Nous avons tous été témoins d’heureuses coïncidences, vous savez, celles qui tombent « à pic ».Le psychiatre suisse Carl Gustav Jung les appelle des « synchronicités ». Il affirme que pour affiner notre intuition, mieux vaut être réceptif à ces fruits du hasard.
Des hasards qui font bien les choses et nous délivrent d’une situation délicate!
Tomber sur l’annonce immobilière idéale dans un journal laissé sur le siège d’un bus, rencontrer tout à fait par hasard, l’associé idéal pour un projet ou encore rentrer dans une librairie alors qu’on est en période de remise en question et tomber pile sur la réponse dont nous avions besoin écrite sur un livre ouvert à la page qu’il fallait.
Les heureuses coïncidences sont une réponse à un besoin conscient ou inconscient
Certains ne voient dans ces coïncidences que du pur hasard, relevant peut-être d’une probabilité statistique mais bien faible. Ou encore, on pense que l’esprit humain étant avide de réponses, cherche à tout expliquer de manière cohérente. Pourtant, il existe des hasards si grands qu’ils en deviennent troublants. Comme par exemple, quand l’acteur Anthony Hopkins a trouvé sur un banc public, le livre qu’il avait cherché, en vain, dans toutes les librairies.
Le psychiatre Carl Gustav Jung croit que tout cela n’a rien de fortuit. Il pense que ce sont en réalité les réponses de l’univers aux besoins de chacun. Ce qui reviendrait à parler de hasard intelligent, pour des événements liés par le sens et non par la cause. Cette notion du hasard porteur de sens est mieux acceptée en Orient qui voit dans le hasard un lien de cause à effet, tandis que l’Occident n’est pas vraiment adepte du hasard intelligent.
L’anecdote du scarabée
Des « synchronicités », voilà comment le docteur Jung nomme ces heureuses coïncidences. Et même si ce terme n’existe pas dans le dictionnaire, il n’en est pas moins très couramment utilisé. La théorie du docteur Jung est inspirée de l’anecdote du scarabée. L’anecdote du scarabée vient d’une histoire d’une de ses patientes pendant une consultation.
Dans son rêve, la patiente avait reçu en cadeau, un bijou en forme de scarabée. Pendant qu’elle parlait de son rêve, une cétoine dorée s’était mise à taper contre la vitre du bureau pour pouvoir entrer. C’est alors que le docteur Jung a ouvert la fenêtre, a pris l’insecte dans ses mains et, se tournant vers sa patiente, lui a dit: « Voilà votre scarabée! ». Cela avait choqué la dame.
Nul besoin de se mettre à croire aux forces occultes. Il suffit de prendre les synchronicités comme elles se présentent. Elles ont très souvent lieu dans les moments délicats de la vie, et sont d’une aide précieuse. Mais pas toujours. Elles sont parfois tout simplement anecdotiques et sans profonde influence, comme l’anecdote du scarabée.
Les synchronicités laissent souvent une impression très forte sur nous, elles nous laissent sidéré, et pour les personnes qui ont la foi, ces hasards sont perçus comme une « force supérieure » qui les guide vers leurs désirs.
Acceptez les synchronicités sans les juger
Les synchronicités, hasards ou guides suprêmes, il n’en reste pas moins qu’elles sont liées à notre intuition. Plus elles sont mieux perçues et accueillies, plus elles seront nombreuses et plus notre intuition sera accrue. Cela va également dans l’autre sens. Plus on est sujet aux synchronicités, plus l’intuition est renforcée.
Face aux synchronicités:
– Ne cherchez pas à rationaliser une synchronicité, surtout si elle concerne un fait anodin.
– Prenez-la comme elle vient. Voyez son effet sur vous.
– Appréciez le bien-être et le bonheur qu’elle suscite chez vous. Voyez cela comme un cadeau que vous pourrez partager avec vos proches.
– Soyez reconnaissant. Selon vos croyances, vous pouvez remercier la synchronicité elle-même, Dieu, l’Univers, les forces de la Nature, ou vous-même…
La gratitude est une force et une ouverture spirituelle et intuitive.