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LA FACE CACHÉE DU RÊVE LUCIDE : un état modifié de conscience
Le rêve est un état modifié de conscience. Bien que nous en soyons généralement le personnage central, le rêve nous anime davantage que nous avons de prise sur lui. Cela nous permet de toucher à une part de nous libérée du système de contrôle du mental et de l’égo. Ils sont tellement omnipotents dans notre quotidien que sans eux nous nous sentons démunis et dépossédés de nous-mêmes. Le rêve nous plonge dans un tourbillon de sensations, de stimuli et d’émotions non récupérés par le mental et l’égo. Au cours du rêve, c’est une part plus profonde de nous qui est aux commandes.
L’ayant tellement occultée, cela nous donne l’impression de ne pas avoir de prise sur la situation vécue en rêve. Si la notion de rêve lucide réfère à la prise de conscience d’être plongé dans un rêve, le degré de lucidité afférent dépend de notre capacité à réintégrer un système de contrôle basé dorénavant sur l’Âme
LA FACE CACHÉE DU RÊVE LUCIDE :
Où se place le rêve lucide
La phase du sommeil lent profond est celle où l’activité biologique du corps est réduite au minimum. Notre organisme emploie cette phase de sommeil pour se reposer et récupérer de ses activités diurnes. Notre activité cérébrale se caractérise par des ondes lentes et amples. C’est le moment où nous sommes le plus inaccessible au plan physique. Si la phase de sommeil profond est le siège de rêves, ils sont parmi ceux les plus difficiles à se remémorer au réveil.
En sommeil profond, notre conscience plonge au plus profond d’elle-même pour déployer un univers qu’elle co-crée.
La phase du sommeil paradoxal, terminant le cycle normal de l’endormissement, est celle où s’alterne des signes de sommeil très profond et des signes d’activité électrique corticale intense. Les ondes cérébrales sont rapides. Notre corps traduit par son agitation (spasmes physiques, activité cardiaque marquée) et ses expressions faciales (rictus, mouvements oculaires rapides) une étroite corrélation entre le vécu en état modifié de conscience et le plan physique. Le corps physique est le prolongement de l’expérience du rêve. Cela peut aller jusqu’à la parasomnie, et ses manifestations les plus connues comme le somnambulisme ou les terreurs nocturnes des enfants.
En sommeil paradoxal, notre conscience se projette à l’extérieur pour explorer un univers qu’elle n’a pas créé.
À ces deux profils de rêves s’opposent deux réalités distinctes pour notre conscience. Si le tonus musculaire est maintenu lors de la phase de sommeil profond, c’est que la conscience garde ses corps subtils denses au plus près du corps physique. Elle reste maîtresse de sa réalité.
Mais lors du sommeil paradoxal, le tonus musculaire est aboli. Une forme de paralysie se met parfois en place. Cela traduit le détachement de l’un des corps subtils denses du corps physique. La conscience maintient l’intégrité du corps physique tout en étant ailleurs grâce à un véhicule éthérique. Ce découplage se nomme conventionnellement projection astrale, par le corps éthérique ou par le corps astral.
L’exploration des rêves en phase de sommeil profond nous renvoie à notre divinité ou êtreté selon. L’écarter ici permet d’ouvrir en grand la face cachée des rêves en phase de sommeil paradoxal. Le rêve lucide peut alors être pleinement exploité.
Que faire pendant un rêve lucide
Une fois endormi, la sortie hors du corps par le corps astral est le fondement d’un vécu que l’on identifie sous l’expression de rêve lucide.
Lorsque l’on parle de rêve conscient, le dormeur réalise plus ou moins pleinement qu’il est en train d’effectuer un voyage extracorporel.
La grande majorité des rêves en sommeil paradoxal est comparable à un voyage de courte distance vers une bulle onirique individuelle. C’est un univers temporaire ultra localisé. Cette bulle se met en place dans l’astral de notre planète, nous y pénétrons, puis elle disparaît au réveil. Le souvenir se réduit à la portion vécue la plus intense sans se remémorer l’avant, l’après, ni le pourquoi du comment.
La lucidité dans un rêve s’accroit lorsqu’on a une influence sur le déroulement du vécu sous cet état modifié de conscience. La compréhension du monde astral permet de savoir comment maîtriser le rêve lucide. S’il constitue un outil pour explorer son propre inconscient, le rêve lucide permet d’aller au-delà.
Lorsque mes pensées se tournent vers une personne de manière redondante, je sens parfois l’appel intérieur à recourir à la technique du rêve lucide.
