N’est-ce pas pour cela que nous sommes femmes?
Avons nous le monopole du cœur et de la force d’aimer?..
La femme qui a perdu sa douce puissance
Si une femme veut être honorée dans son féminin sacré par l’homme qu’elle aime, elle se doit d’aller explorer ses blessures du féminin qui ont entraîné un abus de pouvoir ou une perte de son pouvoir et de sa douce puissance.
Les attitudes issues de la peur
Si la femme perd son pouvoir, elle va adopter une attitude de victime: elle se sent impuissante, dépendante, immature, soumise, peureuse, trop douce, hypersensible, trop féminine, insécure, passive, dépressive, seule, taciturne, triste, plaignarde…
Si la femme est dans un abus de pouvoir, elle peut avoir des attitudes persécutrices vis à vis de l’homme: elle sera manipulatrice, contrôlante, castratrice, rancunière, autoritaire, rigide, critique, bavarde, médisante, orgueilleuse, dure, colérique, jalouse…
Un autre abus de pouvoir est d’adopter des attitudes de sauveuse: c’est une sainte, perfectionniste, bonasse, qui se sacrifie pour les autres, surprotectrice, qui prodigue des conseils, qui en fait de trop, trop généreuse, qui aime mieux donner que recevoir…
Les hommes peuvent également se retrouver dans ces rôles de sauveur- victime- persécuteur. Il faut être 2 pour jouer!
Sur le chemin de la femme épanouie et en possession de tous ses pouvoirs
Et si après avoir pris conscience de nos modes de fonctionnement, de nos rôles enfermants du triangle de la peur, nous décidions en pleine conscience de nous en libérer, quelles femmes serions-nous?
Une femme courageuse, confiante, saine et guérisseuse, indépendante et autonome, libre, active, créative, belle, pleine de ressources, respectée et honorée, forte dans la douceur, affirmative et communicative, mature, sensible, joyeuse, vivante, aventurière, accueillante, généreuse, compatissante, rayonnante avec modestie, souple, encourageante, paisible, aimante, humaine, humble…: une FEMME de COEUR.
Et si la femme montrait le chemin?
Ne pensez-vous pas qu’un homme a envie de rencontrer cette femme de coeur pour qu’il puisse à son tour montrer qu’il est un homme de coeur?
Et si toutes les femmes blessées dans leur féminin faisaient ce travail de prise de consicence, de nettoyage, d’alchimie pour elles, avec le soutien d’autres femmes pour retrouver le chemin du féminin sacré, ne serait-ce pas un merveilleux cadeau qu’elles se feraient à elles-mêmes et aux hommes qu’elles aiment?