On est tellement mises au placard passé 40, ou peut-être 50 ans, maintenant. Alors que c’est justement à cet âge-là qu’on a le plus envie d’exister : on est à la fois fortes – grâce à une grande assise dans la vie – et ultrafragiles, à cause des épreuves vécues. Axelle Lafont
Que se passe-t-il après 40 ans ?
Je n’ai plus la patience pour certaines choses
Non pas parce que je suis devenu arrogant, mais simplement parce que j’ai atteint un moment de ma vie où je n’ai plus envie de perdre plus de temps sur ce que je n’aime pas ou qui me blesse.
Je n’ai plus aucun intérêt pour le cynisme, les critiques excessives et les demandes de toutes sortes.
J’ai perdu l’envie de plaire à ceux que je n’aime pas, d’aimer ceux qui ne m’aiment pas, de sourire à ceux qui… veulent m’enlever mon sourire.
Je ne consacre plus une minute à quiconque ment ou veut me manipuler.
J’ai décidé de ne plus vivre avec la prétention, l’hypocrisie, la malhonnêteté et les éloges bon marché.
Je ne peux plus tolérer une gentillesses sélective et une fierté de haut vol.
Je ne suis pas plus d’accord avec les bruits qui courent ou les potins.
Je ne supporte pas les conflits et les comparaisons.
Je crois en un monde d’opposés, et c’est pourquoi j’évite les personnes de caractère rigide et inflexible.
Dans l’amitié, je n’aime pas le manque de loyauté et la trahison.
Je ne me sens pas bien avec quelqu’un qui ne sait pas comment féliciter ou encourager.
Les exagérations m’ennuient et j’ai du mal à accepter ceux qui n’aiment pas les animaux.
Et surtout, je n’ai plus de patience pour ceux qui ne méritent pas ma patience.
TEXTE DE JOSÉ MICARD TEIXEIRA