Le rêve lucide est aussi un moyen pour rejoindre l’inconscient d’une autre personne.
Je peux ainsi m’adresser à elle en contournant sa personnalité de tous les jours avec son égo et ses conditionnements. Le moment le plus propice pour moi est lorsque cette personne est possiblement encore endormie. Je ne sors pas de mon corps par le désir du mental mais quand quelque chose au fond de moi, plus grand que mon petit moi, m’y invite.
Ce matin-là, le détachement de mon corps est si rapide que je le perçois à peine. Je suis presque instantanément plongé dans une scène de rêve. Je suis dans un bâtiment, passant d’étage en étage. Je me sens attiré vers une pièce en particulier. Des convives sont attablés. Les personnages de la scène ont ce manque de consistance propre aux faire-valoir d’un rêve. Je sais que le scénario qui se déroule n’est pas issu de ma propre bulle. Je suis entré dans le rêve de la personne que je recherche. Aucun des personnages de la scène n’interagit réellement avec moi, je ne ressens pas d’émotions particulières liées à ce qui se passe ou se dit. Ce sont deux critères pour savoir si on est dans son propre rêve ou celui d’un autre. Par contre, en me plaçant au plus près de la table, je vois une personne se lever et tenter de se dissimuler à mon regard. Elle est différente de tous les autres personnages. Elle émet une vibration, je ressens ses émotions, je perçois ce qu’elle expérimente ici. C’est l’instigatrice de ce rêve. Elle m’y apparaît semblable à son apparence dans la vie éveillée.
Ma présence la perturbe beaucoup. Une part d’elle m’a attiré à elle mais une autre part fuit.
Le rêve lucide révèle l’état de l’enfant intérieur, le sien tout autant que celui d’autrui.
Lorsque la personne sort de la pièce, tout s’agite autour de moi. Le décor semble se désagréger. Certains figurants de la scène se tournent vers moi avec un regard désapprobateur. Certains se révèlent être des consciences autonomes usurpant des apparences tirées de la psyché de la rêveuse. Tant que la personne en rêve ne déviait pas du scénario du rêve, tout se passait bien. Ce n’est plus le cas. Elle est en train de se réveiller et sa bulle se referme.
Je dois partir précipitamment. Aucune peur ne m’habite. Celle-ci est le propre de l’égo, qui lui se niche dans notre corps éthérique, le corps subtil le plus proche de notre corps physique. Pour reprendre un terme militaire,
L’égo est un système factice de contre-mesure face à la souffrance réelle de notre enfant intérieur.
Dépouillé du mental-égo, le véhicule astral permet de réagir astucieusement par la voix de son Âme. Elle nous met librement en action dans un rêve lucide. Nous ne nous sentons jamais démuni dans une situation instable.
Ce n’est pas mon premier retour express dans mon corps. J’ai expérimenté les méthodes extrêmes. Courir pour sauter d’un pont qui se matérialise. À la hussarde en me défenestrant d’un haut bâtiment. En trouvant un puits sans fond dans lequel plonger. L’idée reste toujours de descendre rapidement du monde astral pour rejoindre le monde physique. La descente est à chaque fois une sensation réelle de chute vertigineuse comme happé par la gravité terrestre. Qui ne s’est jamais réveillé en sursaut, le cœur battant à cause d’un rêve se terminant par une sensation de chute libre…
J’ai appris à rentrer promptement mais plus ingénieusement. Détestant avoir le vertige, il le fallait. Cela ne se décrète pas par le mental, absent du voyage astral. Cela doit venir de son Soi intérieur, notre Âme. C’est elle qui doit intégrer de nouvelles solutions de sortie. La répétition est mère de tout apprentissage.
Cette fois-ci, je me suis représenté un pôle semblable à ceux que l’on retrouve dans une caserne de pompier. Il s’est matérialisé sur une simple intention. Je l’agrippe et je me laisse glisser. Je traverse les étages inférieurs du bâtiment. Les décors sont de plus en plus chaotiques et fragmentés. J’arrive dans un étage effrité où le sol a disparu. C’est le noir complet en-dessous. Mon pôle cesse soudainement d’exister, je n’ai plus rien pour m’agripper. Cet espace noir et vide qui m’avale ne dure qu’un instant. Je suis d’un coup au plafond de ma chambre et je tombe à la renverse. C’est très court, juste assez pour vivre quand même cette fichue sensation de chute que je déteste. Aucun choc. Je suis comme amorti en douceur. Puis je glisse avec lenteur dans mon corps.
