Clément Artois
Aie dans les veines le doux lait de ta mère, et le généreux esprit de ton père ; sois bon, sois fort, sois honnête, sois juste ! Et reçois, dans le baiser de ta grand-mère, la bénédiction de ton grand-père.
Victor Hugo , Correspondance
En hommage à la femme qui a marqué le plus ma vie et qui malgré elle a ancré l’histoire de ma vie…
Tu es née il y a des années de cela,
Une autre époque, un autre temps…
Tu as été abandonnée au plus jeune âge
Mais tu t es construite, forgée…
Tu n’as jamais abandonnée
La vie ne t’a pas épargné, malgré cela,
Tu avais cette joie de vivre, ce soleil en toi.
Tu as tant donné, tant apporté…
Tu as laissé le meilleur de toi.
Ton cœur était si grand, tu étais l’amour incarnée.
Je ne pourrai plus me blottir contre toi,
Ni déposer un baiser sur ta joue…
Ni entendre le son de ta voix
Ou cette profondeur dans ton regard
Aujourd’hui je garde de toi tes rires et ton sourire.
Cette douceur et cette tendresse infinie.
Je te sens si près de moi…
Alors je regarde le ciel et je te souris.
Si tu savais comme je suis fière de t’avoir eu à mes côtés…
Si tu savais tout l’amour que je te porte…
Ce n’est qu’un au revoir…
Tu vis en moi à jamais, je t’aime tellement…
AI
Jusqu’au bord de ta vie
Tu porteras ton enfance
Ses fables et ses larmes
Ses grelots et ses peurs
Tout au long de tes jours
Te précède ton enfance
Entravant ta marche
Ou te frayant chemin
Singulier et magique
L’oeil de ton enfance
Qui détient à sa source
L’univers des regards
Andrée Chedid
