La méditation est une pratique essentielle. Comme le disait Osho : « Le silence parle aussi, parle beaucoup ! Le silence peut parler même quand les mots échouent. »
Trop souvent, nos esprits se remplissent de pensées négatives et d’autocritique. Ils nous disent que nous ne sommes pas assez bons, que nous devons accomplir une liste interminable de tâches, que nous devons perdre du poids, nous rappeler de tout, tout recommencer, étudier davantage, et ainsi de suite. Tout cela nous fait oublier l’essentiel : simplement être soi-même. Il est important de se connecter à notre âme intérieure et de sortir du labyrinthe de l’esprit.
Ce labyrinthe mental est un endroit où nous nous perdons souvent.
Il nous arrive de nous sentir désespérés, incapables de penser de manière logique pour résoudre nos problèmes. Parfois, il ne faut même pas de grands drames pour nous y plonger, bien que les grands drames puissent être le point de départ.
Parfois, de simples choses, comme des détails insignifiants, peuvent nous faire perdre la tête, comme la taille des nappes lors d’une fête ou le tissu utilisé pour une robe. En fin de compte, ce sont ces petites choses qui nous emprisonnent dans le labyrinthe mental, nous faisant perdre toute rationalité.
Il faut donc essayer de prendre du recul, de méditer et de trouver la paix intérieure. La méditation peut nous aider à faire taire le tumulte de l’esprit, à nous reconnecter à nous-mêmes et à retrouver notre équilibre.
La folie, dans son sens pathologique, est précisément cela.
Elle se manifeste quand quelqu’un bascule du monde de la raison vers le monde du labyrinthe mental et perd toute notion du chemin de retour. Au cours de nos vies, nous pouvons tous connaître des moments de folie, que ce soit à la suite d’une perte d’un être cher ou d’une blessure émotionnelle.
La gravité de la perte est souvent liée non pas à la nature du problème en soi, mais à la manière dont nous le percevons. Certaines personnes surmontent ces moments, tandis que d’autres restent enfermées, incapables de lâcher prise, et finissent par sombrer dans la folie.
Alors, comment peut-on résoudre cette situation ? Ma recommandation constante est la méditation. Oui, la même pratique que Bouddha avait déjà évoquée lorsqu’il parlait du bal. La méditation existe depuis plus de cinq mille ans, et pourtant elle demeure plus pertinente que jamais.
Nous vivons une époque où le besoin de libérer notre esprit est plus criant que jamais. Jamais auparavant n’avons-nous eu autant besoin de laisser nos pensées flotter comme des navires sur une mer, tandis que nous sommes sur l’île, observateurs.
Pour ce faire, faites un test.
Je vous invite à essayer un exercice simple.
Asseyez-vous confortablement, car il est préférable de ne pas s’allonger, pour éviter de s’endormir. Imaginez devant vous un écran vide.
Visualisez ensuite le nombre 100 qui apparaît sur cet écran.
Commencez à décompter les chiffres tout en les énumérant mentalement. 100, 99, 98, 97… et ainsi de suite.
Cet exercice vise à concentrer votre esprit et à empêcher les pensées de vous tourmenter.
Bien sûr, les pensées continueront à surgir, mais l’idée est de maintenir votre concentration sur les chiffres plutôt que de vous laisser emporter par elles.
C’est un excellent exercice pour les débutants en méditation, et il se peut que vous ne parveniez pas à atteindre zéro dès la première tentative.
Vous pourriez ressentir des distractions, comme un picotement dans le pouce, des inconforts physiques, la soif ou même l’envie d’aller aux toilettes. Cependant, il est essentiel de rester ferme et de comprendre que vous êtes celui qui doit contrôler votre esprit, et non le contraire.
Il existe d’autres méthodes de méditation, et je vous suggère de lire les enseignements d’OSHO pour en apprendre davantage. Chacun peut découvrir sa propre approche de la méditation, même en consacrant simplement cinq minutes par jour à cette pratique.
L’essentiel est de se recentrer sur soi-même et d’éviter de se laisser happer par le tumulte mental de la société. C’est là que réside la véritable paix intérieure.