Dans la sagesse tibétaine, de nombreux enseignements nous aident à développer une compréhension plus profonde et une conscience accrue de la vie, nous guidant vers une existence plus prospère et plus heureuse. Aujourd’hui, nous apportons un message qui met en lumière notre tendance naturelle à crier lorsque nous sommes en colère. Ce texte incite à la réflexion sur nos comportements et offre des perspectives précieuses.
Selon la tradition tibétaine, un vieux sage aurait posé à ses disciples une question pertinente :
« Pourquoi les gens crient-ils lorsqu’ils sont en colère ? » Après un moment de réflexion, l’un des disciples répondit : « Ils crient parce qu’ils sont en colère, c’est pourquoi ils élèvent la voix. »
Le sage poursuivit alors : « Mais pourquoi crier quand l’autre personne est juste à côté de vous ? Ne pouvez-vous pas lui parler doucement ? Pourquoi criez-vous sur une personne lorsque vous êtes en colère ? »
Les disciples commencèrent à donner des réponses, mais aucune d’entre elles ne satisfaisait le sage. Cette anecdote souligne l’importance de remettre en question nos réactions instinctives et nos comportements habituels. Elle nous invite à examiner de plus près notre façon de gérer la colère et à prendre conscience des conséquences néfastes de nos cris.
Ensuite, le sage a expliqué :
Lorsque deux personnes sont en colère l’une contre l’autre, leurs cœurs se distancient, ils se séparent émotionnellement. Afin de réduire cette distance, ils crient pour se faire entendre. Plus leur colère est intense, plus ils doivent crier fort pour être entendus à travers cette grande distance.
Le sage a ensuite posé une question :
« Que se passe-t-il lorsque deux personnes s’aiment ? Elles ne crient pas, mais elles se parlent doucement. Pourquoi ? Parce que leurs cœurs sont très proches. La distance entre eux est minime. »
Le sage a poursuivi :
« Et que se passe-t-il lorsque ces personnes tombent encore plus amoureuses ? Elles ne parlent pas, elles chuchotent simplement et se rapprochent davantage dans leur amour. Finalement, elles n’ont même pas besoin de chuchoter, elles se regardent simplement et se comprennent parfaitement. C’est ainsi que deux personnes se rencontrent lorsqu’elles s’aiment vraiment. »
Pour conclure son explication, le sage a dit :
« Lorsque vous vous disputez, ne laissez pas votre cœur s’éloigner. Ne laissez pas sortir de votre bouche des mots qui les éloignent encore plus. Car si vous le faites, viendra un jour où la distance sera si grande que vous ne retrouverez pas votre chemin. »
Ce message puissant nous enseigne la valeur de préserver nos relations et de contrôler nos cris dans les moments de colère. Il nous invite à prendre conscience de l’importance de la communication douce et aimante, même lorsque nous sommes en désaccord. En gardant nos cœurs proches et en choisissant nos mots avec précaution, nous préserverons la proximité et la compréhension mutuelle.
N’hésitez pas à partager ce message avec les personnes spéciales dans votre vie !
Le sage cherchait à susciter une prise de conscience chez ses disciples.
Il soulignait que crier ne résout pas les problèmes et ne conduit pas à une communication saine. Au contraire, cela alimente la colère et crée un éloignement entre les individus. Le message sous-jacent est celui de la maîtrise de soi, de la compassion et de la recherche de solutions pacifiques.
Cette histoire met en évidence l’importance de la communication bienveillante, même lorsque nous sommes en proie à la colère.
Au lieu de céder à l’impulsion de crier, il est préférable d’adopter une approche calme et posée, favorisant ainsi un dialogue constructif. Cela permet de préserver les relations, de résoudre les conflits de manière plus efficace et de promouvoir un environnement empreint d’harmonie.
Cette leçon de sagesse nous encourage à prendre conscience de notre comportement face à la colère et à chercher des alternatives plus constructives. En cultivant la maîtrise de soi et en développant une communication pacifique, nous pouvons améliorer nos relations et favoriser notre propre épanouissement.