Avez-vous de la difficulté à prendre votre place ? À mettre vos limites ? À dire non ?
Avez-vous tendance à faire passer les besoins des autres avant les vôtres ?
Vous sentez-vous parfois investi d’une mission qui consiste à sauver les autres, à les aider parfois même au détriment de votre bien-être ou de votre santé ?
Vous mettez-vous rarement en colère, ou presque jamais, et avez-vous tendance à vouloir excuser l’autre rapidement pour ne pas ressentir votre colère ou votre souffrance ?
Peut-être même, parfois, quand vous n’avez pas la reconnaissance souhaitée ou que votre vie ne ressemble pas à ce que vous voulez, vous vous demandiez ce que vous faites ici ?
Si l’une ou l’autre de ces questions trouvent écho en vous, alors peut-être croyez-vous inconsciemment que vous devez « mériter » le droit d’exister…
C’est souvent le cas si vous étiez un enfant non-désiré par l’un de vos deux parents. Ou si vous avez été abandonné très jeune. Ou si le fait d’avoir une bouche de plus à nourrir rendait la situation financière précaire de vos parents encore plus difficile. Ou si vous deviez être parfait pour que vos parents vous voient, ou vous aiment. Ou si…
Peu importe la raison à l’origine de cette fausse croyance, elle s’est peut-être inscrite en vous très jeunes, à votre insu et s’est enfouie tellement profondément dans votre subconscient qu’aujourd’hui encore vous ne l’avez pas débusquée.
Souvent, nous fonctionnons par automatisme, réagissant toujours de la même façon aux situations déplaisantes que nous rencontrons sans comprendre que notre réaction est justement ce qui nous fait souffrir car elle nous indique qu’une blessure a grandement besoin d’être soignée.
Tant que nous ne débusquerons pas cette fausse croyance, nous resterons bloqués dans certaines zones d’apprentissages inconfortables.
Personne n’a à mériter son droit d’exister. Personne ne doit avoir à faire ses preuves pour démontrer son droit de vivre. Même si nous n’étions pas un enfant désiré par nos parents, la Vie nous désirait, elle, puisque nous sommes ici aujourd’hui.
Maintenant, il nous reste à apprendre à nous aimer vraiment, doucement, un pas à la fois. À cesser de vouloir nous justifier sur tout. À apprendre à être bienveillants pour nous-mêmes en respectant nos besoins et nos choix. À faire la paix avec notre passé. À accueillir cette Vie qui nous est offerte jour après jour et à lui donner un sens qui nous aidera à faire pousser nos racines afin que nous soyons fermement incarnés dans notre corps, sur cette terre.
Peut-être que certains d’entre nous n’ont pas eu les parents qu’ils auraient souhaités avoir. Mais ces parents ont fait ce qu’ils avaient à faire : nous DONNER Vie!
La vie nous est donnée! Nous avons tous le droit d’exister! Nous n’avons pas à travailler comme des insensés pour la mériter. Accueillons-la comme le plus grand cadeau que nous puissions recevoir et surtout, soyons-en reconnaissants.
auteur du texte : Diane Gagnon
Il peut être difficile de dire non, surtout si vous avez tendance à vouloir faire plaisir aux autres ou si vous avez peur de décevoir. Cependant, il est important de se rappeler que vous avez le droit de dire non et que cela ne fait pas de vous une mauvaise personne.
Voici quelques conseils pour dire non de manière respectueuse et assertive :
- Soyez clair et direct : utilisez des phrases comme « Je ne suis pas intéressé » ou « Je ne peux pas faire ça ».
- N’utilisez pas de justifications ou d’excuses : vous n’avez pas besoin de donner une raison pour dire non.
- Soyez ferme : ne changez pas d’avis ou ne fléchissez pas lorsque quelqu’un essaie de vous persuader.
- Offrez une alternative : si vous ne pouvez pas faire ce qui vous est demandé, proposez une autre solution.
- Soyez gentil : montrez de la gratitude et de la compréhension envers la personne qui vous a demandé quelque chose, même si vous dites non.
Il peut être utile de pratiquer à dire non de manière assertive dans des situations de la vie de tous les jours pour vous sentir plus à l’aise lorsque vous devez le faire dans des situations plus importantes.