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JE N’AI PAS BU D’ALCOOL PENDANT 1 AN VOICI CE QUE J’AI APPRIS

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Image: A gauche: pendant la consommation d’alcool      A droite: il y a quelques semaines après un an de sobriété.

Comme beaucoup de personnes, Kelly Fitzgerald a une vie sociale et bien remplie. Toutefois, tout a changé le 6 mai 2013 lorsqu’elle a décidé de boire son dernier verre d’alcool.  

Elle a fait un acte très courageux en décidant de rester sobre. Ca fait déjà un an maintenant qu’elle ne boit plus et depuis elle a rédigé un rapport très honnête en soulignant les avantages drastiques et inattendus découverts pendant son année de sobriété, et voici les leçons qu’elle en a tirées:Incroyable, je n’arrive pas à croire que c’est moi qui écris ça! Vous lisez ceci parce que je l’ai écrit. Je l’ai fait pendant une année complète de sobriété. J’ai bu mon dernier verre le 6 mai 2013 et je n’oublierai jamais ce que j’ai ressenti.

J’en avais marre d’être malade et fatiguée. Je n’en pouvais plus de faire la fête et j’étais fatiguée de me sentir comme une moins que rien. J’étais gênée de décevoir et d’embarrasser mes amis et mes proches. Donc j’ai pris la décision de faire un grand changement en essayant de modérer ma consommation d’alcool, mais ça ne s’est pas avéré être la meilleure option pour moi car ça ne marchait pas et j’en avais assez. J’ai essayé quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant, j’ai complètement arrêté de boire de l’alcool.Quand j’ai commencé ce voyage sobre je ne savais pas combien de temps ça allait durer et maintenant je ne peux même pas imaginer un retour à ma vie d’avant. Les avantages ont été nombreux et les effets négatifs ont été presque inexistants.

Voici ce que j’ai appris lorsque je n’ai pas bu d’alcool pendant 1 an:

1. Mes sens se sont développés par 1000 

JE N’AI PAS BU D’ALCOOL PENDANT 1 AN

C’est surprenant car tout a une sensibilité accrue perceptible. Y compris pour les émotions, les douleurs musculaires, l’odorat, l’ouïe et le goût. Mon nez est si sensible aux odeurs que je dis tout le temps « ça sent ___ ici », ou « ça sent vraiment fort ». Mes émotions sont folles et je me dis que c’est ça qu’on doit ressentir quand on est enceinte. Je pleure à tout moment, je m’offense facilement et parfois je suis si heureuse que j’ai l’impression que je vais exploser. En fait je me préoccupe de ce que les gens pensent de moi. Et pour ceux d’entre vous qui me connaissent, maintenant vous êtes sûrement en train de vous dire: « Mais qui es-tu? Et où est passée Kelly? »

Ce «sentiment de ne faire qu’un avec le reste» peut être extrêmement écrasant à certains moments mais je n’ai jamais ressenti les choses aussi intensément.

2. J’arrive à mieux gérer ma vie

traumatisme non résolu

Quand j’étais une buveuse en phase active ma vie était un gâchis et je trouvais ça génial. J’ai vécu des jours et des mois effrayants et maintenant la sobriété est devenue un état normal pour moi. Je suis tellement heureuse.

Quand les mauvaises choses avaient lieu dans le passé, je croyais toujours que c’était la fin du monde et l’alcool en était la cause. Maintenant je sais affronter les mauvais moments et je suis capable de les traiter d’une manière saine. En résumé, les causes de la plupart des problèmes du passé se sont atténuées. Maintenant je suis plus présente et reconnaissante pour chaque jour que je vis.

3 . Je commence à peine à prendre conscience de qui je suis réellement

Je me rends compte que certaines choses que je croyais aimer n’étaient qu’une illusion et les choses que j’aime maintenant ne m’ont toujours pas parrue évidentes.

J’apprends à être sociable et à être moi-même avec mes amis et ma famille avec le respect des limites du taux d’alcoolémie. J’ai appris à me réveiller sans la gueule de bois le week-end, je bois du café et j’aime aller courir. Je sais que la personne qui avait constamment des pertes de connaissance à une époque n’était pas moi.

Je ne suis pas une personne dénuée d’intelligence parce que j’ai manqué de tact mais une vraie personne qui ne supporte plus l’alcool.

4. L’alcool n’était plus un plaisir pour moi

être à nos côtés

Pendant des années j’avais essayé de limiter ma consommation d’alcool. Je buvais seulement deux ou trois verres le week-end, ça ne marchait pas et j’ai finalement compris pourquoi. Je ne supporte pas l’alcool. Avant c’était amusant et ça m’aidait à être sociable mais j’ai réalisé que ce n’était plus amusant et que c’était la base de tous mes problèmes. Les mauvaises choses se passaient quand je buvais et j’aurais aimé arrêter plus tôt.

