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Lorsqu’on ne comprend pas que ce que nous ressentons en nous-même, l’extérieur ne fait qu’appuyer là où ça fait mal…
« Réincarnation et identification à la personne, à la matière »
Journal de Lydia
J’ai déjà remarqué combien je suis sensible aux énergies ambiantes et c’est d’ailleurs pour cette raison que je tenais tant à ma carapace qui m’évitait de me sentir agressée par les mouvements de masse et les égrégores correspondants.
C’est clair que lorsqu’on ne comprend pas que ce que nous ressentons est en nous-même, que l’extérieur ne fait qu’appuyer là où ça fait mal, on aura le réflexe de survie de vouloir se protéger coûte que coûte des énergies des autres.
Puis en sachant que l’autre éveille ce qui en moi a besoin d’être entendu, le besoin de protection se dissout peu à peu, sans forcer, sans avoir besoin de recourir à de nouvelles stratégies de survie. Du moins en devenant de plus en plus conscient de ce qui se passe en soi et en accueillant ce qui demande à être considéré d’un point de vue neutre, dans le sens de bienveillant, d’ouverture, d’écoute, on prend l’habitude d’installer la paix en soi et le fait d’être tourné vers l’intérieur nous détache naturellement de l’extérieur qui alors n’a plus autant d’emprise sur nous.
Simplement parce qu’on prend la responsabilité de ce que nous ressentons au lieu de projeter l’énergie des pensées émotions de jugement et d’accusation vers l’extérieur.
On installe et on fortifie l’unité dans la communion avec les aspects de soi, le respect et la fraternité, l’équité en découle aussi. Je suis tellement centrée sur moi-même en ayant conscience que chaque aspect de ce que je suis ne m’appartient pas, qu’il s’agit plutôt d’une association de corps, d’éléments, de voix, d’énergie, que ce qui se passe autour ne me touche que dans l’empathie naturelle ou la capacité de ressentir les vibrations. Peut-être aussi la conscience de l’unité entre les multiples aspects de l’être, dans le fait de maintenir ce désir puissant en place et de le ressentir à l’intérieur, la communion avec tout ce qui me constitue, met en évidence l’unité avec l’extérieur.
La reliance qui existe entre tout ce qui est, se situe à plusieurs niveaux, en fait dans tout ce qui caractérise l’humain multidimensionnel. Tant au niveau inconscient que conscient et plus on prend conscience de cet état de fait, en soi et au dehors, plus cette unité, cette communion d’âme, d’esprit, d’énergie, de conscience, est perçue.
On le constate peu à peu à travers les expériences qui nous ramènent à l’intérieur et qui révèlent à quel point tout est lié. Ce qui explique les phénomènes de résonance, les synchronicités, la loi d’attraction. Le point de focalisation qui détermine la perception et la qualité de l’expérience.
J’écoute en ce moment le livre audio de « voyage au centre de la terre » de Jules Verne. C’est un récit qui démontre les différentes approches dans des situations données où l’instinct de survie est enclenché, où les plus grandes peurs sont vécues et selon le caractère, la personnalité, selon l’enthousiasme et la raison d’agir de chacun, l’expérience est totalement différente.`
L’intention et la capacité à être en paix avec ses émotions détermine la qualité du voyage de chacun. Et c’est exactement comme notre vie ici-bas. Aller dans les profondeurs de la terre, c’est à l’image de l’immersion ou du face à face avec les peurs ancestrales. On y trouve autant de trésors que de monstres.
Une bonne façon de s’individualiser, c’est de capter des infos venant de l’extérieur par la lecture ou l’écoute de livres qui développent l’imaginaire contrairement à la télévision qui a pour but de formater, de maintenir les gens dans les conditionnements et les rôles prédéterminés. Je pensais à cela hier en me disant que cet instrument de manipulation des masses est très puissant et je ne regrette pas une seconde d’avoir donné mon poste de télévision en 2010 même si je savais simplement appuyer sur le bouton « stop » et sélectionner ce qui me faisait du bien.