Un rêve lucide dangereux
Cette autre nuit, je retrouve une présence féminine familière. Nous ne nous connaissons pas dans le monde physique mais nous voyageons régulièrement ensemble dans le monde astral lors de notre sommeil. C’est une reconnaissance vibratoire qui nous lie.
Nous décidons d’explorer un lieu dans l’astral. Je sais y être déjà allé mais ma mémoire n’en a pas gardé le souvenir conscient. Nous nous retrouvons dans une prairie ensoleillée. Tout est paisible et verdoyant. Nous nous dirigeons vers une charmante maison isolée où s’affairent de nombreuses présences. Je parle de présences car dans les premiers temps de ce voyage astral, je ne les vois pas prendre une forme dense. Je sais que ces entités en ont la capacité polymorphique. Elles restent simplement des présences indicibles. Elles nous accueillent avec enthousiasme.
L’une des présences dit à ma compagne de voyage astral que rare sont ceux qui s’aventurent jusque-là. Habituellement, ce sont elles qui vont à la rencontre des humains dans leur sommeil. Elles nous expliquent jouer à reproduire ici une scène de vie humaine. Elles ont collecté des formes-pensées que nous avons créées. Ces formes-pensées sont la manifestation dans l’astral des objets que nous concevons dans la vie quotidienne du monde physique. Ce sont ici leur contre-partie éthérique. Ces présences évanescentes s’amusent à les manipuler. Avec une attitude presque enfantine, elles s’imaginent imiter notre usage de ces objets. Je me rends compte qu’elles sont parfois loin d’en comprendre leur fonction première. La scène prend un aspect ubuesque. Je les vois s’amuser à préparer une plate bande fleurie avec des ustensiles de cuisine. Elles me pressent de toute part pour que je leur montre comment utiliser tel ou tel outil ou que je leur révèle la raison d’être d’un objet.
Alors que je me laisse prendre à leur enthousiasme à explorer l’usage de nos objets du quotidien, je ressens l’agitation de mon amie. Elle me dit que nous ne devrions pas être là, que ses guides l’avaient mise en garde. Je me souviens clairement de son avertissement cette nuit-là.
Dix minutes passées sur ce monde donne un temps écoulé de 4 heures dans le monde physique à la surface de la Terre.
Les présences me charment pour que je reste auprès d’elles. L’inquiétude palpable de mon amie me décide à annoncer mon départ. À l’insistance de plus en plus marquée de ces entités se succèdent des pointes d’injonction. Elles commencent à se densifier en des formes humanoïdes pour m’entourer et me retenir. Dès que nous nous mettons à fuir, leur apparence se mute en des faciès quasi démoniaques. Elles ne nous donnent pas immédiatement la chasse.
Ne pouvant repasser par là où nous sommes arrivés, je connais instinctivement une porte de sortie. En nous éloignant de cette maison faussement idyllique, nous parvenons rapidement au bord de ce monde miniature. Un précipice sans fond le délimite. Une arche de pierre étroite l’enjambe pour rejoindre l’autre bord de la crevasse. Un enchevêtrement de broussailles encombre cet horizon étroit. Une masure décrépie en émerge péniblement.
Ma compagne de voyage doute de cette issue. J’insiste en lui disant que ce n’est qu’une projection holographique d’une porte de sortie de ce monde astral. Elle est volontairement peu avenante.
Une fois au bord de l’arche de pierre, les présences tentent finalement de nous y rejoindre. Alors que mon amie s’engage doucement sur l’arche, je m’entends la mettre en garde. Je lui dis que la traversée n’est pas sans risque, qu’elle doit courir le plus vite possible sans se laisser impressionner par ce qui va apparaître.
Alors que nous nous apprêtions à nous engager sur le parapet, de jolies plantes éclosent et fleurissent sur l’étroit passage. Les présences me susurrent le message que ce serait dommage de les piétiner pour franchir le pont. Je sens au fond de moi qu’il faut que nous traversions. En posant précautionneusement un pied, toutes les fleurs sur le tablier du pont se fanent subitement. Nous nous mettons à courir le plus vite possible. De nouvelles plantes poussent. Cette fois-ci, elles ont l’aspect de longues et étroites feuilles acérées. Elles sont d’un vert translucide. Plus je cours, plus elles obstruent le passage. Elles sont réellement blessantes. Je ressens vraiment une douleur, pas une illusion de douleur. Elles blessent mon corps énergétique. J’enjoins mon amie à ne pas ralentir, je la pousse devant moi alors qu’elle veut rebrousser chemin. Une fois le pont franchi, on se tient la main et je touche la poignée de porte de la fermette en ruine.
Je me sens de nouveau léger. Je vole et redescends vers la surface de la Terre. Nous nous retrouvons au-dessus d’une rue du centre-ville de Montréal. Au-dessus de moi, il y a un point de passage vers certains sous-plans de l’astral. Nous sommes nombreux à en revenir.
Je me retrouve à survoler cette rue que je reconnais. Le jour n’est pas encore levé. Je vois quelques badauds s’affairer de-ci de-là. Un mur invisible nous bloque l’accès à notre monde. Je réalise avoir gardé en main l’une de ces contre-parties éthériques prise dans l’astral. C’est cet objet issu de ce monde astral qui m’empêche de franchir ce mur. Dès que je m’en déleste, je peux franchir cette barrière énergétique. Je retrouve les sensations propres à une projection astrale classique dans notre dimension. Mais deux des entités nous ont suivi.
Mon amie me dit qu’elle retourne réintégrer son corps non loin de là. En pensant au mien, je suis immédiatement à Québec flottant au-dessus de mon lit. Je retourne alors dans mon corps physique tout en douceur. Je prends une position allongée identique à celle de mon corps dans le lit, et je descends doucement. C’est très agréable.
Une fois la fusion faite, je prends le temps d’aligner mon véhicule astral avant la reconnexion complète. C’est comme être dans son corps de matière sans ressentir la surface de celui-ci, l’épiderme. Je me branche en tout point de manière simultanée. Je retrouve la pesanteur physique mais je me sens vraiment bien dans mon corps. Plutôt que d’ouvrir les yeux, je prends le temps de remercier mon corps physique pour être mon véhicule dans mon incarnation. Puis, même étant sorti de ce rêve lucide, la douleur ressentie lors de la traversée du pont se rappelle à moi.
Un bruit sur ma table de chevet attire mon attention. Il est semblable à quelqu’un qui donne de rapides coups avec son poings fermé. L’entité souhaite me faire savoir qu’elle m’a suivi jusque chez moi. Cependant, je sens qu’elle repart très rapidement.
Le rêve lucide contre la chambre d’écho
Chaque rêve lucide nous dévoile un peu plus la mécanique de l’astral. Toute sortie astrale en rêve est interprétée selon les référentiels du rêveur.
La perception que l’on tire de ses rêves lucides crée une polarisation de sa conscience.
La majorité des personnes réduit le rêve à un exutoire psychophysiologique. Leurs rêves ne sont pour eux que des répétitions inconscientes de vécus intériorisés ou des réalisations toujours inconscientes de désirs agressifs, parfois d’ordre sexuel. Ces personnes ne conçoivent le rêve que comme une expérience solitaire et séparée des autres. Cela maintient une fragmentation du principe que tout est interrelié.
À leurs yeux, tous ceux qui envisagent une compréhension du monde des rêves différente de la leur, sembleront agir de façon totalement incompréhensible. Nous faisons partie d’une bulle d’information différente. Il est probable que nous ne puissions pas nous comprendre les uns les autres, au risque même d’être perçu comme le mal à l’état pur.
Le monde en phase d’éveil se définit par le monde en phase de sommeil. Les deux se renforcent et se confortent. Nos rêves sont imprégnés des images vues en phase consciente. Nos actions quotidiennes traduisent notre perception inconsciente de la réalité. Le monde en phase d’éveil est perturbé par ce que nous faisons et acceptons en rêve.
Les actions au quotidien des personnes prennent un sens nouveau en intégrant le paramètre des rêves. Nombreux sont ceux qui prennent leurs rêves, ces bulles holographiques, comme de curieux sous-produits de leur inconscient. Chacune de leurs nuits agit comme une chambre d’écho qui valide sans fin leur paradigme.
Nos nuits sont colonisées par des entités polymorphes qui adoptent des apparences personnalisées à chaque rêveur. Elles ont créé un monde taillé sur-mesure pour nos esprits non préparés. Elles se nourrissent des émotions relâchées en rêve. N’ayant plus l’égo pour les réfréner, c’est un mets de choix pour cette faune astrale.
Même si les rêves sont une expression de la matrice enfermant les consciences humaines incarnées, ils sont aussi visités par nos guides bienveillants. Ils utilisent cet état de conscience modifié pour nous rejoindre afin de nous aider, nous guérir et nous enseigner. Ils peuvent apparaître sous leur véritable forme ou choisir une forme qui crée un lien affectif facilitant le travail.
Si des guides amicaux prennent appui sur les rêves pour nous accompagner, des entités prédatrices peuvent tout autant s’y infiltrer. C’est ainsi qu’il faut comprendre la relation symbiotique entre ces entités polymorphes, les archontes, et d’autres espèces prédatrices profitant de la duperie de la conscience humaine.
Le rêve lucide contre les maîtres des rêves
Ainsi chaque nuit, nous jouons au jeu proposé par ces entités passées maîtres dans l’illusion. Nous offrons de notre temps et de notre énergie à explorer une matrice astrale factice.
Le terme d’archonte fut emprunté à son sens premier. Il désignait les véritables maîtres de l’antique cité d’Athènes. En leurs mains étaient rassemblés un pouvoir immense sur la vie des citoyens. Au nombre de 9, les archontes formaient un grand conseil, après avoir été tirés au sort parmi des volontaires issus de la classe athénienne la plus riche. Ainsi naquit le concept de démocratie athénienne, par l’adjonction du dêmos et du kratos (le pouvoir).
Le sens premier de daiomai est celui de « séparé de ». Ce terme donnera le dêmos, le peuple qui a le droit de vote, séparé du laos, le peuple dans son entier. Ce terme donnera aussi les daimon, les démons, séparés de l’Un en rejetant Dieu.
Après avoir été longuement corrompue et affaiblie, la dernière des véritables royautés de droit divin fut achevée en France en 1789. Cette chute marqua la transposition de la matrice nocturne en une matrice diurne. Le système d’enfermement et de Séparation à la Source divine fut parachevé.
La génétique du rêve lucide
Le véritable monde physique, tel qu’il aurait dû toujours être, est programmé dans notre ADN.
La pureté de la Terre originelle est encodée en chacun.
Le respect de toute vie, l’abondance, la joie, le libre-arbitre au profit d’une plus grande gloire du divin, tout cela est en nous. C’est l’aspect inaltérable de notre être. Il fut cependant désactivé et entrecoupé d’ajouts génétiques ultérieurs. Si certains de ces ajouts permirent de développer de nouvelles parts multidimensionnelles pour résoudre des conflits stellaires immémoriaux, d’autres ne sont là que pour assurer un écho aliénant entre le monde des rêves manipulés et le monde conçu en phase d’éveil.
En génétique, le phénotype est l’ensemble des traits observables d’une personne. Le phénotype dépend habituellement de la moyenne exprimée de multiples gênes. Pour l’expression d’un gène, l’un des deux allèles s’exprime et l’autre reste muet. On dit que le premier est dominant et l’autre récessif.
Lorsque le phénotype s’avère mauvais pour la survie de l’individu dans un monde en mutation, est éliminé impitoyablement l’encodage génétique qui en est la source.
La hausse du taux vibratoire personnel, de concert avec l’élévation de celui de la planète, entraine la réactivation de notre génétique Lumière. Celle-ci détecte alors les modèles obsolètes encodés dans l’ADN. Elle s’attaque à notre génétique qui encode notre état de Séparation. Elle désactive et élimine ces allèles dominants qui définissent l’ancien écosystème de nos rêves inconscients pour celui des rêves lucides.
La mise en place de tout modèle, ici celui de la Séparation à la Source, fut un long et patient processus. De multiples ajustements et ajouts furent nécessaires à la croissance de ce modèle d’asservissement de l’humanité. L’énergie négative déployée s’accrut exponentiellement, emmagasinant un fort potentiel entropique. Connu sous le terme d’effet Sénèque, les modèles arrivés à maturité s’effondrent dans un retentissement magistral. La correction des déséquilibres se manifeste dans un laps de temps court.
En transformant notre paradigme et notre perception du monde dans nos phases d’éveil, nous fissurons les bulles virtuelles où les archontes nous plongent au travers de nos rêves. Ceux-ci retrouvent leur réel épithète, celui de lucide. Un véritable rêve lucide est lorsque nous brisons leurs règles, lorsque nous retirons leurs masques empruntés à nos proches en rêve, lorsque nous entrons et sortons à notre guise de leur monde. Ils ne définissent plus notre psyché et au réveil nous les désemparons par notre éveil de conscience.
Le rêve lucide permet de comprendre qu’il n’y a pas de lutte à engager contre les archontes, maîtres artisans de la matrice. Une lutte sous-tend l’idée de départager ce qui est égaux. L’humain est bien au-dessus d’eux. Retrouver la lucidité efface leur emprise sur nous. Leur agressivité ne renvoie que leur impossibilité à nous contrôler dès que nous comprenons le fonctionnement de la matrice. C’est en connaissant ses lois que l’on peut les enfreindre.
Il faut voir la vérité pour exploiter toutes les failles de l’asservissement.
La lucidité commence en perçant la nature des mensonges de la matrice.
LA FACE CACHÉE DU RÊVE LUCIDE Source : Par Samuel sous www.leretourdesdragons.com/reve-lucide-voyage-astral/
J’aime beaucoup ce genre de « rêve », ça me rassure dans le fait que je ne suis pas la seule à en faire de la sorte xD (ce que j’ai cru pendant très longtemps). J’en ai tellement en souvenirs que je pourrais écrire un bouquin.
Un rêve qui fait parti de ceux qui m’ont bien fait peur: je ne sais plus quand, je me suis retrouvé dans ce que j’appelais « l’enfer ». Il faisait chaud,
des têtes coupées encore en vie étaient disposées en guirlande. Ca hurlait de partout.
J’ai voulu rentrer de suite (un cauchemar, je ne m’attarde pas) et là, impossible. Impossible de me réveiller.
J’entends alors une voix qui me dis: « Non, cette fois tu ne te réveilleras pas car j’en ai marre que tu viennes ici ».
C’était une « personne » avec une cape dont je ne voyais pas le visage, qui me disait ça. Je lui ai promis que je ne recommencerais plus.
J’ai du répondre à une énigme en rapport avec le temps, j’ai passé un pont et là j’ai pu me soulever et me réveiller. J’ai eu très peur.
Une autre fois j’ai voulu poursuivre un démon que j’avais déjà croisé, je sais que je connais son nom mais impossible de m’en souvenir, je pensais le tenir puis il m’a attrapé la gorge à distance (télékinésie?), il avait le sourire
le plus malsain que je n’ai jamais vu: « ce n’est plus comme les autres fois, je suis le plus fort maintenant » et il a serré, de plus en plus. Sur le moment, je savais de quoi il parlait mais plus maintenant…
Je ne pouvais plus respirer, je sentais et entendais les os craquer, la douleur était horrible. Je me sentais mourir.
Puis une main m’a attrapé l’épaule (j’ai tjrs soupçonné mon ange gardien, dont je connais le nom) et je me suis réveillée.
La douleur était toujours là, je n’ai pas réussi à parler correctement de la journée tellement ma gorge me faisait mal.
Mais le pire, c’était les traces de gros doigts laissées sur mon cou. Me suis-je fais ça moi-même? Possible! Je suis tellement habituée à me réveiller après ce genre de cauchemar avec des bleus, des traces de griffes, des articulations enflées… que je ne suis plus étonnée.
Bien qu’ils aient l’air affreux, j’aime cette sensation d’être « pleinement vivante ».
Mais j’en fais aussi de sublimes: je visite des forets dont les arbres n’existent pas ici (des couleurs, des formes, tellement magnifique), j’ai fait un rêve qui m’a semblé durer des années: j’ai vécu une vie de la rencontre d’un homme lors d’une mission, notre mariage, notre vie commune et notre fils.
Bref, ce n’est qu’un aperçu mais ça fait plaisir de partager, car je ne sais toujours pas vraiment ce que c’est.
Sans l’ombre d’un doute votre histoire suit un schéma vrai et exacte. Celà soulage à savoir qu’on est pas le seul à chaque fois essayer de se forger une sorte de tout un système et règle lors des rêves lucides afin d’en saisir certains de ses secrets. Merci aussi pour Lina pour le partage de son expérience. Celà réconforte. Ces derniers temps j’en fais beaucoup de ces rêves. C’est devenu une habitude pour moi à chaque fois que je rêve de se dire c’est un rêve. Et puis je fais comme bon me semble. C’est parfois difficile pour moi de le contrôler à 100 pour cent. Effectivement ces moments de revenir dans la réalité sont le gros de mon problème. J’essaie maintenant de me mettre en confiance et affronter le noir, des fois c’était des nuages mixer avec les la lueur du soleil. Dernièrement dans le rêve lors de l’effroyable rentré je me disais en moi presque comme une reproche que la solution pour maîtriser cela devrait être des séances de méditation et humilier moi même à chaque fois que je commence un rêve lucide. Voilà y’a beaucoup à dire dessus que l’écrire me semble pénible. Merci à tous