L’ENFANT INTÉRIEUR : CET INCONNU QUI NOUS CONNAÎT
Cécile en avait ras le bol de la dualité, des problématiques de la 3 D, des peurs, des remords, culpabilités, problèmes d’argent, de santé, de couple. Elle voulait être libre, créer sa vie, être autonome.
Après avoir suivi un séminaire de développement personnel, elle se mit à l’écoute de sa voix intérieure, pratiqua la méditation. C’est lors d’un de ces voyages intérieurs, quelle eut la révélation. Alors que , depuis plus d’une demi-heure, elle répétait en boucle « Je suis divin, je suis créatrice » elle eut une vision : elle se trouvait devant une Porte menant vers nulle part, de l’autre côté tout était si lumineux qu’on n’y voyait rien. Une Petite voix en jaillit :
« Tu sais, ce n’est pas la peine de répéter pendant des heures des litanies, je t’avais entendu la première fois !
Qui est- tu ?
Ton enfant intérieur.
On m’a pourtant affirmé qu’il fallait agir ainsi.
Qui essayes-tu donc de convaincre par tes répétitions, tu essaies de t’hypnotiser ?
Non, j’affirme ce que je pense.
Ça marche ?
Non, pas vraiment.
Tu ne crois pas vraiment à ce que tu dis.
Peut-être, mais alors que faire ?
Que veux- tu ?
Être libre de vivre ma vie et créer.
Tu es déjà libre de créer ce que tu veux, personne ne te fait obstacle.
Pourtant, ici tout est difficile.
Que tu crois, tout cela à cause de tes choix et habitudes.
Que veux-tu dire ?
Depuis des vies et des vies tu tourne en rond dans le connu, dans un monde où tu as expérimenté des difficultés et tu t’es cristallisé dessus et tu ne vois plus rien d’autre, tu ne m’écoutes pas, tu vis dans les souvenirs de ton passé et aussi inconfortable soit-il tu ne veux pas le quitter. tu es libre de quitter tout cela.
Pour aller où ?
Là d’où je te parle, ose faire le pas-sage, franchir la Porte et tu verras ici c’est le Paradis.
Mais dis-moi ce qu’il y a là où tu es ?
Rien, uniquement ce que tu y créeras, tout est possible, tu es magicienne et tu l’a toujours été, tu à simplement oublié cela. tout ce que tu à vécu, tu l’as créé.
Tu ne peux pas m’aider ?
Bien sur, je t’aide, je te donne la clé, fais un pas en avant, vient me rejoindre, sors de ton connu inconfortable. Tu ne découvriras ici que quand tu auras fait ce passage, tu es libre.
Oui mais l’inconnu me fait peur !.
Moi il me réjouit, seul l’inconnu me donne la joie de vivre, de découvrir, d’expérimenter. personne ne peut te sauver, te sortir de ton cocon, si ce n’est toi-même.
Je suis libre dis tu ?
Oui, mais je sais que cela te fait peur. A chaque fois que quelqu’un te dit « tu es libre de partir » tu es perturbé car cela implique le fait que tu es responsable de ton choix, que tu ne pourras accuser personne d’extérieur de ce qui s’en suivra. c’est cela la liberté.
Tu penses que je suis trouillarde ?
Je n’ai rien dit de tel, mais avoues que tu a peu de courage. Tu dis ne plus être heureuse en ton monde, je t’ouvre la porte sur un nouveau possible mais tu à peur. Tu veux savoir à l’avance ce qu’il y a de l’autre côté et cela est impossible. Pour entrer ici tu dois abandonner toutes tes croyances et peurs, et cogitations, ose faire ce pas-sage et tu verras la liberté est là !
Avancer sans aucun repère, c’est flippant !
C’est le prix à payer. tu a le choix entre le cocon inconfortable tissé par tes peurs où tu vis ou la liberté d’Être et de vivre ta vraie vie. N’imites pas ceux qui se plaignant de leur inconfort et leurs malaises hésitent à passer la porte qui leur permettrait de vivre tout l’opposé. Le confort mental, émotionnel et matériel est la pire des plaies pour qui veut vivre libre.
Et que se passera-t-il si je ne fais pas ce pas ?
Tu continueras à vivre une vie médiocre, à gémir, te plaindre, accuser les autres, Dieu, la religion, les pouvoirs en place, et comme tu ne me porteras pas attention, je resterais dans mon coin à t’attendre, et petit à petit ton corps vieillira et tu mourras sans avoir réalisé ta vie, sans avoir osé vivre le rêve que tu as déposé en moi. Alors, tu reprendras corps et tout recommencera. Cela fait des vies et des vies que tu agis ainsi, mais tant que tu resteras cristallisé sur ce monde que tu dis vouloir quitter mais dans lequel tu t’impliques encore, en ce monde tu reviendras et nous aurons le même dialogue. alors que choisis- tu ?
Je vais réfléchir !
Çà je m’en doutais ! laisse- toi encore formater par ton petit moi qui dispose d’une valise de justifications, de « oui mais » de « ce n’est pas possible ». Mais peu importe, nous nous reverrons mais ce n’est que le jour où tu poseras ta valise et me rejoindra, que tu sortiras de cet enfer. Pour cela il te faudra apprendre à aimer, toi, moi et la vie.
Mais je t’aime !
Balivernes que tout cela ! quand on aime, on fait confiance, quand on doute on n’aime pas, alors si tu m’aimais vraiment, tu me ferais confiance et je te mènerais sur le chemin du bonheur, de la plénitude, de la liberté. Je suis enfant de l’amour, pulsé par l’Éros mais tant que ton corps n’est pas imprégné de ton âme et de moi, tu restes dans l’enfer que chaque jour tu continues à créer par tes habitudes, ton connu comme tu l’appelles. Pour venir vers moi, tu n’a qu’à tendre la main, sourire à la vie et te poser chaque matin la question « qu’est ce qui ferais plaisir à mon enfant intérieur, qu’est ce qui me réjouirais dans la vie, qu’est ce qui me mettrais en joie ? » et il ne te resterait alors plus qu’a passer à l’acte.
Cécile, troublée sortit de sa méditation. elle savait maintenant qu’elle n’avait plus qu’une solution, il ne lui servirait à rien de chercher d’autres réponses, il lui fallait faire ce pas-sage.
Christian Duval
L’ENFANT INTÉRIEUR : CET INCONNU QUI NOUS CONNAÎT
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