5. Les gens toxiques sont comme les mauvaises habitudes toxiques

Ceci est très important pour moi. C’est clair que quand vous arrêtez de boire ou de consommer de la drogue, il est important de changer certains amis que vous côtoyez. J’ai vraiment eu à le faire et j’ai réalisé à quel point je n’avais rien en commun avec certaines personnes. J’ai aussi réalisé que j’avais des amis qui étaient complètement différents de moi avec des objectifs et des perspectives de vie opposé . Tout ça me parait maintenant tellement faux.

Lorsque vous prenez une décision importante dans la vie, comme admettre que vous avez un problème avec l’alcool et que vous décidez d’arrêter de boire, vous réaliserez très vite qui sont vos vrais amis. Il y a ceux qui vous aiment de manière inconditionnelle, ceux qui ne bronchent pas et ceux qui vous offrent un cocktail tout en sachant que vous ne buvez plus. J’ai vécu tout ce qui précède. J’ai appris à me débarrasser des mauvaises amitiés et des mauvaises habitudes toxiques, une chose qui est tout à fait logique et j’apprends à vivre avec.

6. Je suis plus digne d’amour

Fuir la déception

J’ai saboté mes relations amoureuses pendant longtemps et je ne sais pourquoi! Il me faudra beaucoup de temps pour trouver la raison, mais je sais que l’alcool a contribué à alimenter et a favorisé ce problème. L’alcool justifie plein de mes mauvaises décisions en particulier celles liées aux hommes.

Ce que je ne savais pas jusqu’à présent c’est que la consommation d’alcool me faisait croire que je n’étais pas digne d’avoir une relation normale, ce qui n’est plus le cas car je mérite d’être aimée. Je pensais que comme j’étais en mauvaise état, j’étais censée avoir des relations foireuses. Maintenant tout ça c’est du passé et j’ai de la chance d’être dans une relation aimante et saine avec un homme extraordinaire qui a contribué à mon estime et m’a fait voir que je méritais tout le bonheur du monde, et finalement je commence à le croire.

7. Je ne suis pas parfaite et ça me va

je suis fatiguée

L’arrêt des mauvaises habitudes comme l’abus d’alcool peut faire ressortir beaucoup de culpabilité, de honte et de regret. Je mentirais si je disais que je n’ai pas ressenti tout ceci à un moment. Mais je réalise que les émotions que j’essayais de noyer pendant toutes ces années étaient de bonnes émotions.

J’apprends à mieux les ressentir et à mieux les traiter afin de vivre une vie saine et agréable. J’ai fait des erreurs en cours de route et je ne serai jamais parfaite. Tous les jours je dois prendre des décisions conscientes et les affronter. Je fais un travail sur moi et j’ai fait un long chemin.

Il y a des hauts et des bas. Parfois je me dis que la vie est injuste et j’espère boire de l’alcool comme tout le monde mais j’ai accepté à vivre avec mon choix de vie, c’est parfois un handicap mais la sobriété est devenue l’un de mes récits de persévérance.

Je n’aurais jamais pensé que la sobriété serait mon idéal de vie, maintenant je ne peux pas imaginer retourner à mon statut de « fêtarde ». Je n’ai jamais imaginé pouvoir me sentir aussi heureuse, pleine de vie, saine et vivre une vie sans drogue et sans alcool. J’ai toujours été cette fille qui avait besoin d’alcool pour s’amuser et maintenant je suis la preuve que vous n’avez pas besoin d’alcool pour vous amuser. Je suis soulagée à l’idée de me réveiller tous les jours sobre et sans gueule de bois. J’espère que d’autres fêtard(es) qui liront mon histoire auront le courage de laisser de côté l’alcool afin de vivre la vie qu’ils ont toujours imaginée. Car le meilleur est encore à venir.

Personnellement il y a deux ans j’ai pris la décision de cesser de boire de l’alcool.

Ce n’était pas une résolution du Nouvel An, ni une réponse à un problème spécifique. C’était simplement une envie de voir comment ma vie pourrait changer sans cette habitude ancrée dans notre culture sociale. Voici ce que cette année sans alcool m’a appris.

1. Une clarté mentale inattendue

L’un des premiers changements que j’ai remarqués a été la clarté mentale. Sans les effets résiduels de l’alcool, mes pensées étaient plus nettes, mon esprit plus alerte. J’ai découvert que mes journées commençaient sans cette sensation de brouillard qui pouvait parfois suivre une soirée arrosée. Mon énergie mentale était stable, ce qui m’a permis d’être plus productif et concentré.

2. Un sommeil plus réparateur

Bien que l’alcool puisse aider à s’endormir plus rapidement, j’ai appris qu’il perturbe en réalité le cycle du sommeil. Sans alcool, mes nuits sont devenues plus réparatrices. Je me réveillais reposé, sans l’épuisement que l’alcool pouvait parfois provoquer. Mon sommeil était plus profond, et je ne me réveillais plus en pleine nuit.

