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La reconnection avec soi : des claques entrecoupées de moments de grâce
Lorsque l’on commence à remettre du sens dans notre vie, dans les actes que nous posons, avec les gens qui nous entourent et dans notre façon de voir la vie, les choses s’émerveillent et deviennent évidentes. Nous devenons les oiseaux qui prennent conscience qu’ils peuvent voler.
Ce processus d’éveil est merveilleux mais parsemé d’embuches ou de bûches … au choix.
En effet, lorsque l’on est endormi et que l’on se sent victime et tout petit face au monde qui nous entoure, on ne s’occupe pas de notre paquet de linge sale intérieur. Mais lorsque l’on se réveille et qu’on se rend compte de tout le pouvoir que nous avons, les paquets de linge sale nous reviennent en pleine tête !
“Bon ça y est tu t’es réveillé, on te laisse profiter un peu mais ensuite tu vas bosser car tu ne peux plus fermer les yeux. “Surtout que l’euphorie nous entraine dans un processus où on veut aller vite. Je veux mieux me connaitre, me dépasser, aider les autres etc..C’est très beau mais le plus dur nous attend. A ce moment là, on doit enlever tous les cailloux qu’on avait mis au pied de la montagne devant tous les chemins pédestres.
C’est pour cela que les phases de reconnection et d’illumination sont entrecoupées de belles bûches.
Le sentiment de découragement peut venir vous titiller de temps en temps. Dans ces moments là, on se pose, on s’apporte plein d’amour et on fait des trucs sympas qui nous vident la tête.
Surtout ne pensez pas régresser, c’est juste que tout est mis en lumière donc le nettoyage opère.
Sans compter qu’une fois reconnecté à son potentiel, le chemin du cœur (et oui je me répète) est le seul et unique chemin à emprunter. Dans le cas contraire, l’effet boomerang est très très violent. L’alignement est très important. On a plus vraiment le droit a l’erreur du débutant. On se prend des vilaines claques, l’extérieur vient automatiquement refléter notre manque de bienveillance envers nous même et les autres.
Ne vous découragez pas dans les moments de peu de joie, prenez un pas de coté et observez votre douleur. Rien que cette prise de recul vous aidera à passer le cap plus facilement.
Emeline
Source : www.lebonheurenlumiere.com