Le bonheur vient de la gentillesse, pas de la haine ou la colère.
Personne ne peut dire : « Aujourd’hui, je suis heureux parce que j’ai commencé la journée en colère »
Au contraire, être en colère met mal à l’aise et rend triste. A travers la gentillesse, la compréhension et le respect, nous pouvons atteindre une authentique satisfaction, que ce soit à notre propre niveau ou à l’échelle de la planète.
Il est très difficile de parvenir à la paix et à l’harmonie à travers la compétition et la haine, c’est pourquoi la pratique de la gentillesse est primordiale dans la société humaine.
« La confiance mène à des jours heureux et à des vies heureuses. »
Nous contribuons activement et de bien des façons à notre agitation psychique et à notre souffrance.
Si, en règle générale, les troubles psychiques ou affectifs surviennent pour ainsi dire naturellement, c’est souvent en alimentant de nous-mêmes ces émotions négatives que nous les aggravons.
Lorsque nous éprouvons de la colère ou de l’aversion à l’egard de quelqu’un, si nous traitons la chose avec indifférence, il est peu vraisemblable que cela s’envenime.
En revanche, songer aux injustices qui nous sont faites (croyons-nous), aux mauvais traitements qui nous sont infligés, les ressasser indéfiniment, voilà qui nourrit la haine. Il en va de même quand nous sommes très attachés à un être : songer à sa beauté, aux qualités que nous projetons en lui, entretiendra cet attachement, qui gagnera en intensité.
Mais cela ne montre qu’une seule chose : en fréquentant l’autre régulièrement, en songeant constamment à lui, c’est de nous-mêmes que nous renforçons et intensifions nos émotions.
Il n’est pas rare que nous fassions preuve d’une sensibilité excessive en exagérant les événements mineurs de façon disproportionnée, et simultanément nous savons souvent rester indifférents aux choses réellement importantes, celles qui exercent leurs effets en profondeur et à long terme.
Vous découvrez que quelqu’un tient des propos déplaisants sur votre compte?
Si vous réagissez à cette information en vous sentant blessé ou furieux, alors c’est votre tranquillité d’esprit que vous détruisez. En revanche, si vous ignorez la calomnie en faisant la sourde oreille, vous vous protègerez contre cette impression blessante. Certes, vous ne pouvez toujours éviter les situations délicates, mais vous avez la latitude d’attenter l’ampleur de la souffrance en choisissant de ne pas réagir.
Tous les êtres humains connaissent la douleur et la souffrance, mais ceux qui ont été élevés au sein d’une culture orientale paraissent mieux tolérer l’une et l’autre.
Cela ne serait-il pas dû pour partie à leurs convictions? Il est vrai que la souffrance est plus visible parmi les nations pauvres que dans les pays riches.
La faim, la pauvreté, la maladie et la mort y sont présentes, au vu et au su de tous. Celui qui tombe malade, celui qui vieillit, n’y est pas marginalisé : on ne le place pas en maison de retraite pour le confier à des professionnels de la santé – il demeure au sein de la communauté, sa famille prend soin de lui.
Du coup, dans ces sociétés où l’on vit journellement au contact des réalités de l’existence, il est moins facile de nier que la vie se caractérise par la souffrance, que cette dernière fait naturellement partie de l’existence.
À mesure que la société occidentale à acquis la faculté d’améliorer les conditions de vie matérielles, d’en soulager la rudesse, elle semble avoir perdu son aptitude à faire face aux souffrances qui subsistent malgré tout.
Les sociologues ont mis en évidence que beaucoup de gens, dans la société occidentale, ont tendance à vivre dans l’idée que le monde serait somme toute un endroit agréable, que la vie serait équitable, et que les braves gens – comme eux – ne mériteraient de vivre que de bonnes choses. Inévitablement, la souffrance vient ébranler ces croyances.
Bonjour et merci.
Limpide