Je me sens toujours heureux, savez vous pourquoi ?
Parce que je n’attends rien de personne. Les attentes font toujours mal, la vie est courte. Aimez votre vie, soyez heureux, gardez le sourire et souvenez vous : avant de parler, écoutez. Avant d’écrire, réfléchissez.
Avant de prier, pardonnez. Avant de blesser, considérez l’autre. Avant de détester, aimez et avant de mourir, vivez.
William Shakespeare
Histoire sur la Colère !
– Grand-mère, quand je suis en colère, je crie sur les gens. Et je ne m’aime pas…
– Quand tu cries sur les autres, tu cries en réalité sur toi-même, mon enfant.
Ce que tu fais en dehors de toi-même est toujours un miroir de ton moi intérieur.
A l’intérieur et à l’extérieur, c’est la même chose.
On nous a appris à bien les séparer, à les voir comme deux réalités différentes.
En fait, ce sont les mêmes fils, mais avec des tissages différents.
– Mais je ne me fâche que lorsqu’une personne me provoque…
– Si une personne te met en colère, c’est parce qu’elle peut toucher cette corde si sensible de ton âme.
Qui attend d’être touchée par toi.
Mais toi, tu suspends toujours ta main.
Tu attires donc ceux qui peuvent la faire vibrer, cette corde.
C’est une demande d’attention de ton âme…
Ton cri est un cri de rébellion adressé à toi-même, c’est l’invitation à toucher cette partie de toi qui t’enflamme tant.
Le feu de ta colère est généré par cette chaleur…
Les gens qui nous entourent ne sont qu’un moyen d’atteindre nos profondeurs.
– Alors, grand-mère, que faire quand je sens le feu de la colère en moi ?
– Écoute-le.
Ne réagis pas.
Sinon, tu vas rater l’occasion de voir cette corde de ton âme que tu ne peux toujours pas toucher.
Laisse l’action pour plus tard…
Nous sommes appelés à agir de manière créative, et non destructrice.
Souviens-toi, mon enfant, quand ta voix est sur le point de s’élever, c’est parce qu’en toi s’allume le feu de la rébellion. Ne t’emballe pas. Arrête-toi et sens ce feu.
Sens ce qu’il veut t’apporter.
Vois le chemin qu’il ouvre à la lumière…
Les vraies rébellions sont silencieuses, courageuses, créatives.
C’est ainsi que notre cri intérieur se transforme en révolution.
De nous-mêmes et du monde.
ELENA BERNABÈ
Répondre à de la colère malheureusement impacte notre intérieur en modifiant notre état d’être !
Voici ce qu’il pourrait arriver : des propositions !
– je hurle autant que lui pour me faire entendre et respecter ! Soit, mais j’aurais quitté ma paix intérieure pour l’autre. Je ne me serais pas choisie du moins cette fois !
– je peux choisir de m’éloigner et de quitter la pièce ! Ok ! Si et seulement si, je suis en paix dans mon Coeur. Si je laisse mon mental partir dans des scénarios, je me suis encore quittée : « oui, tu verras la prochaine fois, je ne me laisserai pas faire,… pourquoi est ce qu’il me parle comme ça,…il a besoin de se mettre en colère pour ça…qu’est ce qui lui prend… »
Je suis alors encore avec lui et sous ses énergies à cause de mon mental donc en réaction mentale !
Le poison est à l’œuvre en soi…
– j’applique l’accord toltèque : ne pas en faire une affaire personnelle ! C’est à dire que je ne me sens pas concernée par tout ce que j’entends sur moi ! Je peux alors le lui verbaliser calmement et avec bienveillance : « J’entends ! C’est cependant ton choix de crier et que ça te regarde ! C’est ton histoire! Nous pourrions très bien en discuter tranquillement ! » Cela fonctionne…
– je peux aussi très bien observer ce qui se passe avec amour et détachement ! Mettre de l’amour entre nous et m’éloigner en toute sérénité ! Laisser l’espace à l’autre la possibilité de s’exprimer et de verbaliser par le moyen qu’il connecte dans l’instant sans me sentir coupable ou responsable de sa colère ! L’amour modifie la vibration de ce qui se déroule dans l’instant !
À expérimenter !
Laurence Simonnet / Semeuse d’amour au Grand Jeu de la Vie