3. Une meilleure santé physique

L’absence d’alcool a eu un impact positif sur ma santé physique. J’ai perdu du poids sans effort particulier, ma peau est devenue plus claire et plus lumineuse, et j’ai ressenti une amélioration générale de mon bien-être physique. Les maux de tête, les ballonnements et la fatigue que l’alcool peut causer avaient disparu, me laissant plus en forme et plus dynamique.

4. Une relation différente avec les autres

Sans alcool, les interactions sociales ont pris une autre dimension. J’ai appris à être plus présent, à écouter attentivement et à participer pleinement aux conversations. Les soirées sans alcool étaient différentes, mais souvent plus authentiques. J’ai réalisé que l’alcool n’était pas nécessaire pour s’amuser ou pour se connecter avec les autres.

5. Une redécouverte de soi

L’absence d’alcool m’a poussé à explorer de nouvelles façons de me détendre et de m’amuser. J’ai redécouvert des hobbies oubliés et en ai exploré de nouveaux. J’ai passé plus de temps à lire, à faire du sport, et à méditer. Cette année m’a permis de mieux me connaître et de développer une plus grande maîtrise de moi-même.

6. Une gestion plus saine des émotions

Sans l’alcool pour atténuer les émotions difficiles, j’ai appris à les affronter de manière plus directe. J’ai développé des mécanismes de gestion du stress plus sains, comme la méditation, l’exercice physique et la thérapie. Cette approche m’a permis de gérer mes émotions de manière plus équilibrée et de les comprendre plutôt que de les masquer.

7. Une économie substantielle

L’abandon de l’alcool a également eu un impact financier. En calculant les dépenses liées à l’achat de boissons, aux sorties et aux soirées, j’ai réalisé que j’économisais une somme considérable chaque mois. Cet argent a été réinvesti dans des expériences enrichissantes, comme des voyages ou des cours, qui ont apporté une valeur réelle à ma vie.

8. Une prise de conscience des pressions sociales

En renonçant à l’alcool, j’ai pris conscience de l’importance de la pression sociale liée à la consommation. Refuser un verre suscitait souvent des questions ou des regards étonnés. Cette expérience m’a appris à affirmer mes choix et à dire non sans me sentir coupable ou marginalisé.

9. Une gratitude accrue pour les petites choses

Sans l’alcool, j’ai appris à apprécier les petits plaisirs de la vie de manière plus intense. Le goût du café le matin, une promenade dans la nature, ou un bon repas partagé avec des amis avaient une saveur différente, plus authentique. J’ai découvert une nouvelle forme de gratitude pour ces moments simples, mais profondément satisfaisants.

10. Une nouvelle perspective sur la vie

Enfin, cette année sans alcool m’a offert une perspective nouvelle sur la vie. J’ai appris que le bonheur et l’épanouissement ne dépendaient pas d’une boisson, mais d’une présence pleine et consciente dans chaque moment. Cette expérience m’a permis de réévaluer mes priorités et de me concentrer sur ce qui compte vraiment.

Conclusion : deux années de transformation

Deux années sans alcool ont été bien plus qu’un simple défi personnel. Elles m’ont permis de transformer ma vie de manière profonde et significative. J’ai appris que l’alcool n’est pas nécessaire pour vivre pleinement, et que la clarté, la santé et le bien-être qui en découlent en valent largement la peine. Si vous envisagez de réduire ou d’arrêter votre consommation d’alcool, je ne peux que vous encourager à tenter l’expérience. Les leçons que vous en tirerez pourraient bien vous surprendre.

Jean-Charles Fricotté

Publié par Jean-Charles Fricotté

Jean-Charles aime lire, écrire, peindre, voyager, manger des aliments végétaliens et rencontrer des gens extraordinaires de la planète entière. Son intérêt qui le passionne a toujours été de mieux se comprendre lui-même et le monde, et je partage ici mes expériences et mes réalisations et relations avec d’autres voyageurs comme vous dans ce voyage appelé La vie

44 Commentaires

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  1. salut! je suis tres content d’etre tombé sur ce beau témoignage! je pense qu’il resonne en moi car j’ai moi aussi vecu la même aventure, a ceci près que pour mon cas c’était davantage la drogue le souci. Mais le reste est similaire, de la remise en quetion complete de ton cercle d’amis, de tes valeurs, de ta vie entiere. je trouve ça bien de partager cette experience. j’espere pour ma part de tout mon coeur, que tous les amis que j’avais a cette epoque là se reveilleront aussi et commenceront a construire leur vie plutot qu’a la detruire tragiquement. merci encore.

