Que d’énergie gaspillée à vouloir que les choses fonctionnent à notre façon;
A vouloir convaincre les autres que nous avons raison; à tout faire pour être parfaits; à résister à ce qui est; à travailler dans ce qui ne nous allume plus en reniant nos valeurs; à refuser de reconnaître la réalité; à courir après des objets, des choses ou des activités en espérant que ces choses nous rendront heureux…
Que d’énergie et de temps perdu à argumenter, à juger, à médire, à magouiller, à ruser, à faire des stratégies pour arriver à nos fins…
Que de temps perdu à ressasser le passé, à refuser de faire le deuil, à vivre dans les souvenirs et les regrets…
Que d’occasions de bonheur perdues à vivre dans la tristesse, à croire que nous ne sommes pas assez, à chercher ce bonheur à l’extérieur de nous, à attendre la permission des autres pour faire ce qu’on rêve de faire, à nous mettre de côté pour faire plaisir aux autres…
Que d’énergie vitale perdue à vouloir changer les autres, sauver le monde, donner des conseils, faire comprendre…
Et on s’étonne d’être fatigué!
Nous nous épuisons à notre insu, véritablement, à déverser sans arrêt notre énergie vers l’extérieur, vers tout ce qui n’est pas nous, à chercher au-dehors tout ce qui se trouve au-dedans!
Prendre soin de soi ne sont pas que de vaines paroles, ni que des vœux pieux :
c’est une nécessité pour pouvoir se réaliser. Être là pour soi, être à l’écoute de ce qu’on porte, suivre ses élans, son cœur, son intuition.
L’épuisement vient entre autres du fait que nous donnons et n’avons pas appris à recevoir, même de nous-mêmes!
Il vient du fait que nous nous sommes tellement éloignés de notre centre que nous nous sommes perdus de vue et que nous nous cherchons partout où nous ne sommes pas!
Prenons du temps pour NOUS, seuls avec nous, dans le silence et la paix, pour nous retrouver, pour aller en nous voir si nous y sommes!
Rien n’est plus important que d’être vraiment connectés à ce que nous sommes profondément : toutes les possibilités de bonheur y résident, là et pas ailleurs : en nous.
Diane Gagnon