Une vie minimaliste n’est pas tant une question de possessions matérielles que de transformation interne.
Le bonheur est à l’intérieur, pas à l’extérieur ; il ne dépend donc pas de ce que nous avons, mais de ce que nous sommes.
Henry Van Dyke
Notre monde actuel ne semble pas suivre la même ligne de pensée que Van Dyke. Nous vivons dans une société basée sur la consommation, nous produisons et consommons de manière excessive, et nos biens matériels finissent par dominer non seulement notre environnement physique, mais aussi notre esprit, nous privant de paix et de qualité de vie.
Ce que l’on semble oublier, c’est que l’on ne trouve pas le bonheur dans ce que l’on achète, mais plutôt dans ce que l’on vit. Le bonheur est en nous, aussi cliché que cela puisse paraître.
De plus en plus de personnes adoptent une position plus consciente et un style minimaliste. Basé sur le fait de disposer de plus d’espace, tant dans l’environnement physique que mental, pour vivre ce qu’elles veulent vraiment.
Un exemple réussi de vie minimaliste est celui du Japonais Fumio Sasaki, éditeur et auteur du livre « Goodbye, Things ». Il est devenu plus connu depuis qu’il a été le protagoniste d’un article du journal The Guardian qui traitait de son style de vie minimaliste. Tout comme nous, Sasaki vit dans un monde de démesure, mais il a appris à se contrôler pour vivre mieux. Son histoire est un exemple pour nous tous.
Dans l’interview, Sasaki a déclaré :
« Vivre avec seulement l’essentiel m’a non seulement apporté des avantages superficiels. Comme le plaisir d’avoir une pièce bien rangée ou de faciliter le nettoyage, mais cela m’a également conduit à un changement plus essentiel : cela m’a donné l’opportunité de réfléchir à ce que signifie vraiment être heureux. »
Il a expliqué qu’il a dû abandonner beaucoup de choses qu’il avait gardées pendant des années.
Mais même si cela n’a pas été facile au début, il se sent maintenant spirituellement plus vivant et plus heureux. À un moment donné, Sasaki a réalisé la négativité de son mode de vie. Son argent n’était plus suffisant pour soutenir son consumérisme.
Il dépensait tout ce qu’il avait pour des choses éphémères qui ne lui procuraient qu’une gratification immédiate. Au lieu d’être reconnaissant pour tout ce qu’il avait, il se concentrait sur ce qui lui manquait.
Sasaki a déclaré : « Nous pensons que plus nous en avons, plus nous serons heureux. Comme nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve, nous économisons tout ce que nous pouvons, y compris l’argent. Mais au fil du temps, nous finissons par juger les gens en fonction de la somme d’argent dont ils disposent. Nous nous convainquons qu’il faut gagner beaucoup d’argent pour être heureux. »
Pour mettre fin au malheur et à l’insatisfaction de sa vie. Il a décidé de briser ce cercle vicieux de la négativité en adoptant un mode de vie minimaliste.
Sasaki enseigne d’excellents conseils pour aider tous ceux qui souhaitent transformer leur réalité, voir ci-dessous.
1.Il y a toujours quelque chose qui peut être donné ou jeté. Nous avons tous beaucoup de choses dont nous n’avons pas besoin ou qui n’ont pas de valeur particulière dans nos vies.
2.En nous libérant des choses dont nous n’avons pas besoin, nous gagnons plus d’espace, de liberté et de qualité de vie.
3.Votre difficulté à lâcher vos affaires peut être liée à une peur profonde de la solitude ou à votre attachement au passé.
4.Nous avons tous des limites. Nous ne pouvons pas consacrer notre énergie et notre temps à des personnes et à des choses qui ne nous aident pas à évoluer.
5.Éliminez tout dans votre vie qui n’existe que pour sauver les apparences ou pour plaire aux autres, mais qui ne vous rend pas heureux.
6.Apprenez à faire la différence entre les choses que vous voulez et celles dont vous avez besoin, pour dépenser votre argent consciemment et vivre mieux.
7.Considérez vos biens matériels comme vos colocataires, mais vous payez seul le loyer. Avec cette pensée, il devient plus facile de se débarrasser de ce qui n’existe que pour prendre de la place.
8.Débarrassez-vous des objets superflus et laissez votre environnement véritablement « propre ».
9.Ne remettez pas ce processus à plus tard. Quand on tergiverse, on finit par ne rien faire. Commencez lentement, mais ne restez pas immobile.
10.Transformez également votre intérieur. Débarrassez-vous de tout ce qui n’est pas bon pour vous, abandonnez vos croyances limitantes et soyez ouvert à de nouvelles voies.
Une vie minimaliste n’est pas tant une question de possessions matérielles que de transformation interne. Notre objectif doit être de nous libérer d’un mode de vie consumériste, pour pouvoir vivre mieux et trouver un équilibre entre notre bien-être, notre bonheur et nos biens matériels, entre nos désirs et nos besoins.