Je n’ai pas la phobie des foules, mais je ne peux plus y rester longtemps.
J’ai besoin de beaucoup de solitude et de silence pour me ressourcer.
Parfois, les gens ne comprennent pas la raison pour laquelle un instant je suis heureuse et quelques minutes plus tard, je ne me sens pas bien. En fait, ils m’ont inconsciemment transmis leur énergie et émotions négatives.
On me juge facilement car peu de gens comprennent l’impact qu’ils ont sur mes ressentis. Je pense même qu’ils n’ont même pas conscience de ressentir.
J’ai la capacité de percevoir sous le masque de l’hypocrisie et de la fausse image que les gens projettent. Je dois moi-même régulièrement jouer ce jeu pour me préserver et vivre normalement.
Quand je connais la vérité, j’agis comme si je ne la connaissais pas, car de toute façon leur ego vit dans le déni.
Je ne peux pas rester longtemps près de gens faux, car ceci me perturbe et j’en perd mes moyens. Les discussions en surface ne m’intéressent pas car je vis dans les profondeurs de mon âme.
Je laisse rarement des gens entrer dans ma vie, car je n’ai plus l’énergie.
Avec le temps, j’apprends à lâcher prise et à comprendre l’émotion qui m’appartient et celle qui n’est pas la mienne. C’est une guerre parfois mais un combat que je gagnerai.
Visible ou invisible, cela s’accroche et tant que je ne le transcende pas, je ne m’en libère pas. Je vous guéri régulièrement, sans remerciements.
Aujourd’hui, j’ai du mal à comprendre les gens qui sont toujours accompagnés, ou qui peuvent aller où ils le souhaitent sans ressentir quoique ce soit.
Je me dis que tout a une raison d’être et je dois prendre ceci comme un cadeau du ciel.
Je ne dors pas beaucoup car la nuit m’appelle dans mon sommeil, mais suffisamment pour récupérer.
Les gens pensent que je ris facilement, bouge constamment et que je parle rapidement car j’ai plein d’énergie, mais c’est souvent pour ne pas les ressentir.
Je suis très calme, silencieuse, douce
et émotionnelle, mais parfois, je suis vous.
Je suis une empathe.
Myriam Deblois
“Le coeur le plus sensible à la beauté des fleurs est toujours le premier blessé par les épines.”
Thomas Moore