    • Merci pour ce beau témoignage! Il m’a fait du bien.
      J’ai arrêter de consommé de la drogue il y a 10 ans et la cigarette il y a 3 ans. J’en suis vraiment fière.
      Aujourd’hui c’est au tour de l’alcool. Je me décide enfin à faire le grand pas. Pour moi-même et mon amour propre et un mode de vie sain.

      • Bonjour.
        Cela fait des mois que j’essaie d’arrêter de boire mais je n’y arrive pas, j’échoue à chaque fois. J’ai même été suivi par un alcologue, pris médocs comme baclofene mais non rien à faire, chaque semaine j’ai besoin de boire une fois par semaine. avez vous des conseils svp ?

        • Bonsoir,
          Perso plus rien depuis le 2 janvier de cette année !
          Je n’étais pas alcoolique loin de loin, mais la vie sans alcool est tellement plus folle !
          Qu’est-ce que tu appelles boire une fois par semaine ? Grosse biture du samedi soir ? T’inquiète c’est une question de mental, une fois que le cap est passé…^^

        • Je ne bois plus depuis 35 ans, et j’ai commencé par un jour à la fois. J’ai eu besoin d’aide avec une fraternité qui s’appelle Alcoolique anonyme. C’est international, moi j’habite au Québec, Canada Bonne chance, tu peux garder contact si tu le désires, je ne te juges pas, je comprend ta difficulté

        • J’ai trainé ce problème de bien trop nombreuses années et n’avait même plus l’espoir de pouvoir arrêter un jour. Et puis un matin je ne saurais expliquer pourquoi j’ai appelé les alcooliques anonymes suis allée à ma première réunion et tout s’est enclenché. J’y ai trouvé de vrais amis qui m’ont donné la force d’affronter ce combat. Aujourd’hui l’obsession de l’alcool a disparue je travaille chaque jour à ma reconstruction et chaque jour est devenu une joie. Je me dit que je suis un miracle mais au cours de ces réunions je croise de nombreux miraculés alors pourquoi pas toi ? J’avais tout essayé avant mais çà çà marche

        • La seule chose que je peux te dire ne te tape sur la tête. Le jour où tu auras attraper ton bas fond. Ce sera fini! J’ai 19 ANS de sobriété et ce n’est jamais gagné. Et sur ça j’ai eu des rechutes avant. POUR l’instant la bouteille est plus forte que toi. Mais un jour la personne la plus importante sera toi . Ce n’est pas toujours facile la vie mais elle vaut la peine d’être vécue..

        • Bonjour, il n’y a malheureusement pas de recette miracle mais je peux te donner quelques conseils qui vont peut etre te changer la vie mais il est tard et j’ai repondu a peu pres a tout les commentaires que je pouvais donc voila mon adresse mail [email protected] et je prendrais le temp de repondre a tes questions surtout n’hesite pas !!!!!au revoir!!!!

  2. merci pour ce témoignage , merci de dire que l’alcool est très néfaste,merci de dire que la vie sans alcool est belle,la bonne nouvelle est que au fils du temps la vie dans l’abstinence est de plus en plus belle.

  3. C’est réconfortant après 48 jours sans alcool et 8 mois sans cigarettes.. Décision partiellement due pour des questions de santé mais surtout pour en terminer avec l’alcool après plusieurs décennies de consommation quotidienne…Merci pour ce témoignage pur et frais que je partage à 100% Personnellement je me sens déjà plusieurs de ces effets même si ma période de sevrage est encore jeune. Je dors déjà mieux et ne me réveille plus en sueur à 4 heure du matin, je suis plus productif après quatre heures de l’après midi « je peux continuer à travailler au lieu de déboucher… » Sans compter ce que j’ai pu me procurer de durable en remplacement de ce que je mettais comme cadavres à la récupération, aux deux semaines..
    Merci encore pour votre témoignage que je vais sans faute partager.

  4. Bonjour,

    très beau témoignage et félicitation. Depuis un mois chaque soir je bois d vin avec mon mari et je me déteste pour ça. Chaque matin je me dis que je vais arrêter mais je recommence. Mais après lecture de ton article je me dis que c’est à mon tour. Surtout j’ai envie de profiter de ce que la vie me donne. Une chose que je devrais faire c’est aussi arrêter la cigarette une association très dangereuse. Bon courage à toi pour les années à venir. Kelly

    • Bonjour Kelly, j espère que tu a réussie à lâcher ce verre de vin, mais ne culpabilise pas il n y a que toi qui peu décider de stopper tout ca !! change tes habitudes

  5. très beau témoignage de cette belle personne qui me donne le courage de le faire . J’ai 63 ans (homme) et j’ai décidé depuis trois jours de ne plus boire car cela fait 43 ans que je bois au début c’était pour faire la fete et maintenant je n’y trouve plus aucun plaisir. je ne supporte plus l’image que je renvoie et on ne sais pas faire un repas sans alcool en famille ou autre J’en ai marre de cela . Je prends la décision d’etre moi-meme sans alcool et que ma femme et mes enfants soient fiers de moi . André

