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Par moments, la solitude peut être le coût de la liberté

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Pixabay

Il est souvent dit qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné, et qu’une solitude digne est préférable à une relation dépourvue d’amour véritable à nos côtés.

Par « NON amour », nous faisons référence à ces couples qui se nourrissent uniquement de déceptions, où les sentiments négatifs étouffent la liberté émotionnelle de chaque membre.

Il est fréquent de tomber dans de telles relations à un moment de notre vie, car depuis notre enfance, nous apprenons que l’idéal du couple consiste à dire « je ne peux vivre sans toi », « ma vie n’aurait pas de sens sans toi », « si tu me quittes, je meurs », etc.

Pourtant, si nous analysons ces phrases, nous constatons que nous nous imposons mutuellement des pressions et des exigences qui peuvent finir par altérer notre identité et nous détruire.

C’est pourquoi, lorsque nous nous trouvons dans une relation malsaine, il est primordial de réapprendre une chose essentielle : la seule personne dont nous avons vraiment besoin pour vivre, c’est nous-même. Rien de plus, rien de moins. C’est très simple.

Il n’y a pas d’amour sans amour-propre.

Vous êtes l’amour de votre vie, quand allez-vous le comprendre ?

L’amour ne se supplie pas, il ne s’implore pas, et on ne doit pas en pleurer de façon excessive.

L’amour est une condition saine, une attitude positive, et une compétence à cultiver. Beaucoup d’entre nous aspirent à l’amour, mais peu en ont réellement le privilège.

L’amour véritable est un épanouissement de soi, une estime de soi profonde, et il ne peut s’épanouir que lorsque nous avons appris à nous aimer nous-mêmes. En cultivant cette affection envers nous-même, nous pouvons alors développer des relations saines et épanouissantes avec les autres.

La peur d’être seul peut nous conduire à vivre des relations malsaines.

Au début, la peur de la solitude peut être un sentiment positif et sain. Cependant, comme pour toute chose, il y a des limites à ne pas dépasser. Se soumettre à la douleur et supporter toute forme de souffrance pour éviter la séparation est un exemple de comportement excessif.

De nombreuses personnes, en raison de leur éducation et des expériences vécues, ressentent un profond désespoir face à l’idée de se sentir seules dans le monde, et elles se lancent alors dans des relations impossibles.

Le texte inspirant de mère Teresa aborde cette idée avec justesse :

« Il y a des personnes qui ont un conjoint mais qui se sentent aussi seules et vides que si elles n’en avaient pas. D’autres ne veulent pas attendre et préfèrent marcher aux côtés de quelqu’un qui ne leur convient pas, refusant égoïstement de laisser cette personne s’éloigner, même si elles savent qu’elles ne la rendent pas heureuse.

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Image crédit : www.maxisciences.com

Il y a des individus qui s’accrochent à des relations déjà détruites, car ils estiment que la solitude est difficile et inacceptable. Certains décident de se contenter de la seconde place en espérant atteindre la première, mais leur voyage est difficile, inconfortable et empli de douleur et d’abandon.

Pourtant, il existe d’autres personnes qui choisissent de vivre seules, de briller et de s’offrir à la vie de la meilleure des manières. Elles ne s’éteignent pas, au contraire, elles s’illuminent chaque jour un peu plus. Ces personnes apprennent à apprécier la solitude, car elle les rapproche d’elles-mêmes, les fait grandir et renforce leur intériorité.

Un jour, sans connaître le moment exact ni la raison, ces individus se retrouveront du côté de ceux qui aiment avec un amour véritable et tombent amoureux de manière merveilleuse. »

Ce texte nous rappelle l’importance de se respecter soi-même, de ne pas s’accrocher à des relations nuisibles par peur de la solitude, et de cultiver un amour propre qui nous permettra d’épanouir des relations saines et authentiques lorsque le moment sera venu. La solitude peut être une période de croissance personnelle et de découverte de soi, qui nous prépare à offrir un amour véritable et sincère à ceux qui partageront notre chemin.

