Les Toltèques sont un peuple qui a pris de l’importance dans le centre du Mexique entre les Xe et XIIe siècles de notre ère. Ils ont construit une magnifique capitale à Tullan, connue aujourd’hui sous le nom de Tula, à soixante-douze kilomètres au nord-ouest de Mexico. Ils ont transmis leur héritage aux Aztèques, qui les vénéraient pour avoir une civilisation prospère et revendiquaient même leur descendance.
Avec ces éloges de la plus grande tribu connue du Mexique, examinons ce que les Toltèques ont à nous dire.
Lorsque ces accords sont compris, les gens ont de nouvelles possibilités dans la vie et sont enthousiasmés par celles-ci. Particulièrement les domaines du bonheur, de l’amour et du respect d’eux-mêmes et de leurs relations. Cependant, les gens ont tendance à oublier tous les défis et obstacles auxquels l’esprit se heurte pour vivre UN seul des accords. Don Miguel Ruiz, le grand maître de la spiritualité toltèque et du néochamanisme, aborde lesdits défis, mais les gens se concentrent sur les accords eux-mêmes et passent à côté d’autres informations clés, ce qui les rend plutôt susceptibles de conduire à la déception, à la frustration et à « Cela ne fonctionne pas ». ! »
Pourquoi est-ce si difficile à faire ? Au fil des ans, nous ne prêtons pas attention à la façon dont nous nous exprimons et avons nos propres réponses automatiques personnelles. Ce sont par habitude et, à cause de cela, les expressions dans nos mots, nos émotions, nos tons et nos attitudes ne sont pas nos décisions de conscience. Ne pas s’inquiéter; ces habitudes mentales n’ont pas le pouvoir d’arrêter l’engagement d’adopter les Quatre Accords si vous ne les laissez pas faire. Aussi, n’oubliez pas que, parce que vous avez déjà mis en place des habitudes inconsciemment dans l’esprit, il est très difficile au début de pouvoir respecter les accords tout le temps.
Dans son livre « Les 4 accords toltèques« , Miguel Ruiz nous propose de passer un accord avec nous même. Un pacte visant à briser nos croyances limitantes, qui faussent notre réalité, nous maintiennent en souffrance, nous empêchant ainsi l’accès à la voie de l’épanouissement personnel. Alors comment les mettre en pratique dans notre quotidien ? Testez une semaine toltèque !
– Lundi : “ Que votre parole soit impeccable “
Le principe :
“ Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous ni pour médire d’autrui. » Autrement dit, il est important de prendre conscience de la puissance des mots, que l’on a envers soi-même et envers les autres. Car le bon ou mauvais usage que nous faisons de la parole détermine en grande partie notre qualité de vie. Avoir une parole impeccable, c’est arrêter de tenir des propos (ragots, potins, calomnies, etc.) qui finissent toujours par nous faire du tort à nous-mêmes, et de les remplacer par la bienveillance ou l’indulgence.
L’exercice : Durant toute la journée du lundi, je prends conscience de la façon dont je parle. Le but est d’apprendre à ne plus juger constamment, et en résumé, de ne dire que ce que l’on pourrait répéter en public sans avoir honte et rougir ! Quels mots et expressions j’utilise ? Comment je me sens ? Que vont déclencher mes paroles chez les autres ? Si c’étaient des graines, quel genre de fleurs ou de mauvaises herbes produiraient-elles ? Qu’ai-je envie de semer à chaque mot que je prononce ?
– Mardi : “ N’en faites jamais une affaire personnelle ”
Le principe : “ Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles.” L’opinion des autres est le reflet de LEURS croyances et de LEURS projections. Il s’agit donc ici de comprendre que vous ne devriez pas laisser les agissements des autres vous perturber. Ceci ne vous appartient pas, alors ne le prenez pas pour vous ! Lorsque nous comprenons cela, nous nous créons une véritable immunité contre tout “poison émotionnel”. La clef pour cela est de réussir à prendre du recul, toujours…
L’exercice : Toute la journée de mardi, je décide de ne rien prendre personnellement. Pour m’aider, je me demande ce que les autres me disent en réalité d’eux-mêmes quand ils me parlent de moi : qu’est-ce que ça m’apprend sur eux ? Moi, je me connais ! Pourquoi me justifier ? Quelle est ma réaction à ce qu’on dit de moi ? Est-ce que cela m’énerve, me chagrine ou me vexe ? Et si je cessais d’accorder tant de valeur aux propos des autres ? Comment ce serait ?
– Mercredi : “ Ne faites aucune supposition “
Le principe : “ Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.” Lorsque l’on fait des suppositions, nous ne sommes pas dans la réalité. Nous nous faisons notre cinéma tout seul. Un collègue nous a regardé bizarrement ce matin, et nous imaginons qu’il nous en veut ! La tyrannie de nos pensées nous joue bien des tours, et pour s’en libérer, l’auteur propose d’apprendre à mettre les choses à plat, ce qui implique d’apprendre à écouter et d’être capable d’entendre. Autrement dit, tout passe par une bonne communication.
L’exercice : Durant tout mon mercredi, je m’abstiens de faire des suppositions. Je parle aux gens, au lieu de leur prêter des intentions. Quelles sont les intentions que je prête aux autres ? Comment je me sens en leur prêtant ces motivations-là ? Et si je leur parlais, plutôt ? Et si la situation était tout autre que je n’imagine ? Suis-je dans un état d’esprit positif ?
– Jeudi : “ Faites toujours de votre mieux “
Le principe : “ Votre “mieux” change d’instant en instant. Quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets. “ Faire de son mieux, c’est trouver le juste équilibre : lorsque nous en faisons trop, nous nous vidons de notre énergie et nous finissons par agir contre nous.
A l’inverse, si nous en faisons moins, nous nous exposons à la frustration, à la culpabilité et au regret. Nous ne devons pas tomber dans le piège de “ la course à la perfection “, mais juste faire simplement de son mieux, quelles que soient les circonstances de sa vie ou d’une situation. Et si on le fait, il nous est impossible de nous juger. Et si l’on ne se juge pas, il n’est pas possible de sentir de la culpabilité.
L’exercice : Durant toute la journée de jeudi, je fais attention à faire de mon mieux dans tout ce que je fais. Ni plus, ni moins. Je m’écoute, je détermine ce dont je suis capable ce jour-là, et je me fixe cet objectif. Du coup, pas d’épuisement ni de remords ! Est-ce que je fais de mon mieux pour avoir une parole impeccable ? Pour ne pas prendre les choses personnellement ? Est-ce que je fais de mon mieux pour ne pas faire de suppositions ? Et en toutes choses ?
– Vendredi : “ Je suis sceptique, mais j’apprends à écouter “
Le principe : “ Utilisez la force du doute pour remettre en question tout ce que vous entendez et ainsi être attentif, afin entendre et comprendre le véritable message. “ Nos malheurs viennent bien souvent de notre crédulité. On croit tout ce que l’on nous dit. Je crois même ce que je me dis à moi-même ! Sans vérifier si c’est vrai. Sans envisager d’autres possibilités. Le remède : une saine dose de scepticisme. J’arrête de tout croire. Mais j’écoute quand même, car je peux en apprendre beaucoup.
L’exercice : Durant tout le vendredi, j’écoute tout ce qu’on me dit – les autres, les médias, moi y compris – en restant sceptique : Est-ce vrai ? En suis-je certaine ? Qu’est-ce que cette personne (ou mon propre mental) me dit ? Et surtout : Est-ce que j’écoute de façon automatique et conditionnée, ou j’écoute avec mon cœur et avec détachement ?
– Samedi / Dimanche : Bilan et repos
Au terme de cette semaine, “posez-vous avec vous-même”, et faites le bilan : Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté ? Comment vous sentez-vous ? Quels changements avez-vous observés ? Une fois ce bilan fait, reposez-vous. N’y pensez plus le restant du week-end : c’est là que vous allez intégrer le travail effectué durant la semaine. Et si le bilan est positif, recommencez la semaine suivante.
Ce que cet article entend faire est de promouvoir la liberté. Cette liberté est personnelle vis-à-vis de la peur, des illusions et des croyances de longue date dans l’esprit, ce qui soulage la condition humaine de la souffrance. Lorsque cela est réalisé, vous apprenez à vivre automatiquement votre vie avec plus d’amour inconditionnel, une gratitude éternelle et le respect de vous-même et des autres.
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Excellent article merci !
Un grand merci ! Je vais mettre en pratique cette belle lecture…