    • tout simplement en décider…suite à une visite chez mon docteur, je suis rentrée chez moi en me disant que c’était mon dernier verre que j’ai avalé d’un trait…et cela fait deux que je n’ai pas touché un verre d’alcool après 35 ans d’alcoolisme mondain (deux arrêts durant mes grossesses). J’ai été légèrement aidé par la luxothérapie mais sinon, c’est la simple volonté…en fait , mon alcoolisme était plus une envie qu’un besoin. Aujourd’hui, on peut prononcer le mot « alcoolisme » sans me mettre en colère. Cette abstinence m’a changé la vie, j’ai retrouvé mes fils et mes petits-enfants…en regrettant souvent le temps perdu.. Sur ma lancée, cela fait un an que j’ai arrêté de fumer. De nouveau, je revis, je vois la vie autrement, je suis zen…enfin, plein de choses. Bien sûr, parfois, je prendrais bien un petit verre avec une cigarette…mais je me dis que ce serait dommage de tout gâcher après ces efforts. Il faut aussi être soutenue….voilà ma petite expérience mais elle a changé ma vie et …celle de mon entourage…

    • Finir par accepter que nous sommes impuissants face à l’alcool, accepter de se faire aider. En ce qui me concerne pouvoir partager avec d’anciens buveurs qui aujourd’hui vont très bien me donne chaque jour l’envie de leur ressembler. Je me voyais mourir de l’alcool aujourd’hui j’ai une  » soif » de vivre incroyable. Chaque jour un nouveau petit bonheur que je reçois comme un cadeau et envie de le transmettre à ceux qui souffrent encore pour leur dire oui c’est possible. L’abstinence n’est plus une souffrance mais une raison de vivre.

  6. Rendu à 60 ans, et constatant que l’alcool commençait sérieusement à avoir un impact sur ma santé et que si je ne faisais rien, l’alcool se chargerait de me tuer avant le temps, j’ai pris la décision d’arrêter de boire complètement. J’ai eu beau essayé de diminuer ma consommation à plusieurs reprises, je suis obligé d’admettre que ca ne marche pas pour moi. C’est tout ou rien et pour moi, c’est rien. Je consommais à TOUS les jours même si plusieurs fois en me réveillant le matin, je me promettais de ne pas boire pendant 24 heures, promesse que je ne tenais pas évidemment, l’envi de boire étant de plus en plus fort à mesure que la journée avançait. Maintenant, même si je le constate un peu tard dans ma vie, ma vie prend un autre sens et on m’accorde une autre chance de vivre pleinement sans alcool. Merci pour votre témoignage!

  7. Cela pouvre encore une fois que l’islam est la religion de la vérité car il y a 14 siécle de cela, elle a commencé par inciter les musulmans à ne pas s’approcher des lieux de culte après avoir bu de l’alcool et l’a ensuite interdit aux musulmans. L’islam considére l’alcool comme la mère des vices car tout ce que l’être humain a honte de faire étant sobre il peut le faire sans gêne quand il est ivre sans compter tous les problèmes de santé qu’il peut occasionner…

  8. Merci pour ce récit ,moi ça fait un peu plus d’un an que je ne bois plus j’ai eu
    très dur pour arrêter ,mais maintenant quelle bonheur d’être libéré de retrouver une estime de soi et d’avoir les idées claires pour affronter la vie .
    tout ce que tu dis est tellement vrais , félicitation et encore merci de partager ton histoire .

  9. J’ai 60 ans et j’ai touché le fond avec un alcoolisme « suicidaire ». J’ai d’ailleurs fait une TS. Je suis une femme et je buvais 2 à 4 litres de vin/jour. Je suis devenue une loque. Puis je me suis rendu au CSAPA de ma ville puis je me suis fait hospitaliser pour une cure de désintox pendant 3 semaines. J’ai posé le verre le 7 novembre 2016. Je n’ai aucun soutien mais je me préfère de loin comme ça (sobre). Je sais très bien que j’ai utilisé l’alcool parce que je ne supportais plus ma vie insupportable. Elle l’est un peu moins. Ce qui est surtout « jouissif » est de constater que mon compagnon qui est partie prenante dans mon alcoolisme est aujourd’hui totalement démoni devant ma toute nouvelle personnalité. Il se retrouve « comme un con », ne pouvant plus rejeter sur moi toute la misère qu’il m’a fait vivre (parce que j’étais alcoolique) alors que c’était justement l’inverse. Je buvais pour masquer cette misère. Aujourd’hui, ma sobriété le laisse tout seul devant sa responsabilité de m’avoir rendue malheureuse comme pas possible. En quelque sorte, je prends ma revanche.