La façon dont les consciences sont hypnotisées et conditionnées est impressionnante et pernicieuse parce que c’est passif, cela semble anodin. Les gens y trouvent leur compte parce qu’ils se sentent intégrés, informés, au courant de ce qui se passe dans le monde, de la bonne façon de penser, de se comporter mais ils ne se rendent pas compte à quel point cela les maintient dans les jeux de rôle et combien leur corps émotionnel est sans arrêt sollicité, manipulé, maintenu dans la peur, la violence, l’excès.
C’est effrayant de voir comment les parents laissent la télé éduquer leur enfant car même les programmes qui leurs sont destinés sont remplis de messages subliminaux et même clairs qui formatent leur cerveau dès le plus jeune âge. Sans parler des émotions lourdes qui sont nourries et comme l’enfant est une éponge, comme surtout personne ne lui apprend à les aborder de façon intelligente, il se trouve submergé, balloté d’un extrême à l’autre et bercé d’illusions.
En toute innocence, le parent confie à cet écran la garde de leur enfant et ce comportement est aussi le reflet de la façon d’être avec son enfant intérieur.
On imprime des croyances, des faux besoins, des modes de pensée et d’être qui nient l’individu, l’intelligence du cœur, tout en poussant à l’individualisme à outrance, à l’esprit de compétition, de prédation, de possession.
La lecture peut aussi influencer les individus mais il n’y a pas ce caractère hypnotique de l’image qui est perçue par l’inconscient et qui imprime aisément la mémoire tant inconsciente que physique. L’image satisfait les sens puisqu’elle touche simultanément les sens. Il ne manque que le toucher et l’odorat mais le cerveau fait appel à sa mémoire et aux associations d’idées pour recréer la sensation. On se retrouve à l’âge adulte à se souvenir de publicités entendues trente ans auparavant !
En lisant un post qui remet en question l’idée de la réincarnation, des pensées sont venues à ce sujet. J’en ai déjà parlé et depuis fort longtemps, cette théorie me semble répondre à la peur et à l’identification à la personnalité, l’attachement excessif à la forme. La peur de la perte, de la mort, de n’être rien, d’être oublié, le besoin de se sentir aimé, reconnu, méritant, valorisé, de laisser une trace dans les mémoires.
Toutes ces peurs et besoins sont réels, légitimes pour l’humain qui se dit que la vie doit avoir un sens, une raison d‘être, que nous sommes ici pour évoluer et que donc il faut bien qu’on ait une âme qui vienne et revienne sur terre afin de parfaire son éducation.
Je ne tente pas ici de dire que j’ai raison ou que d’autres ont tort de croire en la réincarnation, je ne fais que poser les choses de façon objective du point de vue de l’humain mais aussi selon une perspective plus large, celle de l’observateur neutre.
Déjà, une croyance est une réponse donnée par le mental à des peurs et besoins. Elle a un rôle de directeur dans le sens où elle donne une orientation, elle cadre le mental, le structure et lui permet d’avancer, de donner un sens et un mouvement.
On va me dire que beaucoup de gens croient en ce principe de réincarnation et que c’est donc un argument qui pèse fort dans la balance mais à ça je répondrais que ça n’est pas le nombre qui compte. Ce n’est pas parce que beaucoup de gens croient que les femmes sont inférieures, qu’elles doivent obéir à leur mari que c’est juste et vrai. D’ailleurs, si on observe les croyances populaires, on voit qu’il s’agit de superstitions, de notions transmises de générations en générations, par automatisme, convenance, conditionnement, besoin d’appartenance.
Puis les découvertes majeures de la science, de la psychologie, ont été mises à jour par des individus isolés. Isolés et rejetés avec leur théorie révolutionnaire avant d’être reconnu des années, voire des siècles plus tard. Idem pour les « maitres spirituels » dont le point de vue est minoritaire et le fait qu’ils soient considérés comme des illuminés par la majorité en dit long. Les précurseurs, les pionniers sont nécessairement à contre courant et solitaires ou pour le moins minoritaires mais ça n’enlève en rien la valeur de leur vision.
