour la contrôler. Elle croit que c’est mal, que c’est être paresseuse que de s’arrêter trop longtemps, qu’elle doit toujours être active pour être une meilleure personne, pour être bien vue et plus aimée.
Son corps est donc en train de lui dire que cette façon de penser lui fait aussi mal dans son être que le mal qu’elle endure dans son corps physique.
Que voulez-vous véritablement?
La quête intérieure suggérée, suite à un malaise, poursuit trois objectifs :
Le premier est celui de découvrir ce que nous voulons véritablement.
Le second est de découvrir la peur qui nous habite et qui nous empêche d’aller vers nos désirs et besoins. Dans le cas de la dame citée plus haut, elle avait peur de ne pas être aimée, d’être jugée paresseuse ou peut-être même égoïste si elle se donnait le droit de se reposer davantage, négligeant peut-être ainsi d’autres personnes qui ont des attentes face à elle.
Le troisième objectif est de nous aider à nous accepter, à nous aimer davantage. Revenons à l’exemple de la dame qui a besoin de se reposer.
Elle ne s’accepte pas quand elle s’arrête, car il y a toujours cette petite voix qui lui dit :
« Que fais-tu assise ainsi alors qu’il te reste tant de travail à faire? » Si elle n’accepte pas le fait d’arrêter, elle n’accepte pas plus celui d’être toujours active.
Qu’elle soit active ou non, elle ne s’accepte pas. Voilà ce que son Dieu intérieur lui dit à travers son corps. « Donne-toi le droit d’être active, que ça soit par peur ou non, et donne-toi également le droit de te reposer si tu en as le goût ».
Vivre les deux côtés de la médaille
Pour être heureux et en harmonie, nous devons accepter le côté négatif et le côté positif de chacun des aspects qui nous habitent. Nous ne pouvons jamais arriver à être véritablement ce que nous voulons être tant et aussi longtemps que nous n’avons pas accepté d’être ce que nous ne voulons pas être. Cette dame doit donc accepter d’être paresseuse tout comme elle doit accepter d’être active. Aussi longtemps qu’un côté d’un aspect n’est pas accepté, l’autre côté ne l’est pas plus.
Sachez que cette dame n’est pas nécessairement paresseuse, mais selon sa définition, elle l’est. Ça ne sert à rien de lui dire ou qu’elle se dise « mais tu n’es pas paresseuse, tu mérites de te reposer avec tout le travail que tu fais… », car elle se sent tout de même paresseuse.
Elle doit donc se donner le droit de l’être et, un jour, elle ne verra plus ça comme de la paresse et lorsqu’elle sera active, elle le fera avec plaisir. Remercions donc cette Grande Intelligence qui nous habite et pensons à la remercier pour tout ce qu’elle fait pour nous aider!
Avec Amour, Lise Bourbeau