  10. Très beau témoignage, emprunt d’honnêteté et de clairvoyance par rapport à ce produit dangereux banalisé par la plupart des sociétés.
    Jean-Charles Fricotté, j’aimerais beaucoup avoir des nouvelles de cette courageuse Kelly Fitzgerald depuis sa décision de s’abstenir le 6 mai 2013.
    Beaucoup de temps est passé depuis, l’alcool est puissant, j’espère qu’elle va va toujours aussi bien 😉

  11. Je n’ai jamais vraiment pris d’alcool ni de drogues et j’ai vécu la même chose que toi. Je crois que tu as simplement choisis de t’aimer et de prendre la responsabilité de ta vie en main. Tu es passé à l’action, pour toi! C’est un cadeau magnifique à se faire. Bravo!

  12. Quelle joie de lire ton témoignage, et de voir le nombre de personnes que cela a touché et motivé à suivre ce mouvement.
    Pour ma part, j’ai laissé derrière moi l’alcool et le tabac depuis maintenant trois ans, et cela me paraît aujourd’hui si évident que je me demande encore pourquoi j’étais tenté par les « drogues douces » avant 🙂
    Même si je n’ai jamais été une pratiquante assidue, elles faisaient tout de même partie de ma vie de fêtards joyeuse. Aujourd’hui, je me sens purifiée, saine, libre et heureuse d’avancer tranquillement vers le chemin de la quarantaine débarrassée de mes vieilles habitudes.

  13. Facile à dire me direz vous, mais ayez un entourage de sportifs d’etre spirituels notre mission ici bas est d’aider notre prochain, car chaque âme qui retourne à la source est comme une batterie qui donnera de l’énergie et la santé pour les autres, gardez l’espoir mais il faut agir.
    Un être de lumière a votre service.

    • J’avais pour ma part décidé de faire une cure dans un établissement spécialisé dans ce type de prise en charge. (Ca veut dire que j’étais décidé, rien de possible si on est pas déterminé). Et puis je suis tombé par hasard sur le site d’un thérapeute que j’ai contacté et qui m’a traité en une séance. Depuis 2 mois pas un goutte d’alcool au lieu de 3 bouteilles par jour. Un miracle, je ne pense pas, mais la mise en oeuvre de nos facultés d’auto guérison. La force est en nous. Grands bénéfices depuis 2 mois, analyses médicales, énergie, finances…….Que dire de plus? Ne rien faire c’est se laisser empoisonner et se laisser aller à la délectation morose mortifère.

      • Salut MIKE, je vient vers toi apres avoir lu ton temoignage et voudrais en savoir plus car meme si moi j’ai arreter(voir mon temoignage) j’aimerais trouver une solution comme la tienne pour un de mes meilleurs amis qui me voyant tellement bien et heureux d’avoir reussi a arreter voudrais de tout coeur en arriver la aussi mais et malgré mon soutien n’y arrive pas donc je te remercie par avance de ton soutien egalement.

  14. Bonjour,

    je suis en train de me décider quand je dois arreter l’alcool. Chaque jour je ne pense que à ça, de m’en sortir et de ne plus avoir envie de cette poison. Juste que mon mari m’encourrage à boire car il a toujours des réserves cachées. Des que j’ai envie je n’achete jamais mais lui il a toujours en stock. Quoi faire pour réussir ? Merci

    • Bonjour VICKY,

      Je ne pretend pas avoir de solutions miracle mais si tu veux t’en sortir et comme je l’ai fait moi meme et comme la plupart voir tous les temoignages que j’ai pu lire aujourd’ui il faut que tu fasses des choix deja au niveau de tes amis et j’ai envie de te dire aussi de tes amours donc ma réponse est simple et ne souhaite vraiment pas te privé du bonheur d’etre aimer et d’aimer aussi mais voila comme je te l’ai dit il faut faire des choix et ils sont parfois tres difficile a faire. Voila ce que je pouvais te conseiller. En esperant que ton tu sortes vicorieuse de ton combat et qu’a ton tour tu en fasse le témoignage car je peux te le dire tu vas changer de vie du tout au tout et ta nouvelle vie bah tu la kifferas sa race tout simplement lol au revoir!!!!

  15. Merci pour ton témoignage ainsi que toute vos réponses .
    Ça fait réfléchir je suis moi même un gros fêtard qui cherche a sortir de cette routine alcoolique , il y a tellement mieux a faire j espère vivement stopper tout ça et faire ce que j aime du sport bon courage a tous…