Les besoins de l’humain sont nombreux et universels selon la croyance en l’état de séparation, d’isolement mais aussi selon notre mémoire et notre essence. Ceux d’accomplissement, de réalisation, d’évolution, le besoin d’avancer, d’être en mouvement, de créer, nous sont communs. Le souci de créer une famille, un clan, une communauté pour se donner un rôle, une position et nourrir le besoin d’appartenance, d’aimer, d’être aimé, est aussi l’expression de notre essence et en même temps de notre mémoire ancestrale, de l’instinct de survie.
Dans la société, nous avons établies des croyances, des lois, des rôles et cela formate les individus nourrissant tous les besoins primaires. D’un côté, ça répond aux besoins, ça nous sécurise et de l’autre ça nous uniformise, ça nous enferme.
Nul n’est prophète en son pays, ceci est une réalité qui dépeint la position de celui qui veut penser par lui-même, s’extraire des conditionnements et par la même qui s’exclue du groupe, de sa famille, de sa communauté.
Mais cet isolement n’est que temporaire, le temps de prendre conscience de l’unité intérieure, de prendre confiance en sa vision et en sa capacité à être souverain de ces choix. Je constate que ce besoin d’isolement n’est plus aussi radical qu’avant même si les moments d’intériorisation sont fréquents et nécessaires.
Accueillir une émotion, des pensées qui nourrissent les croyances, c’est entendre les aspects internes et leurs besoins spécifiques. Ces besoins nourris par les stratégies communes de survie peuvent l’être dans l’observation neutre. Sans les nier, sans se croire au-dessus du conditionnement humain et des besoins primaires, en les reconnaissant et en laissant la conscience neutre, le cœur harmoniser les énergies, de nouvelles idées vont émerger et surtout l’harmonie va s’installer, l’alignement des corps subtils à ce désir d’œuvrer ensemble afin de répondre aux besoins de façon intelligente et équitable.
Et le plus drôle, c’est qu’ils n’attendent que ça ! Ils se réjouissent d’avoir le cœur pour directeur, de s’entendre et d’agir de concert répondant ainsi à l’appel de l’âme, de la source, à sa vibration de paix et d’unité.
Tout être a besoin d’être aimé, respecté, écouté, entendu et il en est de même pour chaque aspect de l’être, pour tous ces personnages, ces énergies qui sont autonomes, qui revendiquent leur droit d’exister, d’être entendus.
Le fait de se percevoir comme un ensemble de corps, de cellules, d’organes, tout un univers complet, autonome, intelligent, qui accueille la conscience individualisée et Une à la fois, le « Je suis » en lui, et qui forment ensemble l’être, donne le sentiment d’être privilégié et libère de l’attachement, du sentiment de propriété.
A mon sens, l’idée de la réincarnation est faussée, c’est l’interprétation de l’éternité par le mental humain qui se croit seul et isolé du reste du monde. Il m’apparait évident que la conscience soit éternelle et qu’elle s’incarne en autant d’êtres que la création nous montre, du plus petit au plus grand, qu’elle habite tout ce qui est.
Le fait d’être un individu incarné dans un corps nous fait croire que ce corps nous définit, qu’il nous appartient et comme nous gardons le souvenir, comme notre essence éternelle est présente, omniprésente, nous pensons que notre âme est aussi individuelle, que nous avons une âme et un chemin d’évolution à suivre. Ce qui en soi se tient puisque dans notre dimension, l’espace et le temps sont comptés mais la sensation d’unité avec l’extérieur m’amène à penser que dans les mondes subtils non limités par le temps et l’espace, il n’y a aucune séparation. Chaque expérience vécue, en n’importe quelle époque et lieu, s’imprime dans la mémoire collective, ou existe dans la conscience Une.
