Il faut nous défaire de ce qui nous alourdit : nos préjugés, nos jugements, nos attachements, nos peurs, nos doutes, notre déni, nos refus.
Il est important également que nous cessions de nous identifier à nos titres, nos diplômes, notre travail, nos possessions, notre statut social, nos finances.
Tout ce qui nous encombre devrait sortir de notre environnement : les relations éteintes ou toxiques, les objets inutiles, trop de matériels qui répondaient autrefois aux besoins de notre ego mais qui n’ont plus beaucoup de sens aujourd’hui.
Nos besoins de courir, d’être occupés, de travailler fort, de dépenser beaucoup, d’organiser des réceptions, d’avoir une vie hyperactive mais pas nécessairement nourrissante spirituellement, tous ces besoins que nous utilisions pour combler le vide ou la pauvreté de notre vie intérieure n’ont plus tellement leur raison d’être maintenant.
Pour beaucoup d’entre nous, les derniers 10 mois nous ont permis de renouer avec une vie spirituelle riche, inspirante, simple et beaucoup plus dépouillée que ce à quoi nous étions habitués. Et ce, pour notre plus grand bien.
Malgré les conditions très désagréables de ce qui semble nous être imposé, avouons que nous pouvons quand même en tirer certains apprentissages et certaines découvertes que nous n’aurions pas faites n’eut été des contraintes que nous vivons.
Maintenant que notre démarche est entamée, nous devons poursuivre le dépouillement.
Tout ce que nous pouvons faire pour voyager encore plus léger nous aidera à nous élever plus facilement : faire le nettoyage de nos propres pensées toxiques, de peur, de doutes; soigner et accueillir les vieilles blessures; intégrer les enseignements d’expériences pénibles afin de les solder; nettoyer tous nos liens relationnels afin de nous libérer des boulets que sont la rancœur et la haine; éliminer les pertes de temps qui nous éloignent de nous-mêmes; choisir avec soin tout ce dont nous nous nourrissons, au niveau physique, psychologique, social, spirituel; nous délester de tous les jugements à notre propre égard afin de nous connecter avec notre âme, sans interférence et sans parasite, dans l’Amour de soi.
Et une fois que ce dépouillement est fait, refaisons-le à nouveau, pour nettoyer encore plus en profondeur, pour nous débarrasser encore davantage de ce qui nous alourdit. Car là où nous allons, le cœur léger, nous n’en n’aurons plus besoin. Nettoyons, allégeons de fond en comble, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que l’Amour en nous.
Auteur du texte : Diane Gagnon son site : https://www.dianegagnon.net