  16. Merci beaucoup pour ce beau témoignage dans lequel je me suis vraiment reconnue. J’ai 21 ans et j’ai moi-même arrêté de boire il y a un petit temps. J’étais pourtant une grosse fêtarde : j’ai commencé l’alcool à 14 ans à 16 ans je buvais déjà de l’alcool fort, lorsque j’ai arrêté l’école je passais mon temps en soirée à boire. Puis j’ai repris des études mais arrivée à l’unif les gens sont encore plus fêtards. La bière coulait à flot, j’ai fait partie d’un cercle étudiant où les gens peuvent boire jusqu’à 10 litres de bière par soirée, c’est pour dire. J’étais entourée de fêtard et je m’étais construite mon identité comme cela. Puis il y a quelques mois le déclic. Mon oncle est hôspitalisé pour une pancréatite dû à sa consommation excessive d’alcool (mon grand-père étant mort à cause d’une trop forte consommation d’alcool). Cela me renvoie inconsciemment à me questionner. Je commence à faire des crises d’angoisse lorsque je suis en gueule de bois, puis même lorsque je suis saoule. Du coup je décide de calmer ça. Au début je continuais à boire au moins un verre en soirée pour que les gens me voient avec et me laisse tranquille. Il m’arrivait de ne pas boire mon verre mais de le garder en main pour que les gens me croient en train de boire et ne me pose pas de questions. Puis je me suis rendue compte que c’était pire, je ne pouvais pas faire croire aux gens que je buvais juste pour leur faire plaisir. J’ai donc décidé d’arrêter de boire parce que j’avais peur de cette perte de contrôle de mon corps et de mon esprit. Mais c’est vrai que ça n’a pas été facile d’arrêter et tout ce que tu dis me fais me sentir moins seule ! J’ai aussi remarquer à quel point dans mon groupe d’amis les gens me connaissaient comme la fille drôle et fêtarde, et c’est difficile de se reconstruire une identité. On en vient vraiment à avoir une réflexion très profonde sur soi-même, ses valeurs et ses habitudes. J’ai l’impression de devoir réapprendre à me connaître. Je ne pensais vraiment pas avoir de problèmes d’alcool car tous les jeunes de mon âge, ou presque, boivent énormément. Mais la réalité vous rattrape si vous accepter de la voir. Encore aujourd’hui le plus dur est l’aspect social : pourquoi tu ne bois pas ? tu es croyante ? tu es malade ? Non je vais très bien, je suis juste différente de vous, je n’ai ni les mêmes envies ni les mêmes besoins que vous. J’ai connu le même processus lorsque j’ai arrêté la drogue douce il y a trois ans, donc je suis assez préparé. Pareil mais en moins fort, lorsque j’ai arrêté la cigarette il y a 6 mois « il faut bien mourir de quelque chose » ils disaient, ou encore « j’arrêterais vers la trentaine, là j’ai le temps ». Je pense que j’ai toujours été en décalage avec les gens de mon âge mais j’apprends au fur-et-à-mesure à en faire une force et pas une faiblesse. Je suis fière d’être capable de discernement sur ma vie et je pense que les gens qui sont dérangés par le fait qu’on ne boive pas sont en fait effrayés car cela les renvoi à leur propre consommation. Merci pour ce témoignage car tu as relevé des choses qui m’arrivent très fort depuis quelques temps (cette réflexion profonde sur soi, les sens en éveil, cette hypersensibilité et hyperémotivité, le fait de devoir se questionner sur ses amis et ses proches) et je ne pensais pas du tout que cela était lié à l’alcool, maintenant j’ai quelques pistes ! Courage pour la suite, bravo à tous, vous êtes seul maitre de votre corps et de votre esprit faites-en quelque chose de bien !

  17. Oui comme tous les commentaires que j’ai pu lire (pas tous bien sur)Merci de ton courage a avoir partager le bonheur d’avoir arreter l’alcool!!!!Pour ma part j’ai arreter il y aura 1 an tres bientot le 19 frvrier 2016 car j’y est été forcé en passant par la case PRISON. Et je tire de cette experience tout le bonheur qui m’anime aujourd’ui. Les ressemblances avec tontemoignage sont frappantes avec le tri des amis ou je dirais soi-disant amis plutot, la prise de conscience de sa vrai personnalité retrouvé, tout les projets que je peux avoir dans la tete et pour finir le faite aussi de pouvoir traiter toutes les informations qui bonbarbe notre cerveau avec une facilité deconcertante. Donc encore un grand BRAVO pour ton courage et je souhaite que ton ou notre exemple puisse servir a un maximum de personnes atteind de cette CONNE de MALADIE car OUI c’est une MALADIE, chose que la plupart ignore encore et toujours. Je voulais simplement rajouter que je cherche des personnes qui comme nous ont reussi a s’en sortir pour dialoguer car dans tout ce qui a été dit dans les differents temoignages, il y aurait des choses a rajoutés je pense et peut etre un peu egoistement je voudrais simplement me rassurer sur ce que je vit actuellement sans alcool. voila merci a tous.mon adresse mail:[email protected]

    • Bonjour a Toi !!!! En cette fin d’Année 2017 , es t il toujours possible de dialoguer avec Toi , sur ce sujet épineux qui m’en donne depuis 25 ans maintenant !!?? Quoiqu’il en soit Très Belle Fêtes de Fin d’Année. Marie.

