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Personne n’est tout à fait libéré de la souffrance et du chagrin. 

Ne créez plus de souffrance dans le présent.

Personne n’est tout à fait libéré de la souffrance et du chagrin. Ne s’agit-il pas de vivre avec cela plutôt que d’essayer de l’éviter ?

La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l’inflige à soi-même aussi longtemps que, à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie.

La souffrance que vous créez dans le présent est toujours une forme de non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est.

Sur le plan de la pensée, la résistance est une forme de jugement. Sur le plan émotionnel, c’est une forme de négativité. L’intensité de la souffrance dépend du degré de résistance au moment présent, et celle-ci, en retour, dépend du degré d’identification au mental. Le mental cherche toujours à nier le moment présent et à s’en échapper.

Autrement dit, plus on est identifié à son mental, plus on souffre. On peut également l’énoncer ainsi : plus on est à même de respecter et d’accepter le moment présent, plus on est libéré de la douleur, de la souffrance et du mental

Eckart TOLLE Le pouvoir du moment présent

Une poignée de feuilles

Un jour, alors qu’il résidait à Kosambi dans une forêt de simsapas, le Bienheureux, ramassa une poignée de feuilles. Il demanda alors aux Bhikkhus :

« Selon vous Bhikkhus, les feuilles que je tiens dans la main sont-elles plus nombreuses que celles des arbres de ces bois ?

  • Les feuilles que le Bienheureux a ramassées ne sont qu’une poignée, Seigneur; celles des arbres sont bien plus nombreuses.
  • Ainsi Bhikkhus, il en est de même pour les connaissances que j’ai accumulées au cours de mon expérience, qui sont bien plus nombreuses que les choses que je vous ai enseignées, dont le nombre est restreint.

Pourquoi ai-je omis de vous parler de tant de choses ? Parce que ces connaissances ne sont pas source de développement, de progrès dans la Vie Sainte et parce qu’elles ne conduisent pas à l’extinction de la passion, à sa diminution, à la cessation, à la sérénité, à la compréhension directe, à l’éveil, Nibbana. Voilà pourquoi je ne vous en ai pas parlé. Et que vous ai-je enseigné ?

  • Ceci est la souffrance
  • Ceci est l’origine de la souffrance
  • Ceci est la cessation de la souffrance
  • Ceci est la voie qui mène à la cessation de la souffrance.

Voilà ce que je vous ai enseigné. Pourquoi vous l’ai-je enseigné ? Parce que cet enseignement est source de développement, de progrès dans la Vie Sainte et parce qu’il mène à l’extinction de la passion, à sa diminution, à sa cessation, au repos, à la compréhension directe, à l’éveil, Nibbana.

Ainsi Bhikkhus, que votre tâche soit comme suit :

  • Ceci est la souffrance
  • Ceci est l’origine de la souffrance
  • Ceci est la cessation de la souffrance
  • Ceci est la voie qui mène à la cessation de la souffrance ».

[ SAMYUTTA NIKAYA – LVI 31 ]

Auteur : Le Vénérable Ajahn Sumedho est un bhikkhu (moine mendiant) de la tradition du  Bouddhisme Theravada. Son ordination eut lieu en Thaïlande en 1966, où il fut instruit pendant dix ans. Il est à présent l’Abbé du Centre Bouddhiste d’Amaravati ainsi que l’enseignant et le guide spirituel tant de nombreux moines et nonnes Bouddhistes que de laïcs. 

Publié par Clément Artois

Clément a toujours été très empathique et possède de grandes capacités d'écoute, lorsque les gens ont besoin de conseils dans leurs relations, c'est toujours vers lui qu'ils se tournent.

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Quand trop de tolérance engendre de la souffrance

J’aime un homme qui a le caractère pour suivre sa route et qui n’a pas peur de se tromper, de rater et de tomber