Je préfère donner mon cœur avant mon corps, mon âme avant mon sourire ! Je suis constitué de coutures invisibles tissées par le temps, renforcées par les pertes et illuminées par les joies. Je fais partie de ces individus pour lesquels les échecs ne restreignent pas leur capacité à rêver. Chaque fois que je tombe, je me relève plus résolu et plus fort, avec encore plus de projets qu’avant ma chute.
Je fais partie de ces âmes qui aiment sans contraintes et qui n’exigent rien en retour pour ouvrir leur cœur. J’accueille également les rêves qui ne sont pas les miens, et je m’efforce de les poursuivre jusqu’à ce qu’ils se concrétisent.
Je suis du genre à donner mon cœur avant mon corps, à livrer toute mon âme avant de partager un sourire.
Je donne généreusement des émotions positives, car ce sont elles qui me guident et me grandissent, m’éloignant de l’égoïsme de la seule quête de gains personnels. Je trouve la cohérence en me percevant parfois comme la créature la plus vulnérable, puis, avec des larmes aux yeux, je découvre où réside ma force et ma capacité à triompher.
Je suis de ceux qui renaissent après chaque crise, offrant réconfort dans l’étreinte chaleureuse de mes bras à ceux qui portent des blessures dans leur âme.
Ainsi, j’assemble des âmes sœurs qui trouvent leur force en imaginant qu’elles sont en chute libre, pour finalement réaliser qu’elles possèdent des ailes et peuvent s’envoler vers de nouveaux horizons.
Je suis constitué de cette mosaïque de nuances inédites qui ne se trouvent pas dans la palette Pantone bien garnie. Au sein de l’obscurité de mes incertitudes, je découvre une lueur phosphorescente dans un de mes yeux, et dans l’autre, la perle d’espoir qui me pousse vers le prochain défi.
Rapidement, je retrouve la détermination de quelqu’un avançant fermement vers ses rêves. Même si la peur m’accompagne, je ne renonce pas, ne cédant pas à la tentation de faire moins que ce dont je suis capable.
Je suis empreint de cette soif insatiable de progresser, même lorsque les chemins sont parsemés de panneaux « défendu ».
Je réévalue constamment ma trajectoire, naviguant habilement autour des gouffres comme un trapéziste agile. Je persévère, car je suis façonné par des chemins inexplorés, des possibilités infinies. Même lorsqu’il n’y a pas de route, je trouve dans la réinvention le don de découvrir des solutions.
Mon espoir est renforcé à chaque secousse obstinée qui ébranle mon être intérieur.
Je suis composé de fragments libres, de chutes, sans aucune couture apparente.
Le temps m’a aligné intérieurement et a conservé, dans ma poitrine, des histoires, des amours, des éclats de rire, une poignée de rêves chatoyants et une soif renouvelée d’apprendre à aimer.
Je suis tissé dans cette étoffe légère qui enveloppe de vrais individus, aimant sans condition et donnant sans considérer que le don soit un sacrifice. J’encourage les explorations à travers les labyrinthes intérieurs et j’accepte les vulnérabilités comme une part fondamentale de mon humanité.
Mon âme est fluide, hébergeant des oiseaux derrière mes paupières et gardant des rivières dans les replis de ma chemise. J’entretiens une foi inébranlable dans les éléments qui donnent un sens à ma vie et m’éveillent.