  18. je n,ai pas bu depuis 30 ans j,accompagne quelqu,un dans sa sobriété , il s,
    en sent bien et moi aussi et une chose qu,il m,a dite déjà m,a frappé
    il parait que j,avais du plaisir avant mais le lendemain je ne m,en rappelais pas
    aujourd,hui je m,amuse j,ai du plaisir et le lendemain je m,en rappelle

  19. Beaux et parfois angoissants témoignages. Je suis un homme de 64 ans, chef de mon entreprise depuis 30 ans, père de 2 grands enfants, bientôt grand père. J’ai commencé à boire vers 24-25 ans. Mes parents buvaient mais sans être alcooliques, du moins on en parlait pas comme cela à l’époque. Quand j’etais enfant (12-13 ans) mes parents me gratifiaient d’un peu de vin dans mon eau, pour me faire égal à eux, plus adulte.. puis, le collège catholique où j’étais a organisé une « retraite catholique » et on nous a servi du vin (du Kiravi !) à table .. nous nous sentions « grands ».. vers l’âge de 16-17 ans, nous étions plutôt branchés sur le H et la marijanne. J’ai perdu beaucoup de temps à cette époque à la poursuite des paradis artificiels. Fort heureusement, j’y ai réchappé sain et sauf, à l’instard de quelques amis qui sont morts assez , trop jeunes. Jeune père, je ne buvais pas trop, j’assumais mes responsabilités. Plus tard, je suis tombé dans une routine de buveur. Je ne buvais que le soir, la journée j’assumais mon rôle de chef d’entreprise sans une goutte, m’étant vite rendu compte que mon efficacité était inversement proportionnelle à la consommation d’alcool. Mon mariage à commencé à battre de l’aile, peut être à cause de ma consommation (une bouteille de vin par soir) mon corps a changé , j’ai enflé . Jeune, j’etais svelte et assez en forme sans être sportif. J’étais devenu, à 45 ans un gros « homme d’affaires » blasé et insatisfait. Mes enfants ont grandi et sont partis, ma femme aussi.. cela a été un choc salutaire, j’ai arrêté de boire pendant 5 ans. Ma vie a totalement changé, j’avais retrouvé la joie, les sentiments, le sport et une nouvelle vie affective (amoureuse) . Je ne buvais plus une goutte et cela ne me posais aucun problème, j’etais triste pour mes amis qui eux continuaient à boire.. Puis, ma nouvelle vie m’a conduit vers la femme de ma vie. Nous sommes heureux depuis 8 ans jusqu’à… ce que l’alcool me rattrape et me détruise inexorablement. C’est un démon qui m’habite et me guide vers la bouteille alors que j’ai la chance d’être en compagnie de la plus merveilleuse femme du monde ! Notre relation souffre de ma maladie, je suis conscient de tout mais incapable d’agir.. Je veux retrouver mes années d’abstinence et de bonheur avant que le Mal ne détruise tout. Je suis cultivé, ingénieur, chef d’entreprise, volontaire, autoritaire et je ne suis rien face au démon de l’alcool. J’ai tout essayé, les thérapies, les médicaments , rien n’y fait et cela me rend fou car j’y suis arrivé avec bonheur pendant 5 ans. Que faire ? Merci de vos témoignages et de vos conseils.

  20. depuis 1963 je n’ai pas bu une seule goutte d’alcool de qui ma fait tenir cest la rencontre avec des amis et freres qui avaient arreter de boire et depuis cettedate
    mon temps libre se passe a aider et soutenir tousceux quion besoin de moi tant pour eux que pour leur famille voir m^eme au plan professionnel alors a tous je dis courage rien n’est perdu la vie est belle sans alcool

  21. Salut ! Sincèrement, je suis touché de ce témoignage. Car avant hier c’était le 1er jour de l’année et comme toujours j’ai regretté d’avoir ingéré de l’alcool. En fait, le soucis avec moi c’est que lorsque je débute ma première bouteille, je veux continuer jusqu’à ce que je sois complètement ivre. J’ai tout essayé, mais je ne parviens pas à me maîtriser, aussi lorsque je me trouve à ce stade, mon état d’ivresse me pousse à être totalement différent (crise de colère, dépression, insultes, paroles choquantes…) je finis par regretter amèrement… Aujourd’hui j’ai surfé en ligne, trouvant la solution, entre autre le jeûne, la prière, la repentance… Mais en lisant ce témoignage de Kelly, je me sens d’attaque à abondonner l’alcool car ça commence vraiment à prendre des proportions inquiétantes, j’ai pas envie de me retrouver en taule ou à l’hôpital à cause d’une crise de colère étant ivre. Souhaitez-moi bon courage car je me sens différent, je dois absolument tourner la page.

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La Nouvelle Lune du 18 Février 2015