
Vivre vraiment, c’est cesser de s’agripper à ce qui fait mal, à ce qui nous limite, à ce qui nous fige. Se sentir vivant – entièrement vivant – est une sensation rare, presque sacrée. Ce n’est pas juste respirer. C’est vibrer. C’est pleurer, rire, frissonner, aimer, chuter, se relever. C’est faire face à ce monde, brut, sans filtre, avec le cœur nu.
La joie, la vraie, n’est pas un simple sourire figé sur une photo. C’est une expérience totale. Elle vous traverse comme une onde, vous fait exploser de l’intérieur. On ne revient jamais de ce genre de voyage. Parce que chaque instant vécu intensément nous transforme.
Les êtres humains ont besoin de beaucoup de choses pour se sentir vivants: une main tendue, un regard réconfortant, une présence qu’on aime et qui nous aime. Mais ce dont nous avons vraiment besoin, c’est de sentir que nous existons, ici et maintenant, et que notre vie compte. On a besoin d’un cœur qui bat vivement, pas juste d’un cœur qui fonctionne.
Et parfois, la vie nous met au pied du mur. Notre cœur est menacé, et on réagit: on se retrouve face au choix de fuir ou de se battre. C’est instinctif. C’est animal. Et dans ces moments-là, on découvre qui on est vraiment.
Mais est-ce qu’on ose encore? Est-ce qu’on a le courage de sortir de la cage dorée de la sécurité pour affronter l’inconnu, pour goûter à la vraie liberté? Parce qu’il faut le dire: la zone de confort est confortable, oui, mais c’est aussi une prison. Une prison douce, aux murs invisibles, mais qui nous étouffe à petit feu.
Nous sommes des créatures sauvages dans l’âme. Et comme tout animal enfermé trop longtemps, nous devenons tristes, amorphes, coupés de notre propre feu intérieur. La sécurité nous endort. L’aventure nous réveille.
Je l’ai appris à mes dépens.
Il y a quelques mois, la douleur m’a frappée. Physiquement d’abord, avec une tumeur, puis mentalement, et émotionnellement. La peur s’est infiltrée en moi, et j’ai construit autour de moi une forteresse. Je me suis protégée. Trop bien. J’ai cessé de vivre. Mon monde est devenu petit. J’ai finalement réalisé que j’avais perdu une partie de moi.
Mais un jour, j’ai compris que ce n’était pas la douleur qui me brisait, mais l’abandon de moi-même. Et alors j’ai commencé à m reconstruire.
Petit à petit. Pas à pas.
Voici une petite liste de ce je réapprends:
9 Leçons pour reprendre le pouvoir sur votre vie
1. Dites-vous la vérité
Même si elle fait mal, elle est libératrice. Cessez de vous raconter des histoires. Affrontez-vous. Avec amour, mais avec fermeté. La vérité est la base de tout changement.
2. Le changement est toujours possible
Vous n’êtes pas figé. Vous n’êtes pas condamné à rester où vous êtes. Vous n’êtes pas trop vieux/vielle, trop abîmé(e), trop rien. Vous êtes vivant(e). C’est tout ce dont vous avez besoin pour recommencer.
3. L’inconfort est un passage, pas une fin
Il précède chaque transformation. Acceptez qu’il fasse partie du processus. Prenez une grande respiration. Tenez bon.
4. Avancez petit à petit
Une montagne se grimpe pas à pas. Une nouvelle vie commence par un simple « oui ». Choisissez un petit pas chaque jour. Et gardez le cap.
5. Rêvez à nouveau
Mettez sur un papier vos idées folles, vos envies timides, vos grands projets. Explorez. Jouez. Créez. Votre âme en a besoin.
6. Prenez un risque par jour
Appelez quelqu’un qui vous est cher. Dites lui ce que vous ressentez. Ou envoyez-lui un message. Essayez quelque chose que vous n’avez jamais osé. Le courage, c’est l’habitude de faire malgré la peur.
7. Apprenez de chaque action
Même l’échec est une avancée. Rien n’est perdu, tout est expérience. Chaque chute vous apprend à tomber mieux… et à vous relever plus vite.
8. Soyez courageux plutôt que parfait
La perfection est une cage. Le courage, lui, ouvre les portes. Visez la sincérité, l’audace, la meilleure version de vous-même.
9. Développez votre résilience
Les coups ne s’arrêtent pas. Mais vous, vous pouvez devenir plus solide, plus souple, plus vivant. Pleurez si vous le devez, puis recommencez.
Aujourd’hui, je me redresse
Je choisis la lumière. Je sors de la cage, pas à pas, parfois en tremblant. Mais je sens mes couleurs revenir, l’élan, la joie. Le feu en moi.
Je comprends maintenant que les dragons de ma vie n’étaient que des illusions. Qu’ils gardaient un trésor: moi-même.
Et vous… avez-vous envie de récupérer votre vie? De repousser les murs? D’oser à nouveau?
Alors, venez. Marchons ensemble vers la vie. Pas vers la perfection, mais vers la plénitude.
Parce que le vrai miracle, ce n’est pas de marcher sur l’eau.
C’est de marcher ici, maintenant, sur cette terre, avec un cœur battant et des yeux ouverts.
C’est de vivre pleinement. Intensément. Librement.