Au-delà de la sphère tridimensionnelle, tout est simultanément vécu et en ce sens l’idée de réincarnation n’a pas de raison d’être. Puis si on s’interroge honnêtement à ce sujet, on va voir que c’est une question d’attachement et d’identification. Ou perçu autrement, lorsqu’on sent l’impermanence des pensées, des émotions, dans le lâcher prise, lorsqu’on se place en position d’observateur neutre, au-delà des pensées qui émergent sans notre volonté, ou notre intention, on sent que rien ne nous appartient, que nous ne sommes ni les pensées, ni les émotions, ni même le corps physique.
Malgré tout on a conscience d’être même au-delà du corps physique que d’ailleurs on n’habite pas totalement ou pas vraiment. Je peux le voir quand c’est une douleur, une sensation, qui m’y ramène.
Tant que le désir d’être ici et maintenant perdure, je m’identifie à ce corps mais dès que quelque chose me dérange, qu’une douleur se manifeste je ne veux plus l’habiter, je m’en détache, je place mon attention ailleurs, de façon inconsciente et par instinct de survie.
Maintenant que j’aborde les choses avec neutralité et même avec une certaine curiosité, avec un léger recul, le détachement s’opère naturellement et en même temps, un profond respect s’installe face à tout ce qui compose l’être. Les sensations d’autrefois dont celle de me sentir étrangère à ce corps physique prennent maintenant un autre sens puisque cela est vrai. Le rejet de l’incarnation, de la vie même pendant l’adolescence c’est un souvenir de la vie au-delà de cette sphère, la conviction que je ne suis pas ce corps mais avant, je le voyais comme un fardeau. C’est cela qui me rendait malheureuse mais maintenant, c’est un ami, un compagnon intelligent et autonome avec lequel je fais ce voyage, avec lequel je vis cette expérience d’être une conscience qui peut sentir, éprouver, toucher, goûter, voir, percevoir, entendre et jouir de tous ces sens puis créer, co-créer, agir dans la matière, dotée de tous ces outils de perception et de création. Ces outils ou plutôt ces intelligences qui s’accordent depuis ma naissance afin de maintenir la vie, l’équilibre, le désir et son aboutissement, sa satisfaction.
C’est un tout nouveau point de vue qui nait de l’accueil, de l’observation et de l’acceptation. Il semble logique de penser que la mémoire de toutes ces expériences finisse par se perdre mais d’un autre côté comme tout est simultané, comme seul le présent existe ou offre la possibilité de créer, de choisir, d’agir, et par-dessus tout comme nous portons actuellement toutes ces mémoires, ces vibrations, dans l’éternité, rien ne se perd.
Même dans cet espace temps linéaire avec un passé un présent et un futur, la mémoire est imprimée dans les cellules qui se régénèrent sans cesse selon les infos qu’elles reçoivent, les vibrations existent aussi portant la mémoire de chaque expérience, de tout potentiel.
La terre elle-même est constituée de tous les cadavres des personnes ayant vécu sur son sol, de tous les animaux et leur cellules, les minéraux, se dispersent dans la terre, dans l’eau, les énergies s‘évaporent dans l’éther.
Quand on y pense c’est effrayant de se dire qu’on vit sur des cadavres décomposés, qu’on mange des végétaux qui s’en nourrissent, qu’on boit une eau porteuse de mémoire, d’infos, de vibrations. Mais d’un autre côté, cela démontre aussi l’éternité de la matière, le cycle de la vie et de la mort qui est infini.
Je ne me suis jamais vraiment identifiée ni à mon corps physique, ni aux expériences vécues puisqu’elles sont universelles. Même les drames sont tellement communs, répétés depuis la création de l’humain, qu’il est logique de ne pas s’y attacher. C’est sûrement pour ça que je n’ai jamais eu de gène à en parler. Puis comme j’ai vécu ma vie de façon inconsciente, conditionnée, menée par des comportements impulsifs et tellement communs qu’on ne peut pas dire que ce soit vraiment ce que je suis ou que je m’appartienne.
Si on regarde les choses objectivement, le corps se débrouille tout seul, le mental habite des sphères éthérées, illimitées, les émotions comme les pensées sont aussi autonomes, elles émergent sans qu’on le veuille, spontanément. La souffrance vient de la résistance mais quand on accepte de n’être pas le maitre dans le sens où ce qui nous compose est autonome et où la vie fait ce qu’elle veut on en vient à l’évidence que la voie la plus confortable est celle de l’acceptation, de l’adaptation. Plutôt que de lutter contre, savoir ce que nous sommes et faire avec est le chemin qui nous permet d’être dans l’aisance, le confort et la joie.
J’ai parcouru quelques sites qui parlent d’ascension, de spiritualité et je constate qu’ils se tournent de plus en plus vers le monde émotionnel et l’acceptation. C’est encourageant parce que par expérience, je constate que c’est la voie de la libération. Libération dans le sens de détachement parce que finalement c’est cela qui nous permet d’être aligné intérieurement à notre vraie nature, à l’harmonie naturelle et d’être porté par le courant de la vie avec aisance, insouciance et légèreté.
Puis la correspondance entre les mondes subtils que certains appellent la quatrième dimension et le mental émotionnel est une évidence. Ces énergies de la conscience et de l’inconscience humaine sont autonomes et forment des égrégores qui influencent notre pensée, nos émotions, notre comportement et plus on apprend à accueillir ce qui émerge en soi, plus le cœur pacifie les pensées émotions, plus on est connecté à des mondes subtils qui sont au-delà de la dualité conflictuelle. Enfin des mondes, des vibrations.
L’attachement aux mondes subtils, aux anges, ou ce qu’on suppose être des anges ou des êtres de lumière, nous maintient dans la dualité et la lutte intérieure, dans le déséquilibre psycho-émotionnel.
Nous portons tout en nous mais tant qu’on penche d’un côté ou de l’autre, tant qu’on s’attache à un aspect de soi plus qu’un autre, on nourrit la lutte et la division. On « se prive » de ressentir l’essence de la source qui est unité et harmonie, on continue de croire en un sauveur extérieur, au besoin d’être sauvé, on reste attaché aux croyances collectives, aux projections ou aux images, aux icônes, aux personnages, dépendants de l’opinion générale et niant notre propre capacité de penser, de choisir, d’agir, et le fait que chacun soit unique.
Qu’on s’attache à la forme, aux pensées, aux êtres des mondes subtils, ça revient au même, on reste identifié à ce qui est éphémère et illusoire et il en résulte des souffrances. En laissant le cœur pacifier et harmoniser les pensées, les émotions, les corps subtils, les énergies, le détachement s’installe. Plus besoin de voir, de nommer, d’étiqueter mais juste l’envie d’être, vrai et intègre.
Je le constate de jour en jour et c’est très reposant pour le mental et donc pour le corps physique aussi. Je me nourris de plus en plus de silence et je vois à quel point il me remplit. C’est indescriptible comme tout ce qui est intérieur, intime, c’est à vivre, juste en étant ouvert, attentif et curieux. Et sans chercher à donner un sens, une forme, un nom, une image à ce qui est perçu ou ressenti.
L’air est encore électrique mais dans la confiance en mes corps et dans l’intériorisation, la confidence ou plutôt la communion à la source, ça ne me trouble pas.
Je recommence à méditer ou à me relaxer chaque jour en suivant l’inspiration et pour répondre au besoin de repos du corps physique qui me le demande.
Je suis tellement tournée vers l’intérieur et guidée par l’élan spontanée, par ce que je ressens, que je n’ai pas pensé que c’est un jour férié. Dans un sens, ça ne change rien à mon quotidien mais ça me montre que je me détache de la masse, de l’inconscient collectif et comme je me sens bien avec mes corps, en paix, je n’ai pas l’impression d’être marginale ou d’être exclue.
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