Le silence est un état d’esprit qui devrait faire plus de bruit.
Gaëtan Faucer
Entre être une personne «gentille» ou non, je suggère d’être ce que vous êtes vraiment.
Une femme, en se taisant, dit d’une voix forte et claire : « J’en ai marre ».
Ça y est, elle a compris qu’elle n’a plus besoin de s’épuiser avec ceux qui ne le méritent pas, elle est prête à se sauver et c’est un chemin sans retour.
Quand une femme fait du bruit , c’est qu’elle veut être entendue, car elle montre à quel point elle tient à sa relation.
Elle veut régler ce qui ne va pas. Alors, elle parlera inlassablement, elle râlera, elle dira des choses qu’elle regrettera plus tard, elle pleurera… enfin… cependant, une chose est certaine : son intention, en agissant ainsi, est toujours de protéger sa relation, même si ses méthodes ne sont pas comprises par le partenaire.
C’est le contraire de la femme qui opte pour le silence, car dans ce cas, elle s’est déjà longuement disputée avec son partenaire.
Elle s’en souciait trop autrefois, et maintenant cela n’a plus d’importance pour elle. Peu importe, car pour beaucoup, le silence est la traduction de l’indifférence la plus complète.
C’est juste que, contrairement à la croyance populaire, le contraire de l’amour n’est pas la haine, c’est l’ indifférence. Lorsqu’une femme se bat, c’est qu’elle se soucie toujours de la relation.
Le silence d’une femme en dit long, il crie. Elle crie de tous côtés qu’elle s’est déjà rendu compte qu’elle n’a pas été assez valorisée par son partenaire et qu’elle n’accepte plus cette situation.
Ce silence crie qu’elle n’est plus disposée à recevoir des miettes en échange de la meilleure qualité d’amour qu’elle peut offrir.
Elle dit non à l’indifférence avec laquelle elle a été traitée. Elle s’est réveillée à la vie, s’est éveillée à elle-même, maintenant elle se concentre sur elle-même, se protège et se pardonne pour toute la douleur qu’elle a subie avec son consentement, en quelque sorte.
Une femme, en se taisant, dit d’une voix forte et claire : « J’en ai marre, je ne veux plus».
Ça y est, elle a compris qu’elle n’a plus besoin de s’épuiser avec ceux qui ne le méritent pas, elle est prête à se sauver et c’est un chemin sans retour.
C’est par le silence d’une absence que l’on mesure l’importance d’une présence.
Lionel lacaze
Julie Latour pour CES