L'émerveillement est-il la clé de l'illumination ?

L’émerveillement est-il la clé de l’illumination ?

On aimerait tous pouvoir atteindre en un seul « clic », cet état d’illumination dont tous les thérapeutes nous parlent en permanence.

Un niveau de vie spirituelle qui nous amènerait à ne devoir du tout s’inquiéter de rien. On part à la rencontre d’une autre dimension et surtout on ne cherche plus du tout à s’éteindre. On est comme atteint par un syndrome magique : celui de vouloir toujours plus de bien-être pour soi et pour autrui.

Et pourquoi cela ne serait-il donc pas possible de mettre finalement tellement de splendeur et de beauté dans notre regard qu’on ne parvienne pas à retrouver quelque part en soi cette part d’émerveillement de notre enfant intérieur : celui qui prenait souvent le temps de dire « ah » … »oh »… »waouh »… »c’est trop beau »… »encore » … »miam »…

Tout est beau quand on le regarde avec les yeux du coeur et surtout quand on recherche en soi cette part de bonheur qu’on avait gagné tout petit, à la loterie de la kermesse de notre enfance; quand on est encore dans les jupons de sa mère et qu’on ne cherche qu’une chose, c’est de rencontrer le monde qui l’entoure, elle, et qu’elle nous fait découvrir avec ses yeux plein d’amour inconditionnel.

On voit bien que tout est comme figé dans un ciel tout bleu. C’est beau d’être aimé vrai, pour qui on est, et donc c’est plus facile de pouvoir voir la vie en multicolore.

Il n’est pas la peine d’en faire des monts et des merveilles mais juste de voir et surtout d’être vu par la même occasion. Quand on est en totale adéquation avec un monde qui nous fait du bien, on ne peut que s’émerveiller du temps que nous passons auprès des siens. On est comme transporté sur un tapis volant, celui qui nous fait vivre des moments vibrants et surtout aimantés à notre coeur si petit encore mais pas du tout fragilisé.

Quand on est entouré d’un cocon d’amour pur, il est impossible d’imaginer que le monde qui, un jour va nous ouvrir les yeux, sera fait de mauvaises images et encore plus de fâcheuses expériences.

Alors qu’est-ce qui fait qu’à ce jour, on ne puisse plus retrouver ce monde éternel, celui de la beauté et surtout celui du naturel. Celui où la nature est souveraine et surtout où chaque personnage peut vraiment entrer en scène.

Plus le temps de faire une vraie pause, celle qui donne envie daller voir au delà des apparences?

Plus l’envie de faire autre chose que de juger et de critiquer en permanence un monde toujours plus fragilisé par des mentalités fermées parfois et surtout braquées contre des systèmes qui ne demandent parfois qu’à évoluer.

Alors oui il est temps à nouveau de s’émerveiller et de découvrir que là devant nos yeux, se cache certainement un monde réel, celui qu’on pourrait voir au travers des filtres de l’amour vrai… un rond, un carré, une couleur et surtout une silhouette, une certaine forme de vie qui ne demande qu’à prendre racine dans notre coeur et plus du tout dans notre tête.

Un bien-être intérieur qui en devient presque une « maladie » à lui tout seul.

Il se propage, devient contagieux et surtout crée des épidémies toutes entières…

Vous imaginez une épidémie de bonheur qui donnerait à chacun ce sentiment de savoir ce qu’il est venu faire sur terre et trouverait ainsi sa réelle place au pays du « soleil levant » ?

Car plus on brille de l’intérieur et plus cela devient rayonnant tout autour de la planète (NDRené : l »une de mes phrases préférées est « Je rayonne autour de moi ce que je suis donc j’attire à moi ce que je suis »).

Alors oui il est temps de remettre de la poudre dans les yeux des gens et de leur montrer que parfois, juste au bout de leurs doigts un peu engourdis, se tient un sentiment de paix, celui de pouvoir toucher, frôler et ressentir un bonheur non éphémère, celui de se donner enfin une vraie raison de pouvoir aller paisiblement sur le bon chemin : celui de sa propre évolution.