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L’âme de l’enfant choisit ses parents

l âme de l enfant

Plusieurs traditions spirituelles enseignent que l’âme de l’enfant choisit ses parents.

Vous vous demandez peut être ce qu’il en est ou vous vous dites que si vous aviez pu choisir vos parents, vous n’auriez certainement pas choisi les vôtres !

En fait, il ne s’agit généralement pas d’un choix raisonné, intellectuel comme quand on choisit quelque chose sur un catalogue mais d’une sorte d’attraction électro magnétique. Le Docteur Christophe Massin, psychiatre et psychothérapeute, l’exprime ainsi dans son ouvrage « le bébé et l’amour » : « Une conscience non incarnée se sent invinciblement attirée par ce couple de parent, non sous leur forme physique, mais plutôt par l’énergie particulière qui se dégage de chacun d’eux, pour le meilleur et pour le pire ».

Cette attraction se fait à partir des vibrations, des émanations émises par les futurs parents et les liens karmiques peuvent jouer un rôle important.Ces liens karmiques nous amènent à retrouver les êtres avec qui nous pouvons avoir des conflits à pacifier ou avec qui nous avons eu une forte relation d’amour pour continuer à nous accompagner, nous soutenir ou accomplir quelque chose ensemble.

L’âme de l’enfant est attirée par des parents dont elle sait qu’ils pourront stimuler l’expression de ses qualités et l’aider à exprimer ce qu’elle est venue vivre et accomplir.

Souvent, l’âme de l’enfant choisit une qualité qu’elle souhaite plus particulièrement venir exprimer et /ou stimuler chez ses parents et son entourage, par exemple la compassion, le lâcher prise, la tolérance, l’amour universel. Chaque membre de notre famille est là pour nous aider à révéler, développer ou transcender un aspect de nous même.

Si un proche nous fait vivre l’abandon par exemple, peut être que nous avons besoin de développer notre autonomie.

beauté vient de l'intérieur

Lorsqu’il y a conflit karmique, l’amour qui peut naturellement se développer au sein d’une famille notamment entre parents et enfants offre un terrain particulièrement favorable pour réparer et guérir ces relations.Le but ultime de ces retrouvailles d’âme est de nous ouvrir à l’amour sans aucune limitation, c’est-à-dire de nous aider à nous éveiller, nous s’entraider, nous respecter, nous aimer, sans attente, sans jugement, sans comparaison ni manipulation.La famille comme opportunité de retrouver et de guérir ses blessures karmiques.

Lorsqu’une âme décide de revenir sur terre, elle rencontre ses Guides afin de définir ses choix d’incarnation.

C’est-à-dire les facettes d’elle-même qu’elle souhaite expérimenter et développer, les leçons qu’elle a besoin d’apprendre et ce qu’elle choisit de venir guérir, créer, partager et accomplir dans la vie à venir.Le but premier de toutes les âmes qui s’incarnent est de parfaire leur évolution en apprenant à s’aimer, à reconnaitre et à exprimer pleinement leur lumière et leur essence divine.

L’âme définit ce que j’appelle ses « objectifs prioritaires de guérison » par exemple dépasser sa tendance à se rejeter et donc à attirer le rejet, ne plus remettre son pouvoir aux autres, se libérer de la dépendance affective et développer l’amour d’elle-même. Elle choisit aussi la contribution unique qu’elle souhaite apporter à la terre : « son mandat d’incarnation », c’est-à-dire les talents qu’elle souhaite exprimer et offrir à l’humanité pour contribuer à son évolution, par exemple participer à l’élévation du niveau de conscience en enseignant, en guérissant, contribuer à la préserver la nature, créer de la beauté par des œuvres d’art …

Cela se fait à un plan très élevé de conscience et cette décision se prend environ trois mois avant la fécondation.Elle choisit ainsi avec les conseils de ses Guides les parents et l’environnement les plus adaptés aux apprentissages et expériences qu’elle doit réaliser.

l'âme de l'enfant

Par exemple, Laurence que j’ai guidée dans une régression sur ses choix d’incarnation a compris qu’elle avait choisi des parents de deux religions différentes car un des objectifs majeurs de son âme dans cette incarnation était de développer sa tolérance.Souvent, l’âme choisit un environnement familial et social qui lui assure la rencontre de certaines difficultés qu’elle a à revivre afin de les transcender. Elle choisit les parents qui pourront faire émerger à la fois le meilleur d’elle-même et les parties plus sombres pour qu’elle puisse les conscientiser et s’en libérer.Au-delà des parents, l’âme est attirée par une lignée familiale avec ses forces et ses problématiques, un pays et un contexte historique.

L’âme de l’enfant choisit ses parents : Quelques mots pour mieux comprendre ce processus

Lorsqu’un être termine une incarnation, il revoit la totalité de sa vie pour en faire le bilan. C’est d’ailleurs ce dont témoignent les gens qui vivent des expériences de mort imminentes (NDE ).Il se peut qu’il ai vécu des expériences douloureuses, par exemple d’abandon ou de trahison qu’il va accepter. Dans ce cas, il y a transmutation immédiate de la douleur.

Et puis, il y a des expériences qu’il ne va pas accepter et dont il va tirer des jugements et des interprétations limitatives sur lui-même ou sur la vie. Par exemple, il a vécu une sensation de trahison très importante et va en conclure que plus jamais il ne pourra ouvrir son cœur et faire confiance.Comme le but de l’âme à son niveau le plus élevé c’est de s’aimer et de s’accepter quelle que soit l’expérience vécue, elle va retrouver le même type de difficulté dans une incarnation suivante pour avoir une nouvelle opportunité de rencontrer, d’accueillir et de dépasser cette blessure et les jugements associés.

Quand l’âme fait ses choix d’incarnation, elle choisit les blessures karmiques qu’elle souhaite retrouver pour avoir une nouvelle opportunité de les transmuter. Cela signifie qu’en choisissant ces blessures elle sait qu’elle va attirer à elle de façon quasi magnétique les parents, les circonstances et les rencontres qui vont les réactiver.

Par exemple une âme qui doit se libérer d’une blessure de rejet, sera attirée par des parents dont elle se sentira rejetée, comme des parents qui souhaitent un garçon alors que c’est une fille. Plus tard elle pourra être inconsciemment attirée par des partenaires dont elle se sentira rejetée. Une âme qui a besoin de guérir une blessure d’abandon sera « magnétiquement » attirée par des parents qui l’abandonneront ou qui seront peu présents, lui donnant le sentiment qu’elle est abandonnée.

Même si ce n’est pas le cas, elle aura tendance à tout interpréter en fonction de ses blessures, c’est-à-dire que la moindre attitude ou parole un peu distante sera ressentie comme du rejet ou de l’abandon.Lorsque l’âme fait ses choix d’incarnation, elle n’est pas en contact avec ses mémoires karmiques, donc tout lui parait léger et facile.Totalement reliée à sa source divine, l’âme est confiante en ses capacités de réaliser son plan d’incarnation, de dépasser ses anciennes erreurs, d’apprendre ses leçons, de développer les qualités qu’elle a choisi de développer et d’accomplir ce qu’elle souhaite pour aider la terre.

Elle sait que l’incarnation lui offre une puissante opportunité d’expérimentation et de croissance.

C’est au cours de sa descente dans l’incarnation qu’elle retrouve peu à peu toutes ses limitations, c’est-à-dire la somme de toutes ses mémoires, croyances limitatives, et blessures non résolues.Plus l’âme descend vers les plans terrestres, plus elle quitte le sentiment d’unité qui prévaut dans les plans célestes pour entrer dans la dualité.

Elle retrouve l’illusion qu’elle est séparée des autres et du divin. .Elle se sent de plus en plus lourde et oublie peu à peu qui elle est dans son essence divine. Cela soulève en elle beaucoup de peurs et de doutes, notamment la peur de de ne pas réussir son « mandat d’incarnation » et de perdre l’amour qui l’habite et le contact avec la lumière divine.

Cela explique les résistances à l’incarnation qui peuvent surgir à ce moment-là.Certaines âmes ressentent au cours de cette « descente dans l’incarnation » qu’elles ne se sentent finalement pas suffisamment prête et décident de rebrousser chemin.De nombreuses fausses couches trouvent leur origine dans ce processus. Tout ce qui n’est pas accepté et guéri, va donc être reproduit par l’âme pour avoir une nouvelle opportunité de le transmuter.

Les événements de notre vie vont stimuler nos blessures karmiques jusqu’à ce que nous nous en libérions. Nous attirons inévitablement ce qui est en résonnance avec notre blessure. Nous finissons ce que nous n’avons pas achevé, nous retrouvons les êtres avec lesquels une blessure est restée sans guérison et nous revivons des situations pour lesquelles nous étions restés sans solution.

l'âme de l'enfant

Ainsi ce que nous jugeons chez nos parents, c’est ce que l’âme a choisi de venir rencontrer et guérir en nous. Cela a l’avantage de permettre une meilleure compréhension de la blessure et des prises de conscience nécessaires à notre évolution.

Quand un être s’affranchit d’une blessure karmique, il contribue à la libération de toute sa lignée familiale.

Ainsi l’âme est attirée par des parents et par une lignée familiale avec des charges et des potentiels aptes à permettre son déploiement malgré les apparences.

L’âme de l’enfant vous « choisit » donc autant pour vos qualités et vos forces que pour vos ombres et vos faiblesses. Ainsi, à défaut d’être de parfaits parents, vous serez les parents parfaits c’est à dire les plus appropriés pour votre enfant.

Cette prise de conscience peut soulager bien des peurs et des culpabilités ! Certaines âmes choisissent également des parents dont elles savent qu’elles pourront les aider à évoluer. C’est d’ailleurs de plus en plus le cas actuellement.

L’âme de l’enfant: extrait du livre « vivre et transmettre le meilleur pendant sa grossesse » de Sophie Guedj Metthey

Sophie Guedj Metthey est thérapeute et channel.

Publié par Clément Artois

Clément a toujours été très empathique et possède de grandes capacités d'écoute, lorsque les gens ont besoin de conseils dans leurs relations, c'est toujours vers lui qu'ils se tournent.

6 Commentaires

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  1. l’esprit humain est absolument fabuleux de créativité pour s’inventer n’importe quelle excuse à 2 balles pour reporter tout sentiment de culpabilité sur autre que sa petite personne soi-disant imparfaite histoire de mieux accepter de l’être… Sérieux, propager cette théorie est l’une des pires boîtes de Pandorre pouvant conduire à la justification de toutes les déviances parentales possibles et imaginables tels que pédophilie, sadisme, etc…! (attention, je ne dis pas qu’elle est fausse mais je ne prends aucun risque si je mets au défi ceux qui la soutiennent d’en prouver la véracité de façon tangible et bien pragmatique)

    • Chantal, avant de lire cet article je n’avais jamais entendu parler de ce sujet et pourtant.
      Je suis né dans deux familles « bizarres », je ne ressemble a aucun de mes parents, je pense, raisonne, analyse et agit différemment qu’eux, je me suis souvent considéré comme le vilain petit canard, étant tellement différente à tout point de vue. J’ai eu une enfance très difficile, sur des tas de plans et je me suis souvent demandée qu’es ce que j’avais bien pu faire pour mériter ça. Mais cette histoire m’a permise de devenir ce que je suis aujourd’hui. Ce que je veux dire c’est qu’en fait ces expériences m’ont élevée, que si j’ai vécu tout ça c’était pour me permettre de retrouver mon stade d’évolution et de continuer le travail. Je sais bien que c’est du non palpable mais c’est ce que je ressens, après lecture de cet article je te confirme qu’en fait je retrouve mon analyse et ma pensée dans ce qui est cité ici.
      J’espère t’avoir été utile dans mon témoignage 🙂

  2. Bonjour,

    Après voir lu cette article moi je ne crois pas que l’on choisi ses parents moi je dis que notre âme reviens mais que ce n’est pas nous qui le décidons, ce sont nos guides là-haut qui nous disent quand on doit revenir et ce sont eux qui choisissent nos parents futurs et c’est à nous de l’accepter ou non. Si on ne l’accepte pas et bien on aura un mal de vivre tout au long de notre vie comme moi j’ai toujours dit que je ne voulais pas revenir mais je n’ai pas eu le choix alors de dois vivre ce mal de vivre et finalement de l’accepter pour être heureuse un jour.

  3. je sais depuis toute petite que j’ai choisi ma vie (d’ailleurs merci pour tous ces articles qui m’ont confirmé que je ne suis pas folle… ) j’ai eu une enfance difficile et j’ai toujours eu (depuis bébé) cette image (si je puis dire) de ce moment ou j’étais avec « mes âmes » , je voulais renaître ici car j’avais loupé quelque chose dans ma vie précédente, j’avais fait de mauvaises actions et j’étais déçue de moi et « mes âmes » (je les nommes ainsi depuis toujours) me demandaient de bien y réfléchir car ce ne serait pas simple de vivre cette vie. il était important pour moi de naître là car je devais réussir à « faire mieux que ça ». au cours de cette vie, j’ai fait appel à elles à des instants de doutes et j’ai toujours eu une réponse. je ne parle plus à mes parents mais ça aussi je savais que ça arriverait, je ne les ai pas choisi pour leur amour, je les ai choisi pour ma rédemption, je sais ce que j’ai à faire ici et je le fais, je savais que je le ferais seule et je l’accepte et il y a peu j’ai reçut des msg forts et insistants qui me disait que bientôt je serais « récompensée » même si ce n’est pas le bon mot, j’arrive enfin à ce que je suis venue faire ici et ça engendre un sentiment de paix et de confiance pour moi, celui que j’attendais depuis toujours…

  4. C’est bien cela que je ressens. Vraiment. Au bout d’un moment passé à me dire que j’avais certainement été échangée à la naissance avec le vrai bébé de cette famille, temps de souffrances diverses, la vie m’a amenée au bout d’un temps certain, à chercher des solutions autres que la résistance, la révolte puis la résignation. A finalement travailler -fortement- le pardon, la tolérance et … mon autonomie. M’accepter moi-même. Du statut de canard boîteux, j’ai par mon repositionnement, acquis dans ma famille le statut de … référence ! Je suis amusée de ce renversement mais lucide et, même si je ne les « aime » toujours pas, je travaille consciemment le détachement. Je remercie régulièrement ma famille de m’avoir permis de travailler ma combativité et de développer différentes compétences pour survivre dans un premier temps, et m’épanouir.Maintenant.

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