J’ai rencontré l’amour, je suis tombée dessus par hasard !
Il était là tranquille, il ne savait pas… Je l’ai regardé et j’ai pensé : c’est le dernier instant, c’est sa dernière heure d’homme seul, ce soir, on sera deux !
Il ne ressemblait pas du tout à ce que j’avais imaginé avant, ou les autres conneries comme les mecs au cinéma !
Je l’ai regardé et je savais, ça me faisait sourire de savoir avant lui…
J’ai envie de croire en lui, en nous… J’ai envie de croire en notre histoire parce qu’il est celui dont je rêvais.
Sans le savoir, il a su me redonner espoir, il a su faire revivre ce que je croyais mort à jamais…
J’avais perdu foi aux contes de fées, du moins, en ceux qui se terminent bien… Mais désormais, j’ai envie d’y croire et d’y croire encore ! J‘ai envie de m’endormir le soir en pensant au trésor que la vie m’a donné en me faisant le rencontrer.
Elle a décidé d’être belle, la vie ! Elle a décidé de mettre le soleil dans son sourire et puis des étoiles dans ses yeux. Elle a décidé de mettre du sens dans ses je t’aime et des je t’aime dans ses mains.
C’est stupide peut-être de croire encore à l‘amour vrai. Mais moi, tu vois, je suis une perle brisée.
Je suis une enfant qu’a peut-être trop regardé Disney. Je suis une enfant qui croit encore au prince charmant !
Je suis une fille complètement folle, très susceptible, parfaitement chiante, et parfois, je deviens folle de jalousie.
Je ne sais pas garder ma bouche fermée quand quelque chose ne va pas !
Ou alors je me perds dans de longs silences qui agacent ceux qui les ont provoqués.
Mais, je ne sais pas jouer. Je suis authentique, spontanée, sincère, même si la sincérité fait mal, je préfère être comme ça. Une emmerdeuse pourrait-il penser, mais quand j’aime vraiment, c’est avec toutes les cellules de mon cœur…
Et s’il savait comme je l’aime !
S’il savait ce que je ressens quand il prononce mon prénom, quand j’entends sa voix avant de m’endormir… il ne partirait plus jamais.
Je l’ai trouvé par hasard, ça aurait pu être quelqu’un d’autre. Il était là, tout seul, perdu dans ses pensées.
À ce moment précis, il ne savait pas qu’il était en train de vivre sa dernière heure d’homme seul… et moi, ma dernière heure de femme libre !
Auteur Xavier Durringer de son livre Chroniques des jours entiers des nuits entières