La société nous enseigne à craindre la solitude.

Nous sommes constamment confrontés à des promotions telles que « un forfait offert pour un forfait acheté » dans les restaurants, les croisières, les bars, etc. Cela contribue à l’idée préconçue selon laquelle nous devons avoir de la compagnie pour être une personne complète et épanouie.

Il est rare de trouver des personnes qui n’attendent pas que les autres dissipent leur sentiment de solitude.

Nous avons tendance à nous sentir incapables de prendre soin de nous-mêmes, ce qui conduit au besoin de chercher quelqu’un qui nous protège.

Le manque d’un partenaire est souvent associé à l’isolement affectif et social, alors qu’en réalité, cela n’implique pas nécessairement une réclusion ou un manque de contacts humains significatifs.

Il n’y a pas de formule magique pour surmonter la peur de la solitude, mais le meilleur moyen d’y faire face est de commencer à être seul.

Nous devons oser ressentir notre propre présence, nous connaître davantage et avancer sans dépendre de l’aide extérieure.

Que nous ayons un partenaire ou non, se retrouver avec nous-même et apprécier notre propre compagnie est essentiel pour notre bien-être. Le reste peut être stimulant ou non, mais cela devient accessoire lorsque nous apprenons à être à l’aise avec nous-même. La solitude peut être une période de croissance personnelle, de découverte de soi et de renforcement intérieur.

Comme le disait si bien Maurice Maeterlinck, « le silence intérieur est le soleil qui fait mûrir les fruits de l’âme ». En d’autres termes, apprendre à trouver de la compagnie en soi-même et développer une véritable affection pour notre moi intérieur est un cadeau inestimable que nous nous faisons.

En nous connectant avec notre moi intérieur et en tombant amoureux de qui nous sommes vraiment, nous nous offrons la possibilité de devenir émotionnellement autonomes et de vivre en harmonie avec les autres, si nous le désirons.

Il arrive que certains d’entre nous choisissent de préférer la solitude pour mieux se connaître ou pour vivre des expériences uniques qui ne seraient pas possibles autrement. Cette décision, bien que simple en apparence, peut être difficile pour beaucoup, car le schéma classique de la société nous pousse souvent à rechercher un partenaire.

Quelle que soit notre décision, il est essentiel de comprendre que pour pouvoir aimer les autres de manière authentique, nous devons d’abord apprendre à nous aimer nous-même. C’est cette acceptation et cet amour de soi qui nous permettent d’atteindre un équilibre intérieur, même dans la solitude. La solitude devient alors une compagne de voyage précieuse avec laquelle nous devrions tous dialoguer au cours de notre chemin de vie.

En cultivant cette relation profonde avec nous-même, nous découvrons nos forces, nos passions et nos aspirations les plus sincères.

Cela nous permet de bâtir des relations plus saines et plus enrichissantes avec les autres, car nous ne dépendons pas d’eux pour combler un vide émotionnel en nous.

La solitude devient ainsi une opportunité d’explorer notre essence, de nous connecter à notre intériorité et de trouver un sens plus profond à notre existence. C’est un moment privilégié pour se ressourcer, se redécouvrir et grandir sur le chemin de l’épanouissement personnel.

En embrassant la solitude comme une alliée plutôt qu’un fardeau, nous nous donnons l’espace nécessaire pour nous épanouir pleinement, développer notre amour-propre et cultiver des relations plus authentiques et épanouissantes avec les autres. La solitude peut être un temps précieux de réflexion, de guérison et de développement personnel, ouvrant la voie à un amour vrai et sincère envers nous-même et les autres.

Publié par Clément Artois

Clément a toujours été très empathique et possède de grandes capacités d'écoute, lorsque les gens ont besoin de conseils dans leurs relations, c'est toujours vers lui qu